Pour une démocratie directe locale

Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties


Dans la question de l'immigration et l'accueil de non nationaux sur le territoire français ou européen s'entre-choquent plusieurs échelles de temps et des conditions humaines très variées.

Je pars toujours de l"idée qu'un humain est dans la majorité des cas plus heureux de pouvoir rester proche de l'endroit où il est né que de partir, fuir une situation inhumaine vécu chez lui.

Mon père a du fuir une dictature, et je me souviens de l'angoisse que c'était pour l'enfant que j'étais lors du renouvellement de sa carte de séjour.

Quand je le voyais rentrer dans le bâtiment administratif, je craignais de ne pas le voir ressortir.

Aujourd'hui, je me dis qu'on peut accueillir honnêtement des humains en fonction de la capacité qu'à le territoire à pouvoir le nourrir, lui offrir le partage d'une éducation populaire et la possibilité d'une activité sociale qui lui permette de participer honnêtement à la vie de la cité et pourquoi pas l'aider à repartir chez lui lorsqu'il en aura le désir.

Pour parvenir à ce projet politique que je viens de formuler dans cette dernière phrase, ça passe par la refonte de :

- notre système de prédation dit système d'approvisionnement en matière première nourriture, matériaux etc..

- refonte de la conception du travail qui disparaît au profit d'une activité sociale où la notion de rentabilité disparaît,

- et donc où la question de la production et du partage de la richesse produite doit être redéfini (notion de PIB et autres indicateurs).

A mon sens un nouveau projet de république doit tenir compte de paramètres qui répondent par effet domino au travers et dérives observés aujourd'hui.

Pointer du doigt un symptôme (ex : immigration) et essayer de lui trouver une solution dans le contexte actuel ne répond pas à mon sens aux objectifs de groupe qu'est cette nation.

Groupe : pour Citoyen en Réseau Pour une Nouvelle République

Les articles qui suivent sont issus d'un document d'EELV Drôme .. merci à eux..

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Réponses à cette discussion

Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur ...l'immigration

On entend dans le cadre de cette campagne électorale (2012) beaucoup de contre-vérités sur l’immigration qui sont quelques fois difficiles à contre dire par manque d’éléments factuels. Il existe un hiatus entre la réalité de l’immigration et la perception de la population de ce phénomène.


C’est pourquoi nous avons ressenti la nécessité de rédiger quelques arguments pour combattre les
idées reçues les plus fréquentes sur l’immigration.


1. Attention aux amalgames ! Ils sèment - souvent volontairement - la confusion dans les esprits.


- Un immigré : Personne née étrangère à l’étranger et vivant en France. Il peut être étranger ou devenu français par naturalisation. Donc à ne pas confondre avec les étrangers, qui ne sont pas nécessairement des immigrés, car certains sont nés en France,
- Un « sans papier » : Etranger vivant en France sans avoir obtenu le droit à un titre de séjour, mais qui est « visible », travaille la plupart du temps et a, souvent, des enfants scolarisés. Ce n’est donc pas un clandestin, qui lui vit en marge et se soustrait à la surveillance,
- Un demandeur d’asile : Etranger ayant fui son pays en raison de persécutions, qui demande à rester en France. Il devient un « réfugié », si sa demande est acceptée, un « débouté », si elle est refusée,
- Un français issu de l’immigration : personnes françaises dont les parents sont des immigrés, né en France, devenu français par choix à l’âge de 18 ans, et pourtant encore perçu comme étranger.

Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur ...l'immigration

2. Il y a trop d’immigrés en France ? Faux


► Les Chiffres :
- La France est un pays de vieille immigration depuis le milieu du XIX siècle. Il y a 13,5
millions de français (22.5% de la population), ayant au moins l’un des 4 grands-parents
étranger ;
- La France n’est pas, aujourd’hui, un pays d’immigration massive : 8,4% d’immigrés, une  proportion nettement inférieure aux 13,7% des USA, aux 14,1% de l’Espagne, aux 13% en Allemagne, aux 23% de la Suisse, aux 21% du Canada et de l’Australie
- En 2008 ; 5,3 millions d’immigrés en France (dont 160.500 ayant le statut de réfugié), soit 8,4% de la population française. Environ 40% d’entre eux sont devenus français par naturalisation. Pour mémoire, Il y a 3 millions de français qui vivent à l’étranger.
- La France est le 1er pays pour le nombre annuel de demandes d’asile (35.000 à 50.000 selon les années), mais le 9ème en matière d’accueil (à peine 30% des demandes sont acceptées, après un parcours long et difficile pour ces demandeurs d’asile considérés « a priori » comme des « tricheurs » …
- Il y aurait environ 200.000 à 400.000 étrangers « sans papiers », chiffre stable.


► La population immigrée en France :
- a faiblement progressé en proportion depuis 80 ans : 6,6% en 1931, 7,4% en 1982, 8.4% aujourd’hui, ce qui contredit l’impression répandue que la France est le premier pays d’Europe par l’intensité des flux migratoires.
- mais les origines des migrants ont changé : les pays européens du sud de l’Europe qui représentaient plus de la moitié des immigrés en 1982, ne représentent plus que 30%, 31% proviennent du Maghreb, 17% de l’Asie…

Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur ...



3. La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde ? Faux


Cette idée est reprise d’une phrase prononcée par Michel Rocard en 1989, volontairement tronquée : « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde mais nous devons en prendre notre part ».
► Sur le plan mondial, depuis 40 ans, environ 3,3% de la population ne réside pas dans son pays de naissance. Les pays du Nord n’accueillent qu’un tiers environ des flux migratoires mondiaux, Seuls 3% des Africains vivent en dehors de leur pays.
► La France en 2010 a délivré moins de 200 000 titres de séjours. Le solde migratoire de 100 000 personnes ( 200 000 entrées pour 100 000 sorties) est plus faible que dans les années 1950-1970, et également le plus faible des grands pays européens.
La France est le seul pays d’Europe où le solde migratoire ne constitue pas l’essentiel de la croissance démographique. En effet, la France a, contrairement à ses partenaires européens, un taux de fécondité élevé de 2.0, et l’apport des femmes migrantes à ce taux est marginal (0.1).
► Les migrants migrent par nécessité ou par désespoir, pour réussir leur vie et aider leur famille restée au pays. Cela invalide la représentation du « migrant calculateur » évaluant les avantages comparés des législations des pays d’accueil. Ce sont les situations politiques, économiques, sociales ou écologiques des pays d’origine qui causent les départs. Leur pays de destination dépend plus des relations familiales déjà installées ou des filières de passeurs.
► Toutes les politiques répressives de l’Europe «‘forteresse » rendent les routes plus longues et plus dangereuses, entrainant de nombreux morts à ses portes (depuis 1998 plus de17 000 morts, notamment par noyade en Méditerranée).
► Migrer demande un minimum de ressources et d’instruction. Par ex.au Mali, un visa coute 220€ alors que le salaire moyen est de 61€. A la différence des migrations des années 50 et 60, où les entreprises organisaient le recrutement et l’arrivée en France, aujourd’hui ce sont les migrants eux-mêmes qui assument le coût de leur mobilité.
► La qualification des nouveaux migrants est plus élevée aujourd’hui. Ainsi on peut constater que plus le pays est pauvre, plus le taux d’expatriés qualifiés est élevé.
► Les migrants installés en France ont de plus en plus de qualification. Selon l’INSEE, la part des immigrés diplômes dans l’enseignement supérieur est passée de 12% à 25% entre 1990 et 2007. Celle des natifs est de 27% en 2007.

Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur ...


