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Journalisme 4ème pouvoir d'une "démocratie"

Origine de l'info :

Souvent décrié, quelquefois envié, parfois admiré, le journalisme donne à ceux qui l’exercent un pouvoir important. C’est l’historien et penseur britannique Edmund Burke, qui, le premier, en 1787, a qualifié la presse de “ quatrième pouvoir ”. L’expression a fait fortune. Elle est désormais banale. Elle traduit l’influence croissante des journalistes dans les sociétés modernes. Si les premiers journaux sont nés au début du XVIIe siècle et les premiers quotidiens au siècle suivant (le Daily Courant à Londres en 1702, le Journal de Paris à Paris en 1777), il faut attendre en France la fin duXVIIIe siècle et surtout la Révolution pour que soit reconnu le pouvoir des journalistes.

Le mot même de “ journalisme ” fait son entrée dans la langue française en 1778, selon le dictionnaire Le Robert. Il ne devient d’usage courant qu’au XIXe siècle. Le mot de “ journaliste ” est plus ancien : il remonte, à en croire le même dictionnaire, à 1703. Mais il est moins souvent employé que celui de “ gazetier ”. Au XIXe siècle, il est en concurrence avec celui de “ publiciste ”. Ce n’est qu’à la fin de ce siècle que le journalisme devient un métier, qui se donne des règles, des syndicats et bientôt des écoles. Des entreprises de presse se créent, qui emploient des salariés. À côté des écrivains et des hommes politiques, qui continuent, en France notamment, d’écrire dans les journaux, ceux-ci accueillent, en nombre croissant, des journalistes professionnels.

Au XXe siècle, les journalistes se sont dotés de plusieurs chartes déontologiques qui définissent les principes auxquels ils entendent soumettre leur travail. La Charte des devoirs professionnels des journalistes français, adoptée en 1918, affirme notamment qu’un journaliste digne de ce nom “ tient la calomnie, les accusations sans preuve, l’altération des documents, la déformation des faits, le mensonge pour les plus graves fautes professionnelles ”, qu’il considère “ le scrupule et le souci de la justice ” comme des règles premières et qu’il “ ne confond pas son rôle avec celui du policier ”. Une déclaration internationale des devoirs et des droits des journalistes, adoptée à Munich en 1971, complète ces engagements. Elle souligne que “ le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain ” et que “ la responsabilité des journalistes vis-à-vis du public prime toute autre responsabilité, en particulier à l’égard de leurs employeurs et des pouvoirs publics ”.

Les devoirs des journalistes sont, entre autres, de “ respecter la vérité ”, de “ publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si nécessaire, des réserves qui s’imposent ”, de “ ne pas user de méthodes déloyales ”, de “ s’obliger à respecter la vie privée des personnes ”, de “ rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte ”, de “ s’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ”. Leur droit fondamental est d’“ enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique ”, le libre accès à toutes les sources d’information leur étant assuré et le secret ne pouvant leur être opposé que par exception.

Tels sont les principes essentiels qui encadrent l’activité journalistique. Ils ne suffisent pas à rendre compte d’une pratique professionnelle qui est aussi le produit d’une histoire et qui s’exerce, en ce début du XXIe siècle, dans des conditions – économiques, sociales, culturelles – en permanente évolution. Cette histoire et ces conditions varient selon les pays. Il ne sera question, dans les pages qui suivent, que du journalisme français. Celui-ci a ses usages, sa philosophie, ses tropismes. Il est, par tradition, plus attaché aux commentaires qu’aux faits, aux éditoriaux qu’aux enquêtes. Il a gardé de ses origines à la fois littéraires et politiques le double goût du style et des idées. Mais par-delà ses particularismes il obéit au même modèle que celui des autres pays démocratiques. Il affronte surtout les mêmes problèmes tels que le poids grandissant de la télévision et, plus récemment, Internet dans le système médiatique ou les concentrations économiques qui affectent les groupes de communication et renforcent les pressions commerciales sur le travail des journalistes. Il est également l’objet des mêmes critiques, qui expriment la méfiance croissante des opinions publiques, attestée par de nombreux sondages et par le succès des livres consacrés aux dérives des médias.

