Pour une démocratie directe locale

Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties

Le sionisme "Tout d’abord, il convient de se rappeler que ce terme est né à la fin du XIXe siècle."(*1)

"comment définir qui est sioniste depuis l’apparition du mouvement sioniste, inspiré de Theodor Herzl et de ses adeptes ? Voici une définition : un sioniste est un individu qui désire ou soutient la création d’un Etat juif en terre d’Israël qui serait, dans le futur, l’Etat du peuple juif. Selon les propos mêmes de Herzl : «A Bâle, j’ai fondé l’Etat des juifs.» Le mot-clé en l’occurrence est : «Etat». Et, de manière naturelle, il s’agit de la terre d’Israël à cause de l’attachement historique du peuple juif à cette terre."(*1)

"d’autres groupes hassidiques arrivés au XVIIe siècle et au XVIIIqui lui vouent la même fidélité, mais dont certains d’entre eux considéraient, et considèrent toujours, l’Etat d’Israël comme une abomination et un blasphème."(*1)

"Le sionisme n’est pas une idéologie"

"Si l’on retient comme définition de l’idéologie la conjonction systématique et unifiée d’idées, de conceptions, de principes et de mots d’ordre à l’aide desquels s’incarne une vision du monde d’un groupe, d’un parti ou d’une classe sociale, le sionisme ne peut sûrement pas être tenu pour une idéologie mais juste comme une très large plateforme de différentes idéologies, parfois même antagonistes."

"seul celui qui soutient la loi du retour est sioniste et celui qui le refuse ne l’est pas."

"Libérer le terme sioniste de tous les appendices et autres ajouts superflus qui lui ont été accolés permettra non seulement d’éclaircir tous les différends idéologiques et politiques entre nous, évitant ainsi une mythification des controverses, mais obligera les critiques en dehors d’Israël à mieux préciser et à mieux focaliser leurs positions."(*1)

A découvrir la notion du sionisme d'après l'écrivain  Avraham B. YEHOSHUA, le sionisme serait donc attaché au projet de l'installation des Juifs en terre de Palestine (loi du retour) comme autorisé par l'ONU en 1948 et ne serait en rien associable à la politique des divers gouvernements Israélien qui colonisent des territoires et maltraitent des populations palestiennes sur des terres non autorisées par l'ONU. 

Comme le rappel M Colon (voir vidéo si bas), avant de traiter de terroristes des palestiniens ils seraient de bon ton se souvenir qui est l'Etat agresseur !

Aurions-nous appelé terroristes les résistants français qui s'opposaient à l'invasion de l'Etat voisin allemand ? 

(*1) : http://www.liberation.fr/monde/2013/05/30/ce-que-sioniste-veut-dire...

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Réponses à cette discussion

Shulamit Aloni est une femme politique israélienne et une militante de gauche, un membre éminent du camp de la paix. Elle a fondé le parti Ratz et fut leader du Meretz. Elle fut également ministre de l'Éducation de 1992 à 1993. Ses parents viennent de familles rabbiniques polonaises.

Shulamit Aloni est membre du comité directeur du Yesh Din, organisation fondée en Marcs 2005 et qui s'oppose aux violations des droits des Palestiniens dans les territoires occupés.

Emanuel Vals : "je suis par ma femme, lié, de manière éternelle, à la communauté juive et à Israël ».


 

 

A partir de 3 minutes, rappel que M Vals a dédié sa première visite en tant que ministre de l'intérieur au CRIF. - Ecoutez bien la musique du générique pour commencer à comprendre le positionnement politique de l'auteur de ce document qui n'est pas celui de l'auteur de ce blog ... J'apprécie son courage.

Le document suivant interroge la notion de peuple juif ... ses origines ...

la religion juive et son histoire est une autre Histoire ... pour saisir la nuance nous pourrions en effet, parallèlement  nous interroger .. comment une religion catholique est née sans qu'on y associé la notion d'un peuple catholique .. aurait-ce du sens au regard de notre Histoire ? Shlomo Sand nous interpelle sur cette "bizarrerie" conceptuelle de la notion de Peuple Juif .. 