4. Les Immigrés prennent le travail des Français et font baisser les salaires ? Faux


En période de difficultés économiques, les migrants sont accusés de concurrencer les nationaux sur
le marché du travail. Or ils occupent aujourd’hui 8,6% des emplois et sont les premières victimes du
chômage.
► Depuis l’après guerre, les migrants occupent essentiellement des emplois souvent délaissés par
les natifs, car pénibles, sous-payés et peu qualifiés (les 3 D : « Difficiles, Dégueulasses et
Dangereux »), principalement dans les domaines de l’agriculture, la restauration, le bâtiment, la
sécurité, la confection et le service à la personne. Le départ des étrangers ne supprimerait pas
le chômage des natifs, de multiples chantiers seraient interrompus et bien des services
d’urgence des hôpitaux seraient fermés faute de médecins !!
En réalité la concurrence joue entre les anciens et les nouveaux migrants car ils se retrouvent
sur les mêmes secteurs professionnels et ce sont les plus anciens qui voient leur salaire baisser.
► Les migrants sont aussi des entrepreneurs (restaurants, épiceries etc.). Dans les pays de
l’OCDE, l’entrepreneuriat est légèrement plus élevé chez les immigrés que parmi les natifs.
Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur l’immigration – Avril 2012 3
► 1 emploi sur 5 n’est pas ouvert aux étrangers dans le secteur public (Fonction publique, EDF,
SNCF..), ils sont exclus dans plus d’une cinquantaine de professions du secteur privé (architecte,
pharmacien, expert comptable). On évalue à plus de 6 millions le nombre de ces emplois réservés.
► Plusieurs études d’économistes ont confirmé qu’il n’y a pas de corrélation entre le taux de
chômage et le poids de la population étrangère dans un pays. En 2010, une étude menée pour le
compte de la Banque de France par les économistes Javier Ortega et Gregory Verdugo estimait
« qu’une croissance de 10% de l’immigration entre 1962 et 1999 entraînerait une hausse de
l’ordre de 3% des salaires des natifs » en leur permettant d’accéder à des postes mieux payés.

Quelques arguments pour combattre les idées reçues et préjugés sur ...


5. Les immigrés coûtent cher à la France et profitent du système ? Faux


La pensée dominante considère les immigrés exclusivement comme des charges, alors que comme n’importe quelle personne, ils consomment des produits taxés, paient des impôts et contribuent à la solidarité nationale via les charges sociales.
► Limiter l’accès des étrangers aux minima sociaux, comme le souhaite le gouvernement, repose sur l’idée que les migrants choisiraient leur pays de destination en fonction de la générosité de la protection sociale. La réalité est différente. Sur les dernières décennies, les pays qui ont le plus attiré les migrants sont les pays les moins généreux : EU, Espagne, Irlande.
► Une étude de 2009 a démontré que les immigrés rapportent à l’Etat français chaque année près
de 12,4 milliard €.


Ils coûtent au budget de l’Etat 47,9 milliards d’€ :


Retraites/16,3 Mds

– aides au logt/ 2,5 Mds

– RMI/1,7 Mds

– Allocation chômage/5 Mds

Allocations familiales/6,7 Mds – prestations santé/11,5 Mds – Education/4,2 Mds


Ils rapportent au budget de l’Etat 60,3 milliards d’€ :


- Impôt sur le revenu/3,4 Mds

– Impôt sur le patrimoine/3,3 Mds

– Impôts et taxes consommation/18,4 Mds

– Impôts locaux/ 2,6 Mds

– CRDS et CSG/ 6,2 Mds

– cotisations sociales/ 26,4 Mds


L’administration n’est pas regardante sur les papiers pour prélever des impôts, elle l’est en effet beaucoup plus quand il s’agit d’octroyer une prestation sociale (retraite, allocation chômage, RSA etc). Pour certaines prestations sociales, l’Etat exige 5 ans de présence régulière (ex : RSA)
► Les travailleurs sans papiers sont des consommateurs et paient des impôts, cotisations sociales et la TVA mais n’ont droit à aucune prestation sociale.
► Pour les retraités étrangers : le versement des pensions s’interrompt s’ils s’absentent plus de 6 mois du territoire français. Ils sont donc obligés de faire des allers et retours chaque année, ce qui est couteux et indignes pour ces personnes âgées.
► Dans l’audit des parlementaires en 2011, le professeur d'économie Lionel Ragot a souligné que  si la France optait pour une « immigration zéro », ce n'est pas 3% du PIB supplémentaire qu'il faudrait trouver à l'horizon 2050 pour financer la protection sociale mais 5 % du PIB.