Le journalisme présente des visages divers selon les thèmes qu’il aborde et selon la manière dont il les traite. Les exigences de la presse écrite ne se confondent pas avec celles de la presse audiovisuelle, les contraintes des agences ne sont pas celles des quotidiens ni des hebdomadaires, les chaînes d’information en continu ne fonctionnent pas comme les réseaux généralistes. Le travail du journaliste peut prendre différentes formes, du reportage à l’éditorial, de l’enquête à la chronique. Il investit également des terrains variés, qui vont de la politique à la culture, en passant par le fait divers et l’économie. Le spécialiste de politique intérieure, le journaliste d’investigation, le correspondant de guerre, le chroniqueur judiciaire, le reporter sportif, le critique littéraire ou cinématographique, autant de figures du journalisme qui se distinguent par leurs approches de la réalité mais qui se ressemblent par leur intérêt commun pour l’actualité, mot clé du métier.

Le journalisme, le vrai, c’est la course aux nouvelles ”, disait Robert de Jouvenel, qui fut au lendemain de la Première Guerre mondiale l’un des principaux collaborateurs du quotidien L’Œuvre. Depuis que la presse a choisi, au XIXe siècle, en France comme ailleurs, de donner la priorité à l’information sur l’opinion, la passion de l’événement est au cœur du journalisme. C’est cette passion qui stimule le journaliste, c’est elle aussi qui anime le lecteur, l’auditeur ou le téléspectateur lorsqu’un sujet d’actualité le mobilise. Le journalisme veut être au plus près de l’agitation du monde. De là viennent à la fois sa richesse et ses faiblesses.

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Origine de l'info :

Denis Robert : « On est dans la merde ! »

En marge des Assises internationales du journalisme et de l'information, qui avaient lieu à Metz les 5, 6, et 7 novembre derniers, l'Audible a rencontré le journaliste indépendant Denis Robert (ancien de Libération surtout connu pour ses révélations sur l'entreprise Clearstream) qui revient sur son parcours peu ordinaire, et livre son point de vue sur le fonctionnement du journalisme en France à l'heure actuelle : les conditions d'obtention de la carte de presse, les écoles de journalisme, l'émergence des médias sur la toile, plus généralement l'urgent besoin de réformer la profession et le système qui la dénature.


L'Audible : Bonjour, vous vous êtes fait connaître avec le documentaire « Journal intime des affaires en cours », en 1997, et surtout avec l'affaire Clearstream. Votre départ de Libération est-il lié au fait que vous vouliez faire exactement ce que vous vouliez ?

Denis Robert : Quand j'ai quitté Libé c'était pour faire ce que j'aime faire, c'est-à-dire de la fiction, écrire un roman. C'est un peu le drame de ma vie, les affaires me rattrapent toujours. Je suis sollicité sans arrêt, on m'amène des dossiers que je transmets à des amis et puis souvent je redémarre sur une enquête, d'ailleurs c'est ce qui est en train de m'arriver exactement en ce moment. J'écris des romans ou je travaille mes toiles dans mon atelier. Je me dis « enfin un peu de calme ». Jaime ça au fond, le calme, l'écriture. Et puis quelqu'un vient et c'est un truc tellement énorme que je me dis que si je ne le raconte pas personne ne le fera.

L'Audible : Pourquoi ?

DR : Parce que ce sont toujours des affaires compliquées, qui demandent du temps, des connections. Aujourd'hui, dans la presse papier comme sur Internet, le rythme est tellement soutenu qu'ils sont très rares ceux qui peuvent avoir le luxe du temps.

L'Audible : Mais Libé, la rupture au fond c'était quoi ?

DR : Je n'y étais plus heureux. J'avais l'impression d'être un auxiliaire de la justice. Disons que le journalisme que je pratiquais dans ces années-là, ce contexte-là, ne me plaisait plus.

L'Audible : Et là vous travaillez sur quelle enquête en ce moment ?

DR : C'est confidentiel (rires). Ça prend du temps. Et j'en ai peu. J'ai deux films à réaliser dans les semaines qui viennent. L'un sur Cavanna, l'autre est un portrait de Jean Luc Lagardère. Et puis il y a tout le reste...

L'Audible : Vous disiez que vous n'aviez plus de carte de presse, comment faites-vous pour travailler ?

DR : Pour avoir la carte de presse en France, il faut être salarié pour au moins 50% de vos revenus d'une entreprise de presse et ce n'est pas mon cas. C'est d'ailleurs un peu obsolète cette définition juridique du journalisme. Je vis des droits d'auteur ou je réalise des films, mais quand je fais du journalisme je le fais vraiment. Quand j'ai enquêté et écrit ou réalisé mes docs sur Clearstream, par exemple, je n'avais pas de carte de presse. De toute façon elle ne protège pas vraiment. Pour l'instant, la difficulté pour un titulaire de carte de presse, comme pour un auteur, reste d'être protégé juridiquement contre ceux qui veulent déterminer vos sources...

L'Audible : Que pensez-vous alors des conditions requises pour l'obtention de la carte de presse ?

