Pour une démocratie directe locale

Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties

Janvier 2016, Selon Oxfam, 62 personnes possèdent désormais autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Elles étaient encore "388 il y a cinq ans", selon l'ONG britannique, elles étaient 80 l'an dernier.

En 2007, 1 % des salariés à temps complet, les mieux rémunérés du secteur privé, perçoivent un salaire annuel moyen de 215 600 euros : ce sont les très hauts salaires. C’est sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet.

Ce sont principalement des dirigeants d’entreprise, des professionnels de la finance ou des  commerciaux. Relativement plus âgés que les autres  salariés, ils travaillent majoritairement en Île-de-France et habitent souvent dans l’Ouest parisien. Même si la proportion de femmes au sein de cette population s’accroît, elle reste modeste (13 %).

Les très hauts salaires qui avaient déjà un emploi en 2002, ont bénéficié, au cours des cinq années
suivantes, d’augmentations substantielles : + 5,8 % par an (soit envir +30% sur la période),  en moyenne et en euros constants, pour ceux qui étaient déjà « au top  de la hiérarchie salariale » en 2002 et + 14,5 % par an (soit envir +75% sur la période)
pour ceux qui y ont accédé en cours de période, contre + 2,3 % (soit +11,5% sur la période) en moyenne pour l’ensemble des salariés ayant travaillé continûment sur la période 2002-2007.


http://www.insee.fr/fr/themes/disparite_des_salaires
Dossier à télécharger ici (PDF)

Huit millions de personnes, soit 13,4 % de la population, vivaient en 2007 sous le seuil de pauvreté monétaire en France.


(908 euros par mois, correspond à 60 % du niveau de vie médian).

Les familles monoparentales, le plus souvent constituées d'une mère et de ses enfants, sont les plus touchées. 

Plus de 30 % des personnes vivant au sein d'une famille monoparentale (plus de 1,6 million de personnes) sont confrontées à la pauvreté, soit une proportion 2,3 fois plus importante que l'ensemble de la population.

A l'inverse, seuls 6,7 % des couples sans enfant vivent sous le seuil de pauvreté.

Chez les personnes vivant au sein d'un ménage immigré, le taux de pauvreté s'élève à environ 36 %, supérieur de 25 points à celui de la population
des ménages non immigrés.

On retrouve le même taux de 36,4 % dans la population de chômeurs.

"Parmi les actifs, le risque d'être pauvre est 4,7 fois moins élevé pour ceux qui sont en emploi que pour les chômeurs", relève l'Insee. "Toutefois, occuper un emploi ne met pas à l'abri de la pauvreté : 1,9 million de personnes en emploi vivent en-dessous du seuil de pauvreté".


L'étude de l'Insee ne porte que sur 2007, avant le déclenchement de la plus violente récession depuis l'après-guerre. Des premiers éléments sur 2008 seront communiqués en juillet.

Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, analyse l'étude de l'Insee qui pointe notamment que les inégalités se sont creusées par "le haut" en France entre 2004 et 2007.

Selon lui, le seuil de pauvreté (60% du revenu médian) ne correspond pas forcément à "la réalité de la société française. Ce sont les écarts de revenus en France qui sont, en soit, insupportables"

> Les revenus et le patrimoine des ménages - Insee Références - Édition 2010 :
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesa...
> "Explosion des revenus des plus riches : Ça confirme les tendances" - entretien à Libération 2 avril 2010
http://www.liberation.fr/economie/0101628206-explosion-des-revenus-...


Selon l'Insee, en 2010,

les 10% les plus aisés des ménages français concentraient ainsi 48% de la masse totale de patrimoine;

plus finement encore, les 5% les mieux dotés en détenaient 35%,

et le 1% supérieur 17%. 