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7. Les immigrés augmentent l’insécurité ? Faux


On entend souvent que l’immigration entrainerait mécaniquement une hausse de l’insécurité et de la
criminalité, comme si les étrangers étaient en soi plus dangereux que les Français.
► Pour un même délit les étrangers sont plus incarcérés que les Français. En 2010, 17,6% des détenus étaient étrangers. Cette surreprésentation statistique masque la réalité sociale : celle de personnes condamnées à une précarité sociale et juridique, discriminées par la police ou la justice :
- discriminations au moment des interpellations et notamment les interpellations au faciès

- discriminations par les juges : pour un même délit, plus d’emprisonnement, moins de peines alternatives car les étrangers sont, à priori, considérés comme risquant de fuir
- discriminations par la loi : ne pas avoir de titre de séjour est un délit, de même pour le refus d’embarquement, et représentent 40% des délits commis par les étrangers
- discriminations économiques et sociales : la plupart des délits auxquels ils sont condamnés sont des délits mineurs. Ce sont les jeunes hommes et femmes pauvres les plus représentés en prison.
► La suspicion envers les étrangers s’étend maintenant à toutes les personnes d’origine étrangères et française, en particulier celles qui viennent de banlieues pauvres. Dans son discours de Grenoble de 2010, Sarkozy avait même proposé de retirer la nationalité à certains délinquants naturalisés depuis moins de 10 ans.

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8. La politique de répression de Sarkozy a porté ses fruits ? Faux


L’immigration était un axe de campagne de Sarkozy en 2007. Ses objectifs : lutter contre les
clandestins, limiter les regroupements familiaux, recruter des migrants qualifiés, mieux intégrer les
populations immigrées et élaborer un plan d’aide aux banlieues. 5 ans plus tard, la répression l’a
emporté sur l’intégration et le plan de soutien aux banlieues s’est enlisé.
Tout cela sans grand résultat car la hausse des reconduites à la frontière a peu réduit le nombre des
sans papiers qui pour la plupart se sédentarisent par peur de ne pas pouvoir revenir ; une économie
souterraine s’est développée avec les filières mafieuses et le travail au noir; les atteintes aux droits
fondamentaux se sont multipliés. C’est une politique absurde, inhumaine et onéreuse :


- des expulsions globalement en hausse depuis 2002 (2002/20.000, 2006/32.000, en 2010/28.000, 2011/32 000)
- des interpellations de plus en plus importantes de « sans papiers » avec 60 000 personnes placées en centres de rétention dont plus de 350 enfants
- des régularisations au fil de l’eau de sans-papiers (environ 30.000 en 2009), sans critères précis, à la discrétion des préfectures
- des mesures plus contraignantes pour les conditions de regroupement familial et des mariages mixtes, contrairement au droit international
- un échec patent de la politique d’immigration choisie compte tenu du nombre dérisoire de titres de séjours délivrés : 200 pour les artistes /an, 400 pour les compétences et talents /an, 2300 scientifiques /an.
- un coût très élevé de la politique d’expulsion : environ 580 millions €/ an (chiffre Cimade 2008), soit 20 000 € par expulsion.

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9. La France dépense déjà beaucoup pour aider les pays du sud ? Faux

Une partie significative de cette aide publique est dévoyée et sert à autre chose que du développement.