DR : Je pense qu'il faut réformer tout ça. Les personnes siègant à la Commision sont très méritants, ce sont souvent des bénévoles, des syndicalistes etc.. mais il y a vraiment des problèmes. Certains bloggeurs ou même vous vont faire un vrai travail de journaliste beaucoup plus que des animateurs télé comme Roselyne Bachelot qui boulote avec ses copines sur D8 et qui elle la réclame...

L'Audible : Après une longue absence suite à l'affaire Clearstream et les procès qui en ont découlé, vous revenez avec un nouveau documentaire « Journalistes 2.0 », appréhendez-vous votre retour ?

DR : Pas du tout. En fait j'étais absent mais j'étais très présent dans le journalisme parce que le combat judiciaire que j'ai mené contre Clearstream était un combat pour tous les journalistes. Gagner contre Clearstream était très important. Ça a généré une jurisprudence par la cour de Cassation qui donne plus de libertés aux journalistes. C'était fondamental que j'aille au bout, ne pas perdre, et c'était plus important de mener ce combat-là, de toute façon je n'avais plus le temps ni l'énergie d'écrire, de travailler sur autre chose. D'ailleurs, là-dessus ils ont un peu gagné car le temps que j'ai consacré à me défendre je ne l'ai pas occupé à écrire ou à enquêter.

L'Audible : Revenons aux Assises où nous vous avons vu lors de la soirée d'ouverture. Finalement vous n'avez pas été très présent et nous aurions aimé avoir votre avis sur cet événement ?

DR : Je trouve que c'est bien d'organiser ce type d'évènement, cela permet aux gens de se rencontrer, etc... mais j'ai par ailleurs beaucoup de travail et les pince-fesses je n'aime pas trop ! C'est pour ça que je n'y suis pas resté.

L'Audible : Nous vous avouons que nous avons été déçus par la frilosité des débats. Pourtant le thème étant « Réinventer le journalisme » nous nous attendions à quelque chose de plus réformateur ; et à aucun moment n'a été abordé le sujet de la carte de presse... Le milieu est-il capable vraiment de se remettre en question à l'heure actuelle ?

DR : Même si il y a des gens qui essaient de faire quelque chose, je suis resté très marginal par rapport à ce milieu. Alors maintenant on essaie, parfois, de me mettre au centre du jeu ; je ne vais pas non plus leur dire d'aller se faire foutre, mais j'ai autre chose à faire. En même temps je pense, et c'est d'ailleurs pour cela que je suis là, qu'il faut réformer la profession de l'intérieur, convaincre les gens... c'est pour cela que je suis intervenu, mais je me suis fait suer pendant le débat... et puis voilà : j'étais à côté de journalistes installés qui faisaient la promotion de leur média (Edwy Plenel : Médiapart , Patrick de Saint Exupéry : XXI, ndlr). Je ne suis pas sur un registre comme celui-là. Je trouve sur ces Assises, en tout cas ce que j'en ai vu, qu'elles ne sont pas à la hauteur de la catastrophe que le journalisme est en train de vivre en ce moment. La catastrophe éditoriale, la catastrophe économique...

L'Audible : Justement, vous répétiez pendant la soirée d'ouverture « on est dans la merde » et nous l'avons compris à double sens : la merde n'a pas été assez remuée, les vrais problèmes n'ont pas été abordés (pression des actionnaires sur la rédaction, les conflits d'intérêts...), et, si nous n'avons que Médiapart pour nous en sortir, nous sommes encore plus dedans !

DR : (rires) Médiapart sont dans la case « révélations », alors c'est bien qu'ils le fassent. Ils sont dans un registre qui roule, ils sortent des scandales, un scandale remplace l'autre... De toute façon, je suis comme vous, en tant que lecteur je suis insatisfait, en tant que journaliste je suis insatisfait, et en tant que personne qui réfléchit à ça depuis des années je suis inquiet. Le journalisme peut effectivement mourir, il est moribond. Il renaîtra toujours sous une forme différente. Aujourd'hui, les titres qui s'en sortent sont dans des niches particulières. C'est un peu comme l'épicerie fine par rapport à l'agro alimentaire. Médiapart en est une, XXI en est une. Et puis le mainstream, le flot commun de l'information, ça va être tout ce qui s'est dit, tout ce qui se publie comme articles ou comme reportages, tout cela appartient à l'état, à des bétonneurs, à des champions du luxe ou à des vendeurs d'armes (Dassault, Lagardère, Pinault, Arnault, Bouygues, etc), et c'est de plus en plus la tendance. Ceci dit, il y a toujours des gens honnêtes et qui veulent faire leur métier, et heureusement ; et c'est là-dessus que des informations peuvent sortir. Personnellement, je crois beaucoup aux documentaires, c'est pour cela que j'en produis et j'essaie de créer une chaîne exclusivement réservée à cela.

