Pour une démocratie directe locale

Face à la mutation sociétale en cours : l'élévation de nos démocraties

Faire face aux urgences liées à la crise systémique en cours

  • Résumé : Faire face aux urgences liées à la crise systémique en cours 
  • Idée principale :
    • Déclencher une Réserve Civique (temporaire le temps de la période du COVIC-19)
    • et envisager un Plan Communal de Sauvegarde pour le long terme avec la mise en place d'une Réserve Communale d'Urgence Civile, afin de mettre en œuvre la solidarité locale en période de confinement et faire face à la paupérisation accélérée qui en découle.
  • Idée seconde :
    • intégrer dans les DICRIM le risque de "rupture des chaines d'approvisionnement alimentaire" lié à une une forte probabilité de pénurie alimentaire au niveau mondiale 
    • et édifier pour le moyen terme des plans de relocalisation des systèmes alimentaires production-consommation

Objet : Lettre destinée à toutes les autorités compétentes et habitants d'influence.

 

Titre : Faire face aux urgences liées à la crise systémique en cours

 

 

Mesdames, Messieurs

 

 

La pandémie du Coronavirus a plongé le monde dans un arrêt brutal limitant, voire stoppant, la circulation tant des biens que de la nourriture.

Bien que beaucoup de commentateurs médiatiques parlent de crise pour évoquer la situation qui se voudrait être maîtrisable, temporaire et réversible, Boris Cyrulnik préfère quant à lui parler de catastrophe,

tandis que d'autres identifient la situation comme celle d'un effondrement systémique, global et durable.

La question est certes encore en discussion, mais il y a des faits qui tendent à démontrer que la réversibilité ne se fera pas sans une crise sociale majeure (chômage, paupérisation, exclusions des logements).

 

Avant le confinement, un système d'entraide social subvenait aux besoins des populations fragiles économiquement (Département avec le RSA et divers aides directes municipales etc. )

Depuis le confinement, nombre de structures associatives voient leurs capacités d'aide baisser  : nombre de bénévoles restreint, paniers plus petits, resserrement des conditions d'accès (Resto du Coeur)

J'ai pu identifier des habitants qui sont en TPE, PME, Artisans, etc, et qui ont une perte souvent totale d'activités et donc de revenus, me disant avoir autour d'un mois de trésorerie, voire deux, mais ne pourront pas faire face à la situation bien longtemps.

Face aux mesures de confinement depuis mi mars, et qui pourraient aller jusqu'à 70 jours si nous nous inspirons des mesures conduites à Wuhan en Chine, il est donc urgent et vital pour vivre le plus sereinement possible ce moment, collectivement, d'envisager une structure officielle (voir proposition ci-dessous), pilotée par les collectivités locales sur leurs territoires. Bien souvent, les PCS (Plan Communaux de Sauvegarde) ont été sous dimensionnés.

 

Compter sur l'auto-organisation locale et sur la seule résorption des problèmes par eux-mêmes serait une irresponsabilité politique, même si les différentes administrations envisagent dès à présent des mesures d'accompagnement économique pour y faire face, qui ne pourront qu'être temporaires au vu de l'ampleur de la crise économique en cours. A l'heure actuelle les moyens financiers ne sont pas illimités.

 

L'autorité administrative des maires ou de la communauté de communes avec l'appui du Préfet pour y répondre est incontournable et j'ai bien conscience qu'elles sont déjà à l’œuvre.

 

Je vous propose qu'au plus tôt, dans le cadre d'un plan urgent communal de sauvegarde, soit mise en place une Réserve Communale de Sécurité Civile, ainsi que d'autres mesures structurelles et d'équipements, pour faire face prioritairement aux demandes alimentaires d'urgence qui vont exploser étant donné la progression de la catastrophe sanitaire et économique.

 

Vous remerciant de l’attention que vous porterez à mes propositions, veuillez, Mesdames, Messieurs, agréer mes sincères salutations.