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2019 :

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Réponses à cette discussion

Rémunération de banquiers Nov 2011

site origine de l'info

DEXIA

Salaires et avantages des banquiers en France avec leurs photos

Rémunération de Pierre Mariani, Président du comité de direction de Dexia

Pierre Mariani, Président du comité de direction
Rémunération fixe: 1 200 000 euros*
Rémunération variable: 600 000 euros*
Jetons de présence: 0 euro
Avantages en nature et autres: 9 411 euros
Total: 1 809 411 euros
* dont 200 000 euros de prime de fonction
** dont 40 % différés et sous condition

SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

Salaires et avantages des banquiers en France avec leurs photos

Remuneration de Frédéric Oudea, Président directeur général de la Société générale

Frédéric Oudéa, Président directeur général
Rémunération fixe: 850 000 euros
Rémunération variable: 3 200 000 euros*
Jetons de présence: 0 euro
Avantages en nature et autres: 300 000 euros**
Total: 4 350 000 euros
* dont 81% différés et sous condition de performance sur la base d’une action à 45 euros
** au titre de la rupture de son contrat de travail en 2008

CRÉDIT AGRICOLE

Salaires et avantages des banquiers en France avec leurs photos

Rémunération Jean-Paul Chifflet, Directeur général du Crédit agricole

Jean-Paul Chifflet, Directeur général (à partir du 1er mars 2010)
Rémunération fixe: 750 000 euros
Rémunération variable: 916 000 euros*
Jetons de présence: 51 000 euro
Avantages en nature et autres: 88 731 euros**
Total: 1 805 731 euros
* dont 550 000 euros différés et sous condition performance
** comprend des indemnités pour un logement de fonction

BNP PARIBAS

Salaires et avantages des banquiers en France avec leurs photos

Rémunération de Baudouin Prot, Directeur général de BNP Paribas

Baudouin Prot, Directeur général
Rémunération fixe: 950 000 euros
Rémunération variable: 1 674 053 euros*
Jetons de présence: 84 907 euro
Avantages en nature et autres: 4 055 euros
Total: 2 713 015 euros
* dont 60 % de différés

"Onze dirigeants français dépassent pour 2010 le plafond de Proxinvest de 240 SMIC annuel soit actuellement 4,6 M€ par an :

Jean-Paul Agon (L’Oréal – 10,7M€),
Bernard Arnault (LVMH – 9,7M€),
Carlos Ghosn (Renault – 9,7M€),
Bernard Charlès (Dassault Systèmes – 9,5M€),
Franck Riboud (Danone – 7,7M€),
Maurice Levy (Publicis – 6,2M€),
Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis – 6,1M€),
Arnaud Lagardère (Lagardère SCA – 4,9M€),
Henri de Castries (AXA – 4,9M€) et
Lars Olofsson (Carrefour – 4,8M€)."

http://www.liberation.fr/c/01012390002-c

Les grands patrons ont gagné 34% de plus en moyenne en 2010

La rémunération moyenne des dirigeants des grandes entreprises de l’indice boursier français CAC40 a fait un bond de 34% en 2010, à 4,11 millions d’euros, après trois années consécutives de baisse, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest.

Cette rémunération --actions et obligations comprises-- ne revient néanmoins pas à son niveau d’avant crise: la moyenne observée était de 5,7 millions en 2006, précise l’agence d’analyse de gouvernance.

La rémunération totale moyenne des présidents du CAC 40 avait baissé de 17% en 2007 puis de 25% en 2008 avant de perdre 14% l’année suivante.

Onze dirigeants français dépassent pour 2010 le plafond de Proxinvest de 240 Smics par an, soit actuellement 4,6 millions d’euros, avec en tête Jean-Paul Agon de L’Oréal (10,7 millions d’euros), le patron de LVMH Bernard Arnault (9,7 millions d’euros) et Carlos Ghosn (Renault: 9,7 millions d’euros).

Les suivants sont Bernard Charlès (Dassault Systèmes: 9,5 millions), Franck Riboud (Danone: 7,7 millions), Maurice Levy (Publicis: 6,2 millions), Christopher Viehbacher (Sanofi-Aventis: 6,1 millions).