L'Audible : Avez-vous des idées pour sortir de cette merde ?

DR : Cela passe et passera par la création de média sur internet. Après la difficulté est de savoir comment en vivre. La solution, en l'état, est l'abonnement ou alors d'avoir des gros sponsors, c'est pour cela que j'essaie de créer un média à ma manière. Mais c'est difficile. En tout cas, j'essaie d'apporter ma pierre à l'édifice.

L'Audible : Et que pensez-vous des initiatives comme la nôtre ?

DR : Je la connais mal, j'ai lu votre journal mais je pense que c'est courageux de faire un journal papier, surtout à 3000 exemplaires ; c'est énorme donc il faut absolument continuer.

L'Audible : Nous ne sommes pas les seuls à mettre en place ce genre de projet, quels conseils nous donneriez-vous ?

DR : Il faut agglomérer car il y a plein d'expériences qui se font un peu partout en France, des journaux un peu alternatifs, comme ça, et j'ai un de mes amis qui essaie des les fédérer, Jacques Rosselin et nous travaillons ensemble justement à cela. Notre projet s'appelle « infodujour ». Une des idées est que l'on puisse s'appuyer sur ce qui ce fait dans la région.

L'Audible : Pour en revenir à votre nouveau documentaire « Journalistes 2.0 » dont nous avons visionné les 2 premières minutes du condensé de ses 4 épisodes. Les citoyens aiment de moins en moins les journalistes à cause d'une petite partie des journalistes qui sont dans le « star-système », voire dans l'oligarchie, et qui donnent une mauvaise image du journalisme alors qu'il y en a qui essaient de faire des bonnes choses. Dans quelle mesure estimeriez-vous que cet engouement pour la profession résulte d'une envie de présenter le 20H et de devenir une star ?

DR : C'est une question à laquelle je n'ai pas de réponse car je suis étonné du nombre très important d'étudiants qui se présentent chaque année, malgré la crise, dans les écoles. Il y en a encore une bonne moitié qui rêve de devenir Claire Chazal. Et beaucoup moins qui rêvent d' Albert Londres ou du Watergate. Pour eux ça va être compliqué mais en même temps la noblesse du métier c'est ça. Il faut que ces gens-là se forment. Cela demande de la culture, de la curiosité, une grande motivation. Après la difficulté est d'en vivre. Je crois beaucoup aux livres, numériques ou papier et à la création de nouveaux médias avec un modèle cohérent. Médiapart occupe une place, on peut refaire Médiapart. En mieux.

L'Audible : Pensez-vous que les journalistes exerçant leur profession avec noblesse sont ceux qui ont le moins de chance de s'en sortir ?

DR : Non, pas forcément mais ils ont souvent un boulot à côté, comme vous j'imagine. Après il faut sortir le scoop pour que l'on parle de vous, c'est un travail de patience aussi.

L'Audible : « Journalistes 2.0 » est une commande de France 4 ?

DR : Non, c'est moi qui ai proposé ce sujet. Je voulais en faire une réflexion sur l'avenir de la profession en même temps qu'une chronique d'une année dans une école de journalisme. J'ai eu beaucoup de problèmes avec la chaîne qui a changé plusieurs fois de têtes et qui était davantage portée vers la télé réalité. Au final je suis content de l'avoir fait, c'est la première fois qu'on parle de journalisme dans un film.

L'Audible : Pour finir sur votre premier documentaire « Journal intime des affaires en cours » que nous avons visionné il y a peu, tout est encore d'actualité...

DR : C'est comme du bon vin, ça vieillit bien avec le temps. Je le dis dans le film : « tout ce qui se dit en France appartient à... » ; il se passe la même chose aujourd'hui, et internet est un peu un média de liberté, même si pour l'instant c'est un peu le bordel ; je pense que les mauvais journalistes, les mauvais média vont disparaître.

L'Audible : Il n'y a eu qu'une salle à Paris qui a projeté ce film à l'époque, c'est bien cela ?

DR : Oui mais nous avons fait 20 000 entrées ce qui n'était pas mal pour un documentaire en 97.

L'Audible : Nous imaginons, en parlant de votre prochain documentaire, que si vous espérez qu'il sorte c'est que vous n'avez pas trouvé de financements...

DR : Je n'ai eu aucun centime, je le fais et ensuite j'essaie de le vendre... That's life.

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