Martins Eldrich

 

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Réserve Communale de Sécurité Civile

 

Les objectifs d'une telle réserve de citoyens seront principalement de pouvoir intervenir en toute sécurité (voir détails en lien de leurs potentielles missions), en ces temps de contagion, auprès des personnes déjà nécessiteuses aujourd'hui, ou qui vont rapidement l'être demain, pour organiser la solidarité locale.

 

Ci-bas les Outils légaux, expériences et retours d'expériences  :

 

I - Voici des documents officiels pour la mise en œuvre localement :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11971 

II - Pour mettre en place une telle démarche, voici un document synthétique produit par Salwa-Ludivine Amdouni-Boursier qui a tenté d'informer les futurs candidats aux élections municipales. https://tinyurl.com/u5jaj29

 

 

III - Ici un document de l'IRMA qui est un livret de mise en œuvre pratique d'une telle réserve : IRAM (Institut des Risques Majeurs)

http://www.irma-grenoble.com/PDF/05documentation/rapports_irma/RCSC_experiences_bonnes_pratiques_irma_2013.pdf

 

IV - Ici de manière secondaire, voici un cadre de mise en œuvre en cas d'inondation qui peuvent inspirer et être adapter ;

http://www.cepri.net/reserve-communale-de-securite-civile.html

 

VI - Expérience du maire de Laigneville,  Christophe Dietrich :

https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/video-reserve-communale-securite-civile-chronique-christophe-dietrich-maire-laigneville-episode-3-1805892.html

                        "En pleine crise sanitaire du coronavirus, suivez le quotidien du maire  de Laigneville, commune de 4800 habitants dans l’Oise. Dans cet épisode 3, Christophe Dietrich nous présente la réserve communale de sécurité civile activée pour venir en aide aux habitants. "

 

Voici un propos de la personne à l'origine de cette proposition : Salwa-Ludivine Amdouni-Boursier : «  Nous vous parlons de ce dispositif depuis quelques mois maintenant. En vue des crises systémiques et adaptations nécessaires des territoires, nous portons ce sujet à différentes échelles. Élément intégré au programme de la liste municipale de Sens à laquelle nous avons participé, engagement public pris à Joigny, nous pensons toujours que déployer une réserve communale de sécurité civile permet d'envisager les crises et la sécurité civile dans le temps long, et évite de déployer des services d'urgence pensés dans l'urgence et potentiellement contre-productifs (élans volontaires citoyens non structurés en période de crise)  »

 

 

Arguments complémentaires pour étayer mon raisonnement :

 

La catastrophe actuelle n'est ni courte, ni réversible et elle est globale, systémique et simultanée.

 

Qu'est-ce que l'effondrement  : la simplification rapide d'une société complexe.

On ne peut donc plus compter sur le complexe et compter sur un retour en arrière dans les mois et années qui viennent.

 

Il nous faut œuvrer à recréer au plus vite des Systèmes plus directs localement & régionalement  :

  

  • avec une logique de Moins, Mieux et Renouvelables (Démarche Négawatt qui s'applique à un système d'adaptation à l'écologie humaine bouleversée) pour ce qui est de l'approvisionnement en matériel et nourriture.

  • Avec une logique de relocalisation à court terme de nombre de production, et au plus vite pour ce qui concerne l'alimentaire.

 

1 : Mesures de prophylaxie  : EPI  : Équipement Protection Individuelle

  • Changer les habitudes d'achats  :

    • Matériel de protection  : gants, masque FFP2, masque simple, un tel matériel est évidement primordial pour la mobilisation des habitants au sein de la Réserve Communale de Sécurité Civile ainsi que les services publics.

    • Sans attendre, il est important de penser passer commandes de tels matériels auprès des entreprises françaises et/ou Européennes.

      • pour des commandes à l'internationale à destination des acteurs locaux, les délais sont inconnus.

      • la pression commerciale exercée sur les fournisseurs chinois est telle que des détournements et des commandes non honorées en temps et en heure vont être monnaie courante.

