Pour une démocratie directe locale
Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties
Les 27, 28, 29 juillet nous fêtons l'anniversaire des "Trois Glorieuses".
Le 28 c'est le commencement de la révolution populaire avec 10 000 insurgés qui pillent les armuriers en chantant " La Marseillaise " pendant que le centre et l'est de la Capitale sont hérissés de barricades.
Ce jour là le drapeau tricolore est hissé sur Notre-Dame de Paris et sur l'Hôtel de Ville conquis par les insurgés.
Jean-François Copé, lui, fête à sa manière la révolution française en expliquant aux auditeurs de France Inter, le 20 juillet, les dégâts qu'elle a engendrés dans la société française et que nous payons encore deux cent vingt ans plus tard. «le ah ça ira, çà ira,n'est plus d'époque: les temps sont passés»; «la révolution a fait beaucoup de mal et a fracturé la société», déclare-t-il suite à une question d'un auditeur sur sa prise de position sur la nuit du 4 août.
Jamais depuis longtemps un dirigeant politique de droite n'a été aussi loin dans l'éreintage de la matrice de notre république, qui fait partie du patrimoine de la société politique.
Une certaine façon de bafouer la mémoire du peuple, toujours très présente dans les têtes et les coeurs.
Au fond, on doit remercier Jean-François Copé pour cet acte de véritable courage politique : en pleine affaire Bettencourt, il était bon de rappeler que l'UMP penche vraiment du côté des privilégiés d'aujourd'hui et que le parti du Président est tout prêt à renouer avec de Maistre, non pas Patrick mais son ancêtre Joseph, chantre anti-révolutionnaire du XIX° siècle.
La vision de la société française en « Copéscope » est assez simple. Il n'y a plus de privilégiés mais des gens qui ont mérité ce qui leur arrive (même si ce qui leur arrive de bien provient, en dernière analyse, du fait d'être bien né). Et face à cette élite méritocratique se dresse un peuple d'idiots plus ou moins intoxiqués par des médias de gauche.
Jean-François Copé - France Inter par franceinter
Enregistrement de Jean-François Copé, président du groupe UMP à l'Assemblée nationale qui répond aux questions des auditeurs et d'Eric Delvaux (08h40 - 20 juillet 2010).
Le passage concernant la position de Jean-François Copé sur la Révolution Française commence vers les 7mn 10
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