Arnaud Lagardère, de Lagardère SCA, a une rémunération totale de 4,9 millions d’euros, tout comme Henri de Castries d’AXA. Lars Olofsson, patron de Carrefour, affiche 4,8 millions d’euros.

Ces rémunérations valorisent les stocks options et actions gratuites (30% de la rémunération totale) à la date d’attribution et ne tiennent donc pas compte de la chute des cours enregistrée depuis. Elles ne prennent pas en compte les régimes de retraite supplémentaire.

«La transparence des grandes sociétés françaises et la lisibilité des performances est inférieure à celle observée dans les pays où les dirigeants sont responsables de leur politique de rémunération devant l’assemblée générale des actionnaires», note Proxinvest.

«Le patronat, qui entend définir seul les règles françaises de bonne gouvernance, s’oppose encore à la légitimation de la rémunération devant l’assemblée des actionnaires», remarque Proxinvest, qui appelle à un vote annuel sur la rémunération.

Hors CAC 40, les présidents exécutifs des 80 autres sociétés de l’indice SBF 120, qui comprend le CAC 40 et les 80 valeurs les plus liquides du premier marché, ont vu leur rémunération totale atteindre 2,08 millions d’euros, en hausse de 31% en 2010.

(AFP)


Malgré la crise, la rémunération des grands patrons du CAC 40, qui s’était déjà envolée en 2010, a continué à progresser légèrement en 2011, se maintenant à un niveau élevé par rapport aux autres pays européens, a indiqué mardi le cabinet Proxinvest.

Cette rémunération –qui regroupe notamment le salaire fixe, les bonus, les actions gratuites, les options et les indemnités de départ versés au dirigeant– a atteint en moyenne 4,2 millions d’euros l’année dernière contre 4 millions en 2010.

« L’indice CAC 40 a pourtant sur la même période perdu 17% de sa valeur », relève Loïc Dessaint, directeur associé de Proxinvest, spécialisée dans la gouvernance des entreprises.

La France se situe à la sixième place en Europe derrière le Royaume-Uni, l’Allemagne, l’Espagne, la Suisse et l’Italie.

La rémunération moyenne d’un patron du CAC 40 reste toutefois loin de son niveau d’avant crise: la moyenne observée était de 5,7 millions en 2006.

Quatorze dirigeants français ont dépassé en 2011 un plafond établi par Proxinvest de 240 Smic annuel soit actuellement 4,6 millions d’euros.

Maurice Levy (Publicis) a été l’année dernière le mieux payé (19,6 millions d’euros) grâce notamment au versement anticipé de plusieurs bonus, suivi par Carlos Ghosn (Renault, 13,3 millions d’euros), Bernard Charlès (Dassault Systèmes, 10,9 millions), le patron de LVMH Bernard Arnault (10,8 millions d’euros) et Jean-Paul Agon (L’Oréal, 7,7 millions).

Ces rémunérations ne prennent notamment pas en compte les régimes de retraite supplémentaire dont bénéficient certains grands patrons.

Renault a tenu à apporter une précision sur la rémunération de M. Ghosn.

« La rémunération de M. Ghosn, au titre de PDG de Renault, est de 2,8 millions d’euros. Mais le reste vient de Nissan qui, Renault tient à le rappeler, n’appartient pas au CAC 40″, indique le constructeur.

Selon Proxinvest, M. Ghosn a touché –en tant que PDG de Nissan– 8,93 millions d’euros.

De manière générale, « la politique de rémunération des grandes sociétés françaises manque de transparence et est beaucoup trop court-termiste. Il faut absolument étudier la performance d’un dirigeant sur au moins trois années pleines », note le cabinet.

Dans le détail, pour la première fois en 2011 le salaire fixe moyen des dirigeants du CAC 40 a franchi le million d’euros.

Les bonus annuels ont pour leur part baissé de 8,6%, mais ils se maintiennent à un niveau élevé (124% du salaire fixe en moyenne).