      • une commande française de masques a été détournée vers les Etats-Unis sur un tarmac chinois, propos du président de la région Paca et de l’Association des régions de France, Renaud Muselier : https://tinyurl.com/qpvv6sb

    • des entreprises régionales sont à pied d’œuvre pour produire des masques lavables. Des patrons sont disponibles et un savoir-faire local peut être mis en œuvre en lien avec des entreprises régionales qui pourraient former des petites mains locales. Car ces entreprises ont détourné temporairement leurs moyens de production et ceci nécessitera d'être relayé localement.

  • Gel hydroalcoolique :

    • la fabrication de gel hydroalcoolique pourrait être assurée par les pharmacies locales et envisager l'achat de bidons de conditionnement réutilisables car les bidons proviennent principalement de l'étranger, il faut limiter les achats extérieurs au territoire et penser à la réutilisation.

    • Gants type médicaux :

  •  2  : Identifier les volontaires  :
        • La Réserve Civique organisée par l'Etat au niveau national est primordiale et non suffisante.

          • Nombre de personnes d'habitats dit «  Alternatifs  » souvent bénéficiaires du RSA, et d'autres, fuyant l'administration, souvent très volontaires et prompts à aider et qui auraient à cœur de participer, sont souvent peu favorables à donner leurs noms et coordonnées à une instance Étatique.

        • Recensement local d'une Réserve Civique : le CCAS est déjà un acteur identifié. Il faudrait l'étendre à l'ensemble de Annonay Rhône Agglo pour des missions qui s'étendraient sur plusieurs communes autour d'un poste de commandement. Un poste de commandement devrait être envisagé à l'échelle du nord Ardèche par exemple pour ce qui serait du suivi des productions alimentaires locales.

 

  • - 3  : Intérêt de telles unités citoyennes  :

a – d'ordre politique  : Maintenir la cohésion sociale  :

        • La gestion par le gouvernement et les scandales successifs très largement relayés par les masse-médias et amplifiés par les réseaux sociaux font que la colère au sein de la population est très élevée, bien plus générale et plus forte que lors du mouvement des Gilets Jaunes en novembre 2018.

        • le confinement libère beaucoup de temps à l'élévation du niveau des consciences et permet le partage via les réseaux sociaux et la téléphonie de cette colère. Celle-ci se focalise actuellement à l'encontre des personnalités politiques nationales et des administrations normalement en charge des plans d'urgence.

        • Le confinement interdit donc de fait l'ochlocratie, cependant des mouvements sociaux qui se profilent déjà par des appels à la grève de la part des syndicats vont être des moments de défouloirs, d'autant plus après les attaques sur le droit du travail et d'autres ordonnances présidentielles incomprises.

        • Afin d'éviter des mouvements de type plèbe localement, lors de la levée du confinement (qui sera progressive et génératrice de frustrations) par un effet de transfert psychologique de type bouc émissaire à l'encontre des responsables locaux, il est primordial de canaliser l'énergie psychique de notre communauté en colère en mettant en œuvre des mesures d'adaptation à la catastrophe qui fassent appel à nos humanités  : solidarité, amour, prévenance, anticipation.

        • Cette énergie psychique met à l’œuvre des besoins fondamentaux de la pyramide de Maslow qui sont menacés ou des archétypes de la psyché humaine très puissants  : la survie, la mort, la sécurité individuelle et collective, l'accès à la nourriture et la concurrence face à cela etc..

        • déjà les services sociaux observent le retournement de cette violence à l'encontre des membres de la famille, violence qui est du fait des hommes ou des femmes.

        • Localement, plus la population ressentira la présence bienveillante des autorités municipales par des actions concrètes d'aide à la satisfaction des besoins primaires, plus la population pourra employer l'énergie qui l'habite pour construire une société en capacité de s'adapter.

    • 4 : Une Réserve Civique organisée par l'Etat : Pour quelles Missions  ?

Les missions de la Réserve Communale de Sécurité Civile sont détaillées dans les documents fournis en lien et pourraient être étendues à d'autres services municipaux en complément des actuelles missions et d'autres à venir qui seront à créer en fonction des besoins qui émergeront.

