Pour une démocratie directe locale
Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties
Une fois n'est pas coutume, je vous glisse un texte de l'auteur Sandra Rabec, qui tente ici une esquisse de ce que nous pourrions appeler "le réel" de notre société française.
Sous le ton de la fiction, elle produit un essai de description sommaire de ce que nous appelons notre réalité et qui pour ceux qui sont déconnectés et sevrés sera limpide comme l'eau d'une source et les autres auront l'impression d'une eau plus ou moins trouble telle une eau de roche plus ou moins saturée.
Une société des moins démocratique et qui nécessite que nous en discutions collectivement avec nos voisins afin d'ouvrir les yeux ensemble sur le chemin à parcourir pour conquérir notre émancipation et liberté.
Origine du texte , 13 juillet 2019
J'ai vu un film incroyable hier !
-
C'était une société qui cherchait à affaiblir les énergies individuelles des uns et des autres pour diminuer leur capacité de réaction et rendre leur rébellion impossible.
-
Pour cela, le but était d'augmenter leur niveau de stress et qu'ils aient un faible niveau d'énergie physique et mentale.
Leur survie économique était donc rendue de plus en plus difficile et précaire avec une grosse pression économique sur eux. Leurs environnements de vie urbains étaient créés de manière de plus en plus laide et déhumanisée d'où la nature était complètement absente.
-
Les conditions dans les transports étaient maintenues stressantes et on maintenait la violence urbaine.
La pollution aussi était maintenue rendant les gens à demi-malades grâce aussi à une alimentation industrielle morte et on aggravait leur état avec les effets secondaires des médicaments censés les soigner. Les deux industries agro-alimentaire et pharmaceutique se donnaient la main pour créer cela et les populations financaient via les systèmes d'assurance-maladie.
-
Je dois dire que ce film était vraiment difficile.
Dans cette histoire, la société en question autorisait la consommation de somnifères et de tranquilisants, et d'alcool sans restriction. A la fin, l'espace aussi était saturé de rayonnements électromagnétiques nuisibles au fonctionnement du cerveau...
---
L'autre jour, je vous ai dit avoir vu un film incroyable dont je vous reparlerais peut-être. Alors voici.
-
Dans ce film, c'était une société vraiment incroyable.
-
Le but de cette société était d'empêcher le public de réfléchir et de se poser intelligemment des questions sur sa condition et sur la manière dont la société était organisée et dirigée. L'objectif était de rendre les gens plus facilement manipulables en affaiblissant leurs capacités d'analyse et de sens critique.
-
Pour arriver à cela, des programmes TV débilitants étaient diffusés massivement. Les informations et connaissances importantes étaient noyées dans un flot d'informations insignifiantes pour finalement disparaître totalement. C'était la censure par le trop-plein d'informations.
-
Les loisirs de masse abêtissants étaient très développés tandis que l'on encourageait la consommation de tranquillisants et de somnifères. La consommation d'alcool était autorisée sans restriction et toujours très accessible aux plus défavorisés.
-
Tout était fait pour que l'éducation donnée aux couches dites "inférieures" soit du plus bas niveau possible. Le budget de l'instruction publique était réduit et on laissait se développer dans les écoles des conditions de chaos et d'insécurité qui rendaient impossible un enseignement de qualité.
-
La diffusion de connaissances scientifiques, de concepts puissants d'économie, de sociologie ou de philosophie était limitée. On parlait au public de technologie plutôt que de science.
-
Le but était de rendre efficace une arme silencieuse qui opérait à partir de données obtenues d'un public docile et par des moyens légaux. La diversion était la stratégie première.
-
La méthode la plus simple pour cela était de gagner le contrôle du public et de le maintenir, d'un côté, ignorant des principes basiques des systèmes, tout en le gardant dans la confusion, désorganisé et distrait avec des sujets sans importance réelle, de l'autre côté.
-
Dans ce film, on voyait donc comment on décourageait l'activité des esprits en sabotant leurs activités mentales, en fournissant des programmes d'éducation de basse qualité en maths, logique, design des systèmes ou économie et en décourageant la créativité.
-
On encourageait aussi leurs émotions en augmentant leur ego-centrisme et les barrages constants de violence, guerre et sexe dans les médias ou en leur donnant en excès ce qu'ils désiraient (junk-food), tout en les privant de ce dont ils avaient réellement besoin.
-
En soumettant le public ainsi à des distractions, cette société était capable de déplacer leurs pensées de leurs besoins personnels vers des priorités extérieures hautement fabriquées (loisirs, écrans de toutes sortes, centres commerciaux, jeux à grande échelle...)
-
Tout ceci avait pour unique but de prévenir leur intérêt éventuel et leur découverte possible des armes silencieuses et de la technologie d'automatisation sociale.
-
Cette société avait pour précepte que plus la confusion était grande, plus le profit l'était. Ainsi créait-on des problèmes pour ensuite offrir des solutions.
-
C'était une guerre tranquille avec des armes silencieuses. Ces armes tiraient des situations au lieu de balles, propulsées par le traitement des données, au lieu d'une réaction chimique, tirant leur origine d'octets d'informations, au lieu de grains de poudre, à partir d'un ordinateur, au lieu d'un fusil, manipulé par un programmeur, au lieu d'un tireur d'élite, sous les ordres d'un banquier, au lieu d'un général d'armée.
-
L'ambiance était incroyable et, dans ce film, les gens ne pouvaient pas comprendre cette arme et donc ne pouvaient pas croire qu'ils étaient attaqués et soumis par une arme.
-
Instinctivement, les gens sentaient que quelque chose n'allait pas, mais en raison de la nature technique de l'arme silencieuse, ils ne pouvaient exprimer leur sentiment d'une façon rationnelle ou prendre en main le problème avec intelligence. Ils ne savaient pas comment crier à l'aide et encore moins comment s'associer avec d'autres pour se défendre.
-
L'arme silencieuse était appliquée graduellement. Les gens s'ajustaient, s'adaptaient à sa présence, apprenaient à tolérer ses répercussions sur leurs vies... jusqu'à ce que la pression (psychologique via économique) devienne trop grande et qu'ils s'effondrent.
-
Cette arme silencieuse était comme une arme biologique qui attaquait la vitalité, les options, la mobilité des individus de cette société, en connaissant, en comprenant et en attaquant leurs sources d'énergie sociales et naturelles, ainsi que leurs forces et faiblesses physiques, mentales et émotionnelles.
SA*RA
Vues : 162
Balises :
Bienvenue dans
Pour une démocratie directe locale
© 2024 Créé par tinsmar. Sponsorisé par
Vous devez être membre de Pour une démocratie directe locale pour ajouter des commentaires !
Rejoindre Pour une démocratie directe locale