Tous les grands patrons français ne sont pas logés à la même enseigne.

En moyenne un dirigeant du SBF 80 (peloton des 80 entreprises qui suit les 40 plus grandes capitalisations boursières) est deux fois moins rémunéré qu’un dirigeant du CAC 40 avec 2,06 millions d’euros (contre 2,1 en 2010).

Carlos Ghosn : revenu 2013 - Article de Marianne
Monsieur Ghosn devrait gagner en 2013 plus de 12 millions d’euros, en incluant ces émoluments impériaux comme Pdg de Nissan, soit un revenu journalier – oui, oui, journalier – de 33 000 euros.
En renonçant à toucher cette année 430 000 euros de variable, il va devoir se contenter de 31 800 euros/jour...!!

Carlos Ghosn : l’affront

Vendredi 15 Février 2013



Le patron de Renault a fait un geste sur son salaire. Qui ressemble fort à un bras d’honneur…


PRM/SIPA
PRM/SIPA
Il y a quelques années, les gazettes françaises et japonaises l’avaient surnommé « le samouraï » pour la maestria quasi militaire avec laquelle il avait redressé Nissan. Un titre largement usurpé : les samouraïs avaient un sens du devoir qui pouvaient les mener jusqu’au sacrifice suprême. Pas Carlos Ghosn. En guise de sacrifice, le ci-devant patron de Renault-Nissan se fend d’une aumône : il vient d’annoncer qu’il acceptait de reporter 30 % de son salaire variable au 31 décembre 2016, sous réserve que l’accord de compétitivité qu’il veut imposer aux salariés de Renault soit validé par les syndicats.

Un accord qui prévoit 8 260 suppressions de postes – en théorie sans fermeture d’usine ni licenciements secs – ainsi que le gel des salaires et l’allongement du temps de travail des ouvriers. Comprenons bien : Monsieur Ghosn devrait gagner en 2013 plus de 12 millions d’euros, en incluant ces émoluments impériaux comme Pdg de Nissan, soit un revenu journalier – oui, oui, journalier – de 33 000 euros.

En renonçant à toucher cette année 430 000 euros de variable, il va devoir se contenter de 31 800 euros/jour. Le plus fort, c’est qu’il n’y renonce même pas : il diffère seulement dans le temps le versement de cette somme. S’il tient sa promesse de ne pas faire de plan social, il récupérera cette partie de son bonus. Les Japonais, qu’il connaît bien, fuient rarement leurs responsabilités : lorsqu’ils ont fauté, ils démissionnent. Monsieur Ghosn se prive temporairement de 3,5 % de son salaire. C’est un autre choix. 

Quand le premier classement Forbes a été publié l'ensemble de la la liste des milliardaires représentaient 125 Mds de dollars maintenant c'est 5400 Mds... (en Dollars constant)

S'ils vivaient tous dans le même pays ce pays serait la quatrième puissance économique mondiale devant le Japon...

A part ça les inégalités n'ont pas progressé...

Article "Le monde", semaine du 4-9 mars 2013

 

Origine de l'article : Qui s’enrichit pendant la crise ?  26 février 2013

 

Entre 2008 et 2010, les 10 % les plus pauvres ont perdu 520 millions d’euros, alors que les 10 % les plus riches se sont enrichis de 14 milliards.

 

2008-2010 : les riches plus riches

La crise n’empêche pas que la France continue à s’enrichir.

Entre 2008 et 2010 (dernière année connue), le revenu global des ménages, après impôts et prestations sociales, s’est accru de 23,8 milliards d’euros, inflation déduite. Si la richesse était équitablement répartie, chaque tranche de 10 % aurait donc dû recevoir 2,4 milliards, soit un hausse de 1,7 %. Mais cette richesse a été captée par une minorité.