 

Entretien enregistré dans l'après-midi du vendredi 10 janvier, avec Jean Bricmont, qui était l'invité de l'émission Ce Soir Ou Jamais de Frédéric Taddéi. Une émission que de nombreux internautes ont trouvé décevante, au vu du manque d'une réelle pluralité d'opinions.

Une version émission publique où le présentateur et certains invités ont du mal à recevoir les arguments proposés par Jean Bricmont

Voici l'émission de CSOJ :

Chomsky : le sionisme et l'antisionisme 

La guerre des humoristes fait rage. Patrick Cohen ("l'homme le plus écouté de France", d'après les sondages) reproche à la nouvelle émission de Laurent Ruquier, sur France 2, une allusion dans un sketch à Mohammed Merah. Merah, "un tueur d'enfants", dit Cohen. Mais pourquoi n'a-t-il pas ajouté "d'enfants juifs" ? Porte extrapole sur ce mot manquant.



 

"Il y a, comme l’explique Diana Johnstone, une sorte de religion de la Shoah en France. Mais il faut être précis ; utiliser le mot « religion » dans ce cas ne veut pas dire nier l’événement, mais caractériser la façon dont on en parle. Le simple fait qu’il existe une loi interdisant, sous peine de sanctions pénales, de le nier et que ce soit le seul événement historique qui « bénéficie » d’une telle loi est déjà une façon de le sacraliser. Il suffit par ailleurs de voir ce qui se dit ou s’écrit sur une série de sujets qui n’ont rien à voir directement avec la Shoah, comme la sécurité d’Israël, le nucléaire iranien, les guerres humanitaires, la construction européenne et d’autres sujets encore, pour voir que la Shoah joue un rôle central dans l’imaginaire contemporain de nos « élites ». (...)

Mais la religion de la Shoah, contrairement à celles que je viens de mentionner, a des conséquences politiques sérieuses et, à mon sens, très néfastes.

Tout d’abord, la politique occidentale par rapport à la Palestine est sans arrêt « contrôlée » par le rappel de la Shoah, à laquelle les Palestiniens n’ont évidemment pas pris part, mais, et cela on ne le souligne jamais, les Européens vivant actuellement non plus - à de très rares exceptions près.

Je trouve toujours très curieux que, dans une culture soi-disant dominée par l’antiracisme, on accepte implicitement l’idée d’une responsabilité collective, celle des Européens pendant la guerre -en assimilant par ailleurs occupants et occupés-, qui en plus est transmissible aux descendants.

Mais la même chose est vraie pour les guerres humanitaires et la politique d’ingérence en général.

Lors de chaque guerre, on nous présente de nouvelles « victimes innocentes », comparées aux juifs pendant la guerre, menacées de génocide par un nouvel Hitler et tous ceux qui s’opposent à ces guerres sont immédiatement traités de « Munichois » ; si l’on cherche à mettre en question, ne serait-ce que faiblement, la propagande de guerre, on est assimilés aux « négationnistes ».

Pourtant, avec le temps, on s’aperçoit que cette propagande s’avère presque toujours être mensongère, le dernier exemple en date étant l’attaque chimique en août 2013 près de Damas, dont une étude scientifique démontre qu’elle ne pouvait pas être le fait du gouvernement syrien.

Mais, ne serait-ce que suggérer cela au moment où on était sur le point de déclencher une nouvelle guerre, dont les conséquences étaient imprévisibles, vu l’engagement de la Russie dans le conflit, vous mettait immédiatement, aux yeux du discours dominant, dans le camp des « négationnistes ». (...)

À partir du moment où bon nombre de gens, qui se pensent souvent comme étant « de gauche », ont adhéré plus ou moins inconsciemment à la religion de la Shoah, ils voient le « combat » contre les mécréants, les antisémites et négationnistes, mais aussi, par extension, les racistes, sexistes et homophobes, comme une sorte de cause sacrée.

Et une fois qu’une cause acquiert un caractère sacré plus aucune règle n’est respectée ; c’est la guerre sainte ! En particulier, la liberté d’expression passe à la trappe, mais aussi l’équité dans les débats ou le simple respect des droits de la défense des personnes accusées d’avoir de mauvaises pensées.

C’est ainsi qu’on en est arrivé à une situation absurde, où la simple défense des principes les plus élémentaires de la démocratie devient « suspecte » et « extrémiste » (...)