► En échange de leur contribution à la lutte contre l’immigration irrégulière en France, les gouvernements des pays d’émigration, dans le cadre d’accords bi latéraux, se voient octroyer des financements comptabilisés comme aides au développement. A titre d’exemple, le Congo Brazzaville entre 2008 et 2010 a reçu une dotation de 1,6 millions €, dont 300 000 ont été affectés à la réforme de leur état civil afin de faciliter les reconduites à la frontière.
► De même, l’aide au développement mis en place par l’UE est dédiée en grande partie à des actions de renforcement de la sécurité des frontières, formation des policiers garde côte. Ainsi lorsque la Roumanie est entrée dans l’UE, le 1er poste de dépense a été l’équipement et la formation de la police aux frontières
Pour mémoire, le budget de l’Agence Frontex (agence européenne de surveillance des frontières extérieures de l’Union européenne), créée en 2004, est passé de 34 millions € en 2007 à 86,4 millions € en 2011.
► Les restrictions à l’immigration portent atteinte à l’économie des pays de migration. En effet, les
transferts d’argent des migrants vers leur pays étaient de 5,2, milliards de dollars en 2009 (chiffre de la Banque Mondiale) et atteignent un niveau supérieur à l’aide publique au développement. Par exemple, l’argent envoyé par les Maliens de France a contribué à la construction de 60% des infrastructures au Mali. Tous les travaux montrent les effets positifs de ces transferts sur la réduction de la pauvreté, la réduction du travail des enfants, l’amélioration de l’éducation.

En conclusion


La politique actuelle est violente et inhumaine, en outre inefficace socialement et économiquement,
mêmes par rapport aux objectifs qu’elle s’est fixée.
Elle est aussi discriminatoire. La liberté d’aller et venir existe mais uniquement pour certains : les
ressortissants des USA, du Canada, de la plupart des pays européens, du Japon
C’est une politique à court terme, ne prenant en considération que l’état de l’opinion, notamment lors
des élections. De plus en plus d’études montrent que les migrants pourraient être le « salut » pour
résoudre certains des problèmes que pose à l’Europe son évolution démographique.

D’autres politiques sont possibles.


(cf Annexe : Comparatif des principales mesures des programmes des partis 2012 ).
Laurence FABART / Françoise MONTSENY

Sources documentaires


- Cimade : « Migrations – Etat des lieux 2012 » - janvier 2012 -
http://www.cimade.org/publications/59
- Cimade : « Petit guide pour lutter contre les préjugés des migrants » - 2011-
http://www.cimade.org/publications/55
- François Héran : « Le temps des immigrés. Essai sur le destin de la population française » La
République des idées / Seuil, 2007
- Données sur la population : http://www.insee.fr/fr/themes/theme.asp?theme=2&sous_theme=5
- Article de la Cellule statistiques et Etudes sur l’immigration de l’Insee mars 2010 : « Etre né
en France d’un parent immigré. »
- Association des Parlementaires : « Audit des Parlementaires de la politique d’immigration,
d’intégration et de codéveloppement » - Mai 2011 - http://www.richardyung.fr/immigration-asilefrancais-
etranger/2460-audit-de-la-politique-dimmigration-dintegration-et-decodeveloppement.
html
- Association « Cette France là » : « Rapport d’audit de la politique d’immigration de Nicolas
Sarkozy - A de mauvaises questions apportées de pires réponses » - Mai 2011 -
http://www.cettefrancela.net/actualites/article/l-association-cette...
- Article de Juan Pedro Quiñonero : « Les très bons comptes de l’immigration » - 2 décembre
2010 - http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/02/les-tres-bo...
- Article de Caroline Fouteau : « Immigrés : une boite à outils pour répondre à Marine Le Pen et
Nicolas Sarkozy » - Mediapart – 11 mai 2011- http://www.slideshare.net/mamdynicolas/immigrsune-
bote-outils-pour-rpondre-marine-le-pen-et-nicolas-sarkozy
- Article de Marie Bellan : « Immigration : quel enjeu pour l’économie française » - les Echos –
26 avril 2011 - http://archives.lesechos.fr/archives/2011/LesEchos/20919-39-ECH.htm
- Article du CERAS (Centre de Recherche et d’Actions Sociales) de mai 2011 : Immigration,
chiffres et débats http://www.ceras-projet.org/index.php?id=2240
- Article de Louis Maurin : « L’acharnement contre les sans-papiers » - Alternatives
économiques Janvier 2012- http://www.alternatives-economiques.fr/immigration--lacharnement-
contre-les-sans-papiers_fr_art_1128_56988.html
- Article de Louis Maurin : « Les immigrés, boucs émissaires des temps de crise » -
Alternatives économiques – Hors série n° 92 – Février 2012 - http://www.alternativeseconomiques.
fr/les-immigres--boucs-emissaires-des-temps-de-crise_fr_art_1137_58047.html
- Article de François Héran : « La vision de Sarkozy sur l’immigration nuit gravement à la
nation » - Nouvel Observateur – 11 mars 2012 -
http://leplus.nouvelobs.com/contribution/380190-la-vision-de-sarkoz...
a-la-nation.html
- Article de : Les objectifs de l’économie ont-ils été tenus ? – Challenges 12 mars 2012 -
http://www.challenges.fr/observatoire-2012/20120308.CHA4046/les-obj...
ont-ils-ete-tenus.html9