Entre 2008 et 2010, les 10 % les plus pauvres (ils touchent moins de 870 euros par mois pour une personne seule [1]) ont vu la masse globale de leurs revenus baisser de 519 millions d’euros, soit -1,1 %. Pendant ce temps, les 10 % les plus riches (au moins 3 000 euros de revenu par mois pour une personne seule) ont accru leurs revenus de 14 milliards sur cette même période, soit +4,3 %. La tranche comprise entre les 10 % et les 20 % les plus pauvres (entre 870 et 1 080 euros de revenus mensuels) a connu la plus grosse perte : -1,5 milliard (-2%).

Les 30 % les plus pauvres n’ont rien perçu de l’enrichissement du pays entre 2008 et 2010 : ils touchent au total 3,2 milliards d’euros en moins... Les 10 % les plus riches en ont obtenu 59%, et les 30 % les plus aisés (à partir de 2 000 euros par mois pour une personne seule) 96 %.

2008-2010 : qui s'est enrichi ?
Données après impôts et prestations sociales
Evolution entre 2008-2010 (millions d'euros) Evolution 2008-2010 en %
Les 10 % les plus pauvres -519 -1,1
Entre les 10 % et les 20 % -1 467 -2
Entre les 20 % et les 30 % -1 229 -1,4
Entre les 30 % et les 40 % 306 0,4
Entre les 40 % et les 50 % 1 926 1,8
Entre les 50 % et les 60 % 788 0,6
Entre les 60 % et les 70 % 2 402 1,8
Entre les 70 % et les 80 % 4 135 2,6
Entre les 80 % et les 90 % 4 705 2,5
Les 10 % les plus riches 14 034 4,3
Richesse totale 23 785 1,7
La première colonne indique l'évolution en millions d'euros du revenu global de l'ensemble d'une tranche de 10 % de la population. La seconde indique l'évolution en %.
Source : Calculs de l'Observatoire des inégalités d'après l'Insee

La répartition du revenu depuis 10 ans

Les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,5 % de l’ensemble du revenu global en 2010, contre 24,9 % pour les 10 % les plus riches.

Au cours des dix dernières années, la répartition s’est déformée au profit des plus aisés, qui recevaient 23,5 % du revenu total en 2000.

Au cours des dix dernières années, le revenu total des ménages a augmenté de 218 milliards, dont 70,6 milliards (un tiers de l’ensemble) est revenu aux 10 % les plus favorisés, contre 4,1 milliards (2 % de l’ensemble) aux 10 % les moins favorisés.

Les 30 % les plus pauvres ont touché 12 % de l’ensemble et les 30 % les plus riches 55 %...

La répartition du revenu global en France par niveau de vie
Unité : %
Part du total
en % / 2000
Part du total
en % / 2010
Revenus perçus
en milliards d'euros /2010
10 % les plus bas 3,8 3,5 48,1
entre 10 et 20 % 5,3 5,2 71,5
entre 20 et 30 % 6,3 6,2 85,3
entre 30 et 40 % 7,2 7,2 99,1
entre 40 et 50 % 8,1 8,1 111,4
entre 50 et 60 % 9,1 9,0 123,8
entre 60 et 70 % 10,3 10,1 139
entre 70 et 80 % 11,9 11,7 161
entre 80 et 90 % 14,4 14,1 194
entre 90 et 100 % 23,5 24,9 342,6
Lecture : en 2010, les 10 % les plus pauvres reçoivent 3,5 % de la richesse nationale ce qui représente 48,1 milliards d'euros.
Source : Calculs de l'Observatoire des inégalités d'après Insee, Enquête revenus fiscaux

[1] Après impôts et prestations sociales.

Pourquoi le nombre de super riches augmente-t-il ? (origine de l'article)

Pour eux, la crise est déjà finie.

Les «super riches» sont de plus en plus nombreux, et leur patrimoine augmente.

Selon une étude publiée le 6 mars par un spécialiste de l'immobilier de luxe Knight Frank, 190 000 personnes dans le monde disposeraient d'un patrimoine supérieur à 30 millions de dollars.