Finalement, et c’est sans doute le plus important, en empêchant d’exprimer des opinions racistes, sexistes etc., on s’empêche de les réfuter.

Bien sûr, je ne suis pas opposé à la « lutte » contre le racisme si celle-ci consistait à donner des arguments, de préférence en débattant de façon contradictoire avec les gens supposés être racistes.

J’insiste simplement sur le fait que la censure empêche de le faire et, en rendant toute confrontation impossible, affaiblit la pensée antiraciste. (...)

Il y a un autre facteur spécifique à la France, à savoir la « destruction de la raison » opérée par la pensée des années 1960.

Je veux dire par là qu’une partie de l’intelligentsia a accepté l’idée que la vérité n’est jamais qu’un effet du pouvoir ou que les discours sont « socialement construits », sans aucune contrainte venant du monde extérieur.

La formulation donnée ici est plus radicale que ce que pensaient la plupart des gens à cette époque, mais l’idéologie des années 1960 allait dans cette direction.

À partir du moment où des notions comme vérité ou objectivité sont dévalorisées, il est assez tentant de faire reposer l’entièreté des discours sur des « valeurs », coupées de toute analyse du réel, et c’est ce qu’on entend sans cesse à gauche : « nous » sommes les défenseurs de « valeurs » antiracistes, féministes, de tolérance etc. (...)

Ce qui est plus grave, c’est que la mise en avant de valeurs et l’abandon de la notion d’objectivité a un impact catastrophique sur le droit.

En effet, celui-ci, même s’il est fondé sur une certaine conception du bien commun, ne doit pas être confondu avec la morale.

En particulier, il cherche avant tout à limiter les abus de pouvoir, dont sont trop souvent coupables ceux qui croient faire partie du camp du Bien.

Dans les débats auxquels j’ai pris part sur la liberté d’expression, j’ai été frappé par l’absence totale de respect pour celle-ci précisément chez ceux qui se drapent dans leurs « valeurs », que « nous » sommes tous sommés de partager.

C’est oublier que l’ordre social repose sur des règles, relativement bien définies, et non sur des valeurs dont la signification précise, quand elle existe, dépend du bon vouloir de ceux qui s’en réclament. (...)

Comme j’essaie de l’expliquer, la mentalité dominante à gauche, qui consiste à se voir à la fois comme représentant du Bien sur Terre et comme étant, par là même, autorisé à faire taire ses adversaires, mène à un appauvrissement considérable de la pensée.

Face à toutes les contestations populaires qui se développent, bonnets rouges, manifs pour tous, jour de colère, retraits de l’école contre la théorie du genre, succès de Dieudonné, la réponse de la gauche, même « radicale », est toujours « extrême droite, extrême droite ! ». Ils ne pensent jamais à se remettre en question ou à se demander si ce n’est pas leur façon de procéder qui provoque en partie ces réactions.


Jean Bricmont, 14 février 2014.

http://www.silviacattori.net/article5390.html

Chanson Anti-Sioniste traduction en français : Julia Boutros est Libanaise de confession chrétienne maronite et de mère Arménienne chrétienne née en Palestine. Et elle mérite plus de respect que tous les dictateurs musulmans soumis aux sionistes. julia boutros win al malayin

Georges Galloway, député britannique antisioniste et pro-palestinien, donne une leçon d’histoire à un auditeur de confession juive. Cet auditeur ne répondant pas par trois fois à la question « De quel droit la Grande-Bretagne et d’autres pays européens peuvent-ils vous donner le pays des autres ? » (en référence à la spoliation de la Palestine au profit de la création de l’État d’Israël)

Origine de l'article :

Dans un texte récent paru sur Investig’action, Rudi Barnet rappelait combien l’existence d’un « peuple juif », ethniquement pur, était une chimère largement instrumentalisée par le gouvernement israélien. Ainsi affirmait-il que vouloir faire des Juifs ce peuple particulier relevait de l’aberration raciste. Dans le texte qui suit, Paul Delmotte cherche à approfondir le sentiment d'appartenance des Juifs à leur culture. Il revient aussi sur la notion d'antisémitisme et sur les origines du sionisme. Autant de questions fondamentales adressées dans un esprit de débat et de refus de toutes les instrumentalisations.

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