Pour une démocratie directe locale
Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties
En France, deux villes ont connu leur monnaie locale dans les années 50, avec un franc succès, il s'agit de Lignières en Berry dans le Cher et de Marans en Charente Maritime.
Dans les deux cas, on s'inspira de théories publiées dans les années 1920 de l'économiste Sylvio Gesell.
Ces monnaies françaises faisaient suite à la Wara, créé en Allemagne consécutivement à la crise de 1929.
Victime de son succès, elle fut interdite par la banque fédérale de l'époque.
Quoiqu'il en soit, d'autres villes en France sont prêtes à emprunter le même chemin, à Pézenas le projet semble bien avancer, avec déjà un nom de monnaie « L'Occitan ».
Il existe également des projets en Bretagne, en Ariège, en Ardèche, dans le Lot et le Tarn et Garonne.
Les premières monnaies alternatives de notre histoire moderne datent des années 80, aux Etats Unis (Itaca), au Canada, en Australie, en Angleterre mais aussi dans d'autres pays d'Europe dont l'Allemagne avec son Chiemgauer, cette monnaie a cours dans un rayon d'action équivalent à deux départements français, elle a été mise en service en 2003 avec 60 partenaires, elle en est actuellement à 600 partenaires.
Les partenaires sont définis comme étant les professionnels producteurs ou commerçants acceptant d'être payé en monnaie locale.
En Angleterre les premiers projets ont démarré il y a deux ans, on compte actuellement 4 villes qui ont adopté une monnaie locale, Lewes, Totnes, Straud et Brixton.
Nous assistons à une sorte de mondialisation à l'envers, écologie et crise marche avec ces monnaies locales qui économique oblige.
La démondialisation est en participent à la relocalisation de l'économie et mais aussi à une reconquête du pouvoir citoyen. Dans le même ordre d'idées, citons les « Villes en Transition » qui sont parfois les mêmes villes ayant adoptées une monnaie locale (...)
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