- Les missions susceptibles d'être confiées aux membres de la réserve communale de sécurité civile pourraient être  les suivantes, celles-ci sont ici inspirées des mesures à mettre en œuvre dans le cadre d'une catastrophe naturelle  : cf https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F11971

 

Proposition de missions :

  • Accueil des sinistrés dans un centre de regroupement.

  • Participation à l'alerte des populations et informations quant aux gestes barrières et hygiènes au quotidien.

  • Suivi des personnes vulnérables de manière étendue, au delà des personnes déjà identifiées par le CCAS car il y a beaucoup de cas de COVID19 gérée isolément en relation avec un médecin ou pas dont nous savons que l'évolution peu basculer rapidement.

  • Aide à la mise en place du poste de commandement communal

  • Aide à la désinfection et à la remise en état sanitaire des habitations, parties collectives etc.

  • Aide aux sinistrés dans leurs démarches administrative

  • Collecte et distribution de dons au profit des sinistrés.

La réserve civique qui sera au plus près de la population pourra être des oreilles attentives et bienveillantes pour relever les préoccupations, besoins, solutions qui émergeront de la société et pourront en rendre compte lors de débriefing réguliers.

 

         5  : Priorité à la satisfaction des besoins alimentaires  :

 

  • Stéphane Linou dans son mémoire «  Résilience alimentaire et sécurité nationale  » montre à quel point la résilience alimentaire n'a pas été planifiée et a été laissée à la discrétion des multinationales de l'agroalimentaire.

  • Il y montre combien nous sommes dépendants des chaînes de logistique qui possèdent seulement quelques jours de stocks alimentaires.

    • Le contexte de la catastrophe nous fragilise et cela risque de s'accentuer dans un avenir proche.

      l’ONU et l’OMC tirent d'ailleurs la sonnette d’alarme sur le risque de la “pénurie alimentaire mondiale”, https://tinyurl.com/twgny6j .. je rappelle que le stock alimentaire mondial n'est que d'un mois au grand maximum.

      • Une solidarité internationale devra être mise à l'oeuvre et chacun chacune devra y participer à hauteur de ses moyens.

      • N'oublions pas la catastrophe écologique qui sévit dans la corne de l'Afrique avec l'invasion des centaines de milliers de criquets qui dévorent tout sur leur passage.

    • Les situations sociales Italienne et Espagnole d'où proviennent une grande partie de nos légumes de saisons sont très préoccupantes.

      • Le soulèvement des populations sud Italiennes est à envisager car elle est actuellement en grande difficulté (80% des revenus proviennent du marché noir actuellement en berne)

      • et en Espagne qui fait face à une forte mortalité et la non prévision par les régions de la pandémie vont être autant d'arguments qui peuvent fort probablement fédérer des révoltes, principalement en Catalogne où le mouvement indépendantiste est fort et est entre autres, sur la trajectoire des camions qui remontent du sud Andalousie, alimenter l'Europe.

      • Exemple d'une autre fragilité  : Nos vaches consomment une grande quantité de soja outre Atlantique, nous sommes dépendants de l'éventuel repli sur soi des USA etc .. en fonction de la crise sanitaire à laquelle ils sont en train de faire face aussi. Les USA où les cas de COVID19 vont être les plus sévères. Voici l'analyse de Paul Jorion https://tinyurl.com/stlnj33 et son propos résumé ici https://youtu.be/sFsOS_XC2B8?t=1260

 

Stéphane Linou rappelle dans son mémoire que la sécurité alimentaire en France est principalement abordée d'un point de vue sanitaire et de sécurité d'approvisionnement, le long des parcours routiers pour l'acheminement des denrées.

Il y rappelle que le mouvement populaire des Gilets Jaunes avait vu cette chaîne rompue et nous avions pu constater des ruptures dans la continuité de l'approvisionnement

    • Le mécontentement actuel pourrait générer des expressions populaires du même ordre.

