L'origine de ce blog s'amorce juste après l'écriture d'un manifeste, écrit à l'issu de la mascarade de la conférence mondiale sur le climat à Copenhague en Décembre 2009.
Sans s'appesantir sur les résultats politiques pitoyables, les mesures anti démocratiques mis à l'œuvre lors de la conférence m'ont alerté.
Ainsi, après avoir milité et travaillé à la défense de l'environnement par l'éducation populaire, je me suis aperçu que : Face aux situations politiques bloquées, une seule solution : élever le niveau de nos démocraties au niveau local.
Comment y parvenir ?
- changer les règles du jeux pour que les oligarques n'aient plus de pouvoir de nuire.
Comment faire ?
- sachant que l'argent est le nerf de leur guerre, connaître comment fonctionne la fabrication de l'argent aidera le citoyen à ouvrir les yeux sur les actions à mener. Sur ce blog vous avez les outils pour comprendre cela.(voir les vidéos)
Comment changer de projet de société pour contrer les désirs absolus de lucre que suscite le pouvoir de l'argent lorsque celui-ci devient un objectif pour plus de pouvoir et redevienne plus un outils d'échange pour dynamiser l'économie ?
- Deux stratégies complémentaires s'offrent à nous.
- Prendre le pouvoir aux élections municipales et instaurer une démocratie la plus directe possible, surtout pour définir les budgets qui déterminent la hauteur de nos impôts pour des projets pour lesquels nous avons à être d'accord.
- Redéfinir le contrat social sur lequel repose notre société, ce qui définit les valeurs qui font qu'un peuple se reconnait et ait le désir de vivre au quotidien et qui décrit ce qui le constitue et les ambitions quant à la société à laquelle un peuple aspire : réécrire notre bien nommée : CONSTITUTION
"La Constitution d'un État est sa loi fondamentale. Elle est située au sommet de son système juridique et toutes les lois, les décrets et les arrêtés doivent être conformes à ses principes. Elle peut prendre la forme d'un texte unique, d'un ensemble de lois constitutionnelles ; elle peut être écrite ou coutumière."
Lorsque qu'on se retrouve en tant que citoyen face à une situations politiques bloquées, c'est normal de faire le constat d’impuissance du peuple face aux oligarques.
- 1. Le pouvoir politique sert les intérêts d’une minorité d’ultra-riches contre l’intérêt général
- 2. Se servir du pouvoir confié par le peuple contre l’intérêt général est un abus de pouvoir
- 3. Un régime démocratique devrait avant toute chose protéger le peuple des abus de pouvoirs
- 4. La constitution n’organise aucun contre-pouvoir, le peuple n’est pas protégé et la situation ne peut qu’empirer. (origine de cette analyse : Etienne Chouard)
Tout d'abord, il nous est nécessaire de comprendre comme nous le rappelle Hervé Kempf qu' «Il est vital pour l'oligarchie de maintenir la fiction d'une démocratie», car comme le répète éperdument Etienne Chouard, nous ne sommes pas en démocratie en France, et pour cause :
- Dans une démocratie le peuple est souverain et gouverne dans l’intérêt général
- La constitution de la Ve République transfert le pouvoir du peuple à des représentants
- L’intérêt général n’est pas défendu par les représentants (voir chapitre suiv.)
- La constitution ne prévoit pour le peuple aucun moyen légal de contester l’action de ses représentants
- On doit donc logiquement renoncer au mot “démocratie” pour décrire le régime français.
(origine de cette analyse : Etienne Chouard)
L'association pour une nouvelle constituante définit 14 raisons pour élire une Assemblée constituante au suffrage universel direct.. (par rapport aux propositions d'origine, des parties de texte ont été supprimées.)
- 1 Le lien est rompu entre les citoyens et leurs représentants Il existe un profond décalage entre les partis et les électeurs. Malgré leur diversité, les partis politiques ne représentent plus la réalité du corps social.
- 2 L’irresponsabilité politique des dirigeants s’accroît. Les institutions encouragent et autorisent cette irresponsabilité. Dans les faits, la responsabilité du Président et du Premier ministre ne peut pas être engagée, mettant leurs actes hors de portée du peuple comme de ses représentants. La souveraineté populaire est bafouée.
- 3 Des élections ont lieu régulièrement mais les citoyens n’ont pas de prise réelle sur la marche des choses. La démocratie comme gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple, devient une fiction.
- 4 Des institutions et un mode de scrutin élitistes empêchent de nouveaux partis d’émerger ou bien les enferment dans une alternative stérile : la marginalité ou la conclusion d’accords politiques qui changent leur nature. La politique n’est plus l’exercice d’un mandat mais une profession.
- 5 Les institutions actuelles et les responsables qui sont à leur tête ont été incapables de protéger la population des effets de la crise économique et sociale qui ravage le monde. Cette crise est celle d’un système, celui qui met les intérêts privés au-dessus de ceux des peuples.
- 6 La vie civique n’existe plus : absence de débats réels sur les questions qui préoccupent vraiment les citoyens, faux débats, dictature des sondages, infantilisation des électeurs par les mots d’ordre et la militarisation des partis politiques. Une culture fataliste de l’impuissance politique se développe. La fonction gouvernementale, destinée à mettre en œuvre l’intérêt général, devient le paravent d’intérêts privés ou étrangers à la France comme à l’Europe.
- 7 La citoyenneté est réduite à la portion congrue. L’absence d’implication des citoyens dans la vie publique constitue un facteur aggravant des problèmes politiques, économiques et sociaux.
- 8 La séparation des pouvoirs est bafouée. Le Parlement est soumis au dictat d’un président politiquement irresponsable. « L’indépendance de la justice n’est plus un dogme » Il s’installe une confusion des pouvoirs au profit de l’exécutif que la construction européenne aggrave parce que ses institutions ne connaissent pas la séparation du domaine législatif et du domaine exécutif.
- 9 Les dernières révisions constitutionnelles ont été décidées par les grands partis politiques et le chef de l’Etat sans la consultation des électeurs.
- 10 Une Assemblée constituante a pour mission de redéfinir les institutions et les règles du jeu politique de manière ouverte, publique et transparente, en prenant le temps du débat. Elle permet aux citoyens d’exercer leur souveraineté sur l’organisation des pouvoirs publics et les principes fondamentaux de la vie politique. La France a connu plusieurs constituantes à des moments clés de son histoire : 1789, 1848, 1946.
- 11 Dans la situation actuelle, le peuple – communauté politique des citoyens - ne peut pas exercer sa souveraineté. Pourtant, d’après l’article 3 de la Constitution, « la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum ».
(voir la suite sur le site)
En guise de conclusion je vous propose d'organiser un stand, simple, avec les arguments et outils disponibles sur le site de l'association pour une constituante ou vos propres outils.
L'important est qu'au premier tout des élections présidentielles nous organisions des actions d'éducation populaire pour conduire au mieux cette démarche d'écriture d'une nouvelle constitution par et pour les citoyens et pas par les personnages politiques. Ils n'ont pas être juge et parti. Que les partis s'engagent à déclencher l'élection par tirage au sort des membres de la future constituante c'est une chose mais ...
C'est à nous citoyens non engagés dans des partis politiques de mener cette action d'écriture.
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