Un nombre en hausse de 5% par rapport à l'année dernière, et qui devrait bondir de 50% dans les dix prochaines années. La semaine dernière déjà, le traditionnel classement des milliardaires publié par le magazine Forbes en dénombrait 1 426 dans le monde début 2013, soit 200 de plus que l'an dernier. 

Comment expliquer cette tendance, qui semble contradictoire avec le marasme économique persistant ? D'une part, par le nombre croissant de fortunes basées dans les pays en développement. Certes, la crise n'a pas épargné ces derniers : la Chine, l'Inde et le Brésil voient leur activité ralentir, notamment en raison de la baisse de la demande occidentale. Mais, quand les Etats-Unis et l'Europe en sont à prier pour quelques dixièmes de points de croissance supplémentaires, celle-ci se monte encore à 7,8% pour l'Empire du milieu en 2012. 

Le développement de ces nouvelles puissances renforce une classe de très riches entrepreneurs, self made men ou héritiers des affaires familiales. Une dynamique qui devrait s'amplifier dans les prochaines années : selon l'étude de Knight Frank, le nombre de patrimoines supérieurs à 30 millions de dollars devrait s'accroître de 88% en Asie et en Amérique latine d'ici à 2022, contre «seulement» 31% en Europe et 32% en Amérique du Nord.

Comme un symbole, le mexicain Carlos Slim supplante depuis quelques années l'américain Bill Gates en tant que personne la plus riche du monde.

Inégalités

A en croire l'étude, toutefois, la crise actuelle n'empêche pas les riches occidentaux de renforcer leurs positions. Une grande partie de l'explication tient à l'origine de leur richesse. Contrairement à la grande majorité de la population, ce sont essentiellement les revenus du patrimoine, et non du travail, qui abondent celle-ci.

Selon l'Insee, en 2010,

les 10% les plus aisés des ménages français concentraient ainsi 48% de la masse totale de patrimoine;

plus finement encore, les 5% les mieux dotés en détenaient 35%,

et le 1% supérieur 17%.  

 

Répartition de la masse totale de patrimoine entre les ménages :

Source : Insee, enquête Patrimoine 2009-2010

Or, les placements financiers occupent une place importante à l'intérieur de ce patrimoine, explique Guillaume Daudin, professeur d'économie à l'Université Dauphine : «Comme les Bourses sont reparties, tout ces gens qui ont beaucoup de capital profitent à plein de l'augmentation du prix des actifs.» Depuis un an, en effet, le CAC 40 a gagné 9,7%, Londres 10%, le Dow Jones américain 11,4%. Tirant vers le haut les portefeuilles financiers des super riches. A contrario, le nombre de milliardaires et leur fortune totale avaient nettement reculé en 2008, dans la foulée de la chute des marchés. 

Selon l’Insee, la concentration du patrimoine s’est accentuée en France sur la période 2009-2010. Un phénomène similaire s’observe aux Etats-Unis ou dans les pays en développement, même si les proportions en sont très variables. Une inégalité croissante que dénonçaient notamment les mouvements des «Indignés», à New York ou à Madrid, attaquant le «1%» au nom des «99%».

Les 500 premières fortunes de France se sont enrichies de 25% en un an 
Le classement annuel de « Challenges » des 500 personnes les plus riches atteint une fortune cumulée record de 330 milliards d’euros, soit 16% du PIB de la France.
 
Xavier Niel, le patron de Free, atteint cette année la dixième position du classement avec une fortune de 5,9 milliards. – AFP

Les 500 premières fortunes de France ne connaissent pas la crise et ont même vu leur richesse globale augmenter de près d’un quart en un an, rapporte l’hebdomadaire Challenges à paraître jeudi. Son montant s’établit à 330 milliards d’euros et n’a jamais été aussi élevé depuis 1996, année où Challenges a lancé le classement des « 500 ».

Il a quadruplé en une décennie et représente 16% du produit intérieur brut du pays.