Autres liens :

Film d'animation contre les idées reçues sur les mouvements migrato...

en 2012, le solde migratoire,(origine de l'info)

c'est-à-dire la différence entre le nombre des personnes entrées et sorties du territoire,

est resté relativement faible (+54.000).

Surtout, le "solde naturel", soit la différence entre le nombre de naissances (822.000 en 2012) et le nombre de décès (571.000), qui explique l'essentiel de la croissance, est "parmi le plus bas de la décennie".

Les idées fausses, ça suffit !

 

"Nous vous invitons à déconstruire des préjugés et des stéréotypes répandus sur la pauvreté et les pauvres, afin que ceux-ci cessent d’être les boucs émissaires des maux de nos sociétés et qu’ils deviennent au contraire des partenaires à part entière dans la construction d’un monde plus juste.

Voici quelques-unes de ces idées reçues. Diffusez-les autour de vous, réagissez, participez au débat."

Travail réalisé par ATD Quart Monde et la MRIE, Mission Régionale d’Information sur l’Exclusion en Rhône-Alpes.

 

Excellent article à lire là : http://www.atd-quartmonde.fr/Les-idees-fausses-ca-suffit.html

Photo-montage issue du document : http://www.atd-quartmonde.fr/IMG/pdf/4pagesIdeesrecues.pdf

Les immigrés perçoivent 47,9 milliards d’euros de l’Etat,

mais ils reversent 60,3 milliards.

Autant dire qu'ils contribuent pour un bénéfice net de 12,4 milliards d’euros au profit des finances publiques,

alors que les Chibanis sont chaque jour jetés à la rue. 

origine de l'article

------------------

Les immigrés sont une excellente affaire pour l’Etat français :

ils rapportent une grosse douzaine de milliards d’euros par an et paient nos retraites.

Les immigrés sont une très bonne affaire pour l’économie française :
ils reçoivent de l’Etat 47,9 milliards d’euros, mais ils reversent 60,3 milliards. Autant dire un solde positif de 12,4 milliards d’euros pour les finances publiques, qui ne représente pourtant que la part monétaire de transferts bien plus importants.
Dans ce pays de 64,7 millions d’habitants, 6,5 millions de Français comptent au moins un immigré dans leur famille.
Les chiffres de l’immigration légale sont très fluctuants.
En France, on recense environ 5,3 millions de résidents étrangers avec leurs familles.

Une équipe de chercheurs de l’université de Lille, sous la direction du Pr Xavier Chojnicki, a réalisé pour le compte du ministère des Affaires sociales une étude sur les coûts de l’immigration pour l’économie nationale.
Travaillant sur des chiffres officiels, les chercheurs ont décortiqué tous les grands postes de transfert des immigrés.
Il en ressort un solde très positif.
Les chercheurs ont remis leur rapport en 2009, au terme de trois ans d’études.
Les 47,9 milliards d’euros que coûte l’immigration au budget de l’Etat (2009) sont ventilés comme suit :
  • retraites, 16,3 milliards d’euros ;
  • aides au logement, 2,5 milliards ;
  • RMI, 1,7 milliard ;
  • allocations chômage, 5 milliards ;
  • allocations familiales, 6,7 milliards ;
  • prestations de santé, 11,5 milliards ;
  • éducation, environ 4,2 milliards.

