Janvier 2016, Selon Oxfam, 62 personnes possèdent désormais autant que la moitié la plus pauvre de la population mondiale. Elles étaient encore "388 il y a cinq ans", selon l'ONG britannique, elles étaient 80 l'an dernier.
En 2007, 1 % des salariés à temps complet, les mieux rémunérés du secteur privé, perçoivent un salaire annuel moyen de 215 600 euros : ce sont les très hauts salaires. C’est sept fois plus que la moyenne des salariés à temps complet.
Ce sont principalement des dirigeants d’entreprise, des professionnels de la finance ou des commerciaux. Relativement plus âgés que les autres salariés, ils travaillent majoritairement en Île-de-France et habitent souvent dans l’Ouest parisien. Même si la proportion de femmes au sein de cette population s’accroît, elle reste modeste (13 %).
Les très hauts salaires qui avaient déjà un emploi en 2002, ont bénéficié, au cours des cinq années
suivantes, d’augmentations substantielles : + 5,8 % par an (soit envir +30% sur la période), en moyenne et en euros constants, pour ceux qui étaient déjà « au top de la hiérarchie salariale » en 2002 et + 14,5 % par an (soit envir +75% sur la période)
pour ceux qui y ont accédé en cours de période, contre + 2,3 % (soit +11,5% sur la période) en moyenne pour l’ensemble des salariés ayant travaillé continûment sur la période 2002-2007.
http://www.insee.fr/fr/themes/disparite_des_salaires
Dossier à télécharger ici (PDF)
Huit millions de personnes, soit 13,4 % de la population, vivaient en 2007 sous le seuil de pauvreté monétaire en France.
(908 euros par mois, correspond à 60 % du niveau de vie médian).
Les familles monoparentales, le plus souvent constituées d'une mère et de ses enfants, sont les plus touchées.
Plus de 30 % des personnes vivant au sein d'une famille monoparentale (plus de 1,6 million de personnes) sont confrontées à la pauvreté, soit une proportion 2,3 fois plus importante que l'ensemble de la population.
A l'inverse, seuls 6,7 % des couples sans enfant vivent sous le seuil de pauvreté.
Chez les personnes vivant au sein d'un ménage immigré, le taux de pauvreté s'élève à environ 36 %, supérieur de 25 points à celui de la population
des ménages non immigrés.
On retrouve le même taux de 36,4 % dans la population de chômeurs.
"Parmi les actifs, le risque d'être pauvre est 4,7 fois moins élevé pour ceux qui sont en emploi que pour les chômeurs", relève l'Insee. "Toutefois, occuper un emploi ne met pas à l'abri de la pauvreté : 1,9 million de personnes en emploi vivent en-dessous du seuil de pauvreté".
L'étude de l'Insee ne porte que sur 2007, avant le déclenchement de la plus violente récession depuis l'après-guerre. Des premiers éléments sur 2008 seront communiqués en juillet.
Louis Maurin, directeur de l'Observatoire des inégalités, analyse l'étude de l'Insee qui pointe notamment que les inégalités se sont creusées par "le haut" en France entre 2004 et 2007.
Selon lui, le seuil de pauvreté (60% du revenu médian) ne correspond pas forcément à "la réalité de la société française. Ce sont les écarts de revenus en France qui sont, en soit, insupportables"
> Les revenus et le patrimoine des ménages - Insee Références - Édition 2010 :
http://www.insee.fr/fr/publications-et-services/sommaire.asp?codesa...
> "Explosion des revenus des plus riches : Ça confirme les tendances" - entretien à Libération 2 avril 2010
http://www.liberation.fr/economie/0101628206-explosion-des-revenus-...
Selon l'Insee, en 2010,
les 10% les plus aisés des ménages français concentraient ainsi 48% de la masse totale de patrimoine;
plus finement encore, les 5% les mieux dotés en détenaient 35%,
et le 1% supérieur 17%.
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2019 :