Il compte aussi pour 10% du patrimoine financier des Français, « soit un dixième de la richesse entre les mains d’un 100 millième de la population », affirme Challenges.

Ce groupe de 500 compte 55 milliardaires, 10 de plus que l’année dernière, précise l’hebdomadaire.

Les dix premiers sont…

Les dix premiers du classement ont vu leur fortune croître de 30 milliards en douze mois, à 135 milliards (40% du total).

En tête de liste /

- Bernard Arnault PDG de LVMH (et propriétaire des Echos), affiche une fortune de 24,3 milliards d’euros, en hausse de 3,1  milliards.

- Il est suivi de l’héritière de l’Oréal, Liliane Bettencourt, avec une fortune de 23,2 milliards, qui a fait un bond de 7,9 milliards.

- Gérard Mulliez, du groupe de distribution Auchan, arrive non loin derrière avec 19 milliards (+ 1 milliard),

- suivi de Bertrand Puech (Hermès) dont la richesse s’est maintenue à 17,4 milliards.

Les suivants sont :

- Serge Dassault, du groupe industriel Marcel Dassault (12,8 milliards d’euros),

- François Pinault (Kering, 11 milliards),

- Vincent Bolloré (Bolloré, 8 milliards),

- le « roi de la bière et du vin » Pierre Castel (7 milliards), qui fait cette année son entrée dans le Top-10,

- Alain Wertheimer de Chanel (7 milliards), lui aussi nouveau membre du club des 10.

Enfin le dernier du Top-10 est le fondateur de l’opérateur Free, Xavier Niel,

entré dans le classement des 500 plus grandes fortunes de France en 2003 avec 80 millions d’euros et qui pèse actuellement plus de 70 fois plus (5,9 milliards).

Source : Les Echos

- See more at: http://actuwiki.fr/eco/31180/#sthash.mVspdOqO.rN3GCC9x.dpuf

Dexia augmente ses dirigeants de 30%!

origine de l'info :

Trois dirigeants de la banque franco-belge en cours de démantèlement Dexia ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an, révèle le Journal du Dimanche.

les salaires du directeur financier, du responsable des risques et du secrétaire général ont été fortement augmenté - AFP
les salaires du directeur financier, du responsable des risques et du secrétaire général ont été fortement augmenté - AFP

Le dossier de la chute de la banque franco-belge Dexia n'en finit pas. E alors que l'établissement enchaîne toujours des pertes, le Journal du Dimanche révèle que trois dirigeants de la banque en cours de démantèlement ont vu leur salaire augmenter de 30% au 1er janvier, à 450.000 euros par an. Selon la direction de Dexia, interrogée par le journal, la liquidation des prêts au bilan de la banque "nécessite des compétences pointues".

Nommés mi-décembre au comité de direction de la banque, le directeur financier Pierre Vergnes, le responsable des risques Marc Brugière et le secrétaire général Johan Bohets ont vu leur rémunération passer de 340.000 euros à 450.000 euros, précise le JDD sans citer ses sources. Ces salaires sont comparables à ceux des dirigeants du Crédit Agricole ou des Caisses d'épargne.

Pierre Vergne et Marc Brugière remplacent Philippe Rucheton, qui était payé 500.000 euros, et Claude Piret, qui était payé 480.000 euros, indique le JDD.

Une faillite qui a coûté 6,6 milliards d'euros à la France

Dexia est détenue à 44% par la France et à 50% par la Belgique, où les salaires de dirigeants d'entreprise publique sont respectivement plafonnés à 450.000 et 290.000 euros par an, rappelle le journal.

Sauvé de la faillite par les Etats belge et français à l'automne 2008, le groupe Dexia a été durement frappé par la crise de la dette, ce qui a rendu nécessaire un second sauvetage en octobre 2011. Selon la Cour des comptes, les déboires de la banque ont coûté 6,6 milliards d'euros à la France.