De leur côté, les immigrés reversent au budget de l’Etat, par leur travail, des sommes beaucoup plus importantes :

  • impôt sur le revenu, 3,4 milliards d’euros ;
  • impôt sur le patrimoine, 3,3 milliards ;
  • impôts et taxes à la consommation, 18,4 milliards ;
  • impôts locaux et autres, 2,6 milliards ;
  • au remboursement de la dette sociale (CRDS) et contribution sociale généralisée (CSG), 6,2 milliards ;
  • cotisations sociales, environ 26,4 milliards d’euros.

A ce solde positif de quelque 12,4 milliards d’euros
il faut ajouter d’autres revenus pas toujours monétaires, mais d’une grande importance sociale et économique :
les immigrés occupent l’immense majorité des emplois dont les Français ne veulent pas,
et 90 % des autoroutes ont été et sont construites et entretenues avec de la main-d’œuvre étrangère.
Sans immigrés, les prix à la consommation (produits agricoles et autres) seraient bien plus élevés,
la main-d’œuvre étrangère étant bien moins payée.

La comptabilité réalisée par les chercheurs de l’université de Lille fait ressortir aussi de profonds changements sociaux.
Majoritairement jeunes, les immigrés sont de grands consommateurs : comme nous venons de le voir, ils versent environ 18,4 milliards d’euros à l’Etat sur leurs dépenses personnelles, notamment en TVA.
Les immigrés ont modifié en profondeur le sport et les arts populaires français :
  • la grande majorité des footballeurs de haut niveau sont issus de l’immigration,
  • et les artistes d’origine immigrée, noirs et maghrébins, peuplent le Top 50 de la chanson populaire.

Parallèlement, de nombreux métiers, en particulier dans les services, ne fonctionnent en France que grâce à l’immigration.

  • Plus de la moitié des médecins hospitaliers dans les banlieues sont étrangers ou d’origine étrangère.
  • Pas moins de 42 % des travailleurs des entreprises de nettoyage sont des immigrés.
  • Plus de 60 % des ateliers de mécanique automobile de Paris et de la région parisienne appartiennent à des mécaniciens et petits entrepreneurs d’origine étrangère.

Dans un domaine aussi crucial que l’avenir du système des retraites, les immigrés jouent un rôle des plus favorables.

Le très officiel Comité d’orientation des retraites est parvenu à cette conclusion : 

  • “L’entrée de 50 000 nouveaux immigrés par an permettrait de réduire de 0,5 point de PIB le déficit des retraites.”

Xavier Chojnicki commente ces résultats en ces termes : 

“Il s’agit d’un processus historique lié à la structure de la population immigrée, majoritairement jeune.

Comme ils sont peu qualifiés, les immigrés sont très souvent au chômage. Mais ils dépensent aussi beaucoup et sont très entreprenants.

Les pensions que nous versons aux retraités sont plus que compensées par la consommation et les cotisations sociales que paient les plus jeunes, parmi lesquels on trouve des gens très dynamiques.”



ÉCONOMIE n audit parlementaire sur la politique d'immigration de la France le rappelle...

Origine de l'article :

Les immigrés rapportent plus qu'ils ne coûtent à l'économie française

La députée socialiste Sandrine Mazetier, l'une des signataires de l'audit parlementaire sur la politique d'immigration française rendu public le 11 mai 2011, s'exprime ici le 29 septembre 2010 à l'Assemblée nationale. La députée socialiste Sandrine Mazetier, l'une des signataires de l'audit parlementaire sur la politique d'immigration française rendu public le 11 mai 2011, s'exprime ici le 29 septembre 2010 à l'Assemblée nationale. - B. HORVAT/ AFP

Tordre le coup aux idées reçues qui polluent le débat sur l’immigration. C’est l’objectif de la trentaine de parlementaires français qui ont rendu leur audit sur la politique d'immigration française mercredi. Les économistes interrogés dans ce cadre sont formels: les immigrés rapportent plus qu’ils ne coûtent à l’économie française. Décryptage à partir de quatre idées reçues.