Source AFP

Les plus gros gains financiers de 2013

Origine de l'article :
Le milliardaire Warren Buffett figure en tête des plus gros gains financiers de 2013: il aurait touché 37 millions de dollars par jour au courant de l'année écoulée.


PAR MATTHIEU HOFFSTETTER

L'Oracle d'Omaha n'a pas perdu la main: au courant de l'année 2013, sa fortune a largement crû, avec des gains estimés à 37 millions de dollars par jour. Warren Buffett se situe ainsi au sommet du classement mondial des gains financiers en 2013.

Au total, il aura gonflé son portefeuille de 12,7 milliards de dollars sur l'année, passant de 46,4 à 59,1 milliards de dollars de fortune entre début janvier et fin décembre. Ces revenus ont été issus de la stratégie de diversification de ses participations, le célèbre investisseur ayant développé un conglomérat très diversifié, allant de la finance à la technologie. Il est désormais loin le temps où celui qui allait devenir le CEO de Berkshire Hathaway vendait des chewing-gums et des sodas. Désormais, Warren Buffett se situe dans le top 5 mondial des personnes les plus riches.

Celui qui domine ce classement depuis quelques années désormais, Bill Gates, a quant à lui gagné 11,5 milliards de dollars au courant de l'année écoulée. Soit 31 millions de dollars supplémentaires par jour. Le fondateur de Microsoft, désormais engagé avec sa femme Melinda dans leur fondation qui oeuvre en faveur de l'accès aux soins et à l'éducation pour les habitants des pays en développement, se trouvait au 31 décembre à la tête d'une fortune estimée à 72,6 milliards de dollars.

Les jeunes loups du net en force
Pour compléter ce podium 100% américain, direction Las Vegas. La troisième personne ayant enregistré les gains les plus élevés en 2013 est Sheldon Adelson, CEO de Las Vegas Sands et propriétaire de plusieurs casinos. Celui qui a commencé comme vendeur de journaux dans les rues de Boston à l'âge de douze ans aurait touché 11,4 milliards de dollars en 2013, soit 31 millions de dollars de gains par jour. De quoi très largement conforter sa place de douzième homme le plus riche au monde avec 35,3 milliards de dollars.

Les deux places suivantes sont squattées par des représentants de la jeune garde de l'économie du net: Jeff Bezos, fondateur et CEO d'Amazon, a gagné 11,3 milliards de dollars en 2013, soit plus de 30 millions de dollars par jour; Mark Zuckerberg, fondateur et CEO de Facebook, a engrangé pour sa part 10,5 milliards de dollars au cours de l'année écoulée, soit près de 29 millions de dollars par jour.

Pour trouver le premier non-Américain, il faut aller au 6e rang du classement avec Masayoshi Son, fondateur et CEO de Softbank. L'homme le plus riche du Japon a perdu des sommes faramineuses lors de l'éclatement de la bulle internet en 2000, mais il a su se refaire depuis et a gagné 10,3 milliards en 2013, soit 28 millions de dollars par jour.

Juste derrière lui se situe Sergei Brin, le cofondateur de Google. L'an dernier, il a engrangé 9,3 milliards de dollars, soit 25,5 millions de dollars par jour. Il est évidemment accompagné de son acolyte Larry Page, qui a enregistré les mêmes gains l'an dernier.

Carl Icahn a vu sa stratégie récompensée
Deuxième Asiatique du top 10: Lui Che Woo, un Chinois (de Macao) dont la famille a monté un gigantesque empire dans le domaine du jeu et des loisirs, le Galaxy Entertainment Group. En 2013, il a enregistré 8,3 milliards de dollars de rentrées financières, soit 22,7 millions de dollars par jour.

Pour clore ce top 10, place à un investisseur redouté de toutes les grandes entreprises cotées en bourse: Carl Icahn. Le financier, à la tête d'Icahn Entreprise, a multiplié les opérations offensives au cours des derniers mois. Résultat des courses: 7,2 milliards de revenus en 2013, soit 19,7 millions de dollars par jour.

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