1) La France accueille «la misère du monde» :

FAUX - Pour démonter cette idée reçue, l’économiste Mouhoub El Mouhoub s’appuie sur le taux d’expatriation, qui mesure la part des expatriés d’un pays par rapport à sa population. Et il montre que plus un pays est pauvre, plus son taux d’expatriation est bas, c’est à dire que peu de ses citoyens migrent vers l’étranger. Lle coût d’une migration est en fait si élevé que seuls les plus aisés peuvent se le permettre.

De même, à l'échelle d’un pays, ce sont les plus qualifiés qui émigrent. Et la part de migrants qualifiés est même croissante note le rapport, qui révèle par exemple que les migrants d’origine subsaharienne ont en moyenne un niveau d’instruction supérieur aux personnes vivant en France métropolitaine. Ce qui peut par contre avoir des conséquences dramatiques dans les pays d’origine, comme la fuite des cerveaux. Ainsi, plus de 80% des personnes qualifiées d'Haïti quittent leur pays d'origine.

2) Les immigrés coûtent cher parce qu’ils reçoivent plus d’aides sociales :

FAUX  - Il est vrai que les immigrés ont un taux de chômage plus élevé que la moyenne. Et ceux qui travaillent ont un salaire moins élevé que celui des natifs. Les allocations chômage versées aux immigrés sont donc plus importantes que les sommes cotisées par ces derniers. Mais l’économiste Lionel Ragot rappelle les immigrés sont majoritairement des actifs, entre 25 et 50 ans. Ils sont donc très nombreux à cotiser pour la retraite, alors qu'ils sont très peu à percevoir une pension. Par ailleurs, ils font peu valoir leur droit en matière de santé alors qu'ils y cotisent également. Or les dépenses sociales pour la santé et les retraites représentent des montants bien plus importants que les prestations liées au chômage en France. Au final, «la contribution aux budgets publics des immigrés est donc positive» et s’élève à 12 milliards d’euros. Soit 2.250 euros par personne immigrée, contre 1.500 euros pour les natifs.

3) Les immigrés prennent les emplois des natifs :

FAUX – Même s’ils sont actifs pour la plupart, les immigrés ne privent pas les natifs en occupant un emploi. En effet le volume d’emploi n’est pas figé et toute arrivée de population immigrée, qui sont de nouveaux consommateurs, créé automatiquement de nouveaux emplois. Par ailleurs, les migrants sont plus nombreux à accepter des professions délaissées par les natifs. L’arrivée d'immigrés peut par contre tirer les salaires vers le bas à court terme, de l’ordre de 0,04 à 0,18% par tranche de 50.000 personnes arrivées.

4) L’immigration choisie est meilleure pour l’économie que l'immigration non sélective :

VRAI ET FAUX – A cause du vieillissement de la population, il y aura de moins en moins d’actifs par rapport aux nombre de retraités en France. A l’horizon 2050, le financement des retraites devrait coûter 3% de PIB supplémentaire par raport aux dépenses actuelles, comme l'a calculé le COR (Conseil d’orientation des retraites) avec une immigration similaire à celle d’aujourd’hui.

Lionel Ragot a calculé l’influence de différentes stratégies d’immigration sur ce ratio.Sans plus aucune immigration, il faudrait 4,3% de PIB supplémentaire par rapport à aujourd’hui pour financer la protection sociale, soit 1,3% de plus qu'en maintenant la même politique migraotire. A l’inverse, il faudrait 0,6% de PIB de moins qu’aujourd’hui si l’on choisit d'autoriser une immigration plus importante (de l’ordre de 100.000 personnes par an). Et même 1,2% de PIB en moins si ces 100.000 personnes sont «choisies» pour leur haut niveau de formation: elles cotiseraient en effet davantage grâce à leurs hauts salaires. L’immigration choisie est donc positive à court terme.

Mais, à long terme, l’immigration choisie est plus coûteuse que l’immigration non sélective. En effet, les immigrés formés «ont une espérance de vie plus élevée et vont toucher une retraite et bénéficier de prestations maladie plus importantes», précise le rapport.

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