 

Le cabinet Utopies dans «  Autonomie alimentaire des villes, État des lieux et enjeux pour la filière agro-alimentaire française.  » montre que 98% du contenu des aliments consommés localement sont importés d'une zone hors de la zone urbaine étudiée. (Etudes sur 100 aires urbaines). Et paradoxalement 97% de l'agriculture locale finit dans des produits alimentaires qui sont consommés à l'extérieur de la région.

    • cela implique de modifier grandement la configuration de circuit production-transformation-consommation afin de régionaliser le plus possible la satisfaction de nos besoins alimentaires.

    • Localement  : de nombreux producteurs, après sondage personnel, disent avoir du mal à liquider actuellement leur production.

    • Nous pourrions augmenter provisoirement la taille de nos marchés locaux qui possèdent une autorisation préfectorale

    • ou rouvrir les marchés avec des stratégies de parcours et distance de sécurité, et n'autoriser l'accès qu'aux personnes possédant un masque, foulard.

 

Edouard Philippe lors de la commission d'enquête parlementaire du 01 avril sur la chaîne LCP nous a précisé que la pandémie va être longue et durable.


Certains spécialistes épidémiologistes nous disent que nous en avons pour près de 2 ans avec des séquences de relances de l'épidémie, du fait du faible pourcentage de contamination de la société, et du fait de la propriété membranaire du virus.

 

Dans tous les cas, la catastrophe est durable et les sociétés les plus résilientes seront celles dont la production de nourriture sera la plus localisée possible pour ce qui est des aliments de base.

 

Afin de vous aidez à réaliser l'ampleur de la tâche, qui n'est pas insurmontable, voici une projection des besoins associés à la population de la Ville d'Annonay (07) et du Pays de l'Ardèche Verte.

 

L'association Terre de Liens propose un calculateur qui permet de réaliser ce qu'impliquerait le fait de relocaliser une production alimentaire.

A la clé, il y a là un projet politique de résilience de la société toute entière et pourvoyeuse d'activités à des postes qui vont de la production à la transformation, vente, comptabilité, logistique etc .. Une démarche d'auto-production alimentaire aux multiples vertus : dérèglement climatique, santé, énergie fossile, travail, paysage, adaptation, gestion de l'eau, renouveau du pouvoir politique (démocratie) , psychologique, culturel, etc.

Évidemment, cela pourrait prendre plusieurs années pour y arriver et nécessitera de transformer les pratiques agricoles et les usages des sols pour satisfaire nos besoins locaux.

Les chiffres proposés ci-dessous ne tiennent pas compte des activités secondaires et tertiaires qui en découlent.

«  Combien de paysans et paysannes devriez-vous avoir dans votre commune (ou dans une commune proche), si vous relocalisiez progressivement votre consommation alimentaire?  »

http://convertisseur.terredeliensnormandie.org/commune/#

 

Pour le cas de la commune d'Annonay : voici l'argumentaire de leur plate-forme numérique :

« nous protégeons 5978.7 ha de terre agricole

et nous installons 309 paysans-nes et consolidons plusieurs installations de paysans-nes (voir détails)

Pour le Pays de l'Ardèche Verte 78 644 habitants ça représenterait ceci : 1450 emplois directs.

« nous pouvons protéger 20 802,91 ha en investissant ensemble dans la terre pour installer des paysan-ne-s bio. »

Surfaces protégées

Surfaces protégées

TOTAL :

5 978,70 ha

20 802,91 ha

Céréales :

371,12 ha

1 724,66 ha

Lait et viande bovine :

3 794,14 ha

8 475,46 ha

Légumes :

37,23 ha

268,18 ha

Légumes secs :

44,34 ha

206,05 ha

Fruit :

21,66 ha

397,94 ha

Pommes de terre :

18,62 ha

85,72 ha

Porcs :

750,54 ha

3 525,61 ha

Poulet de chair ;

348,44 ha

2 335,73 ha

Poules pondeuses :

167,54 ha

777,00 ha

Rotation :

425,08 ha

3 006,56 ha

Paysans-nes installés

Paysans-nes installés

TOTAL :

309,26

264

Paysans boulangers :

62

224

Céréaliers :

3

12

Eleveurs bovins :

97

264

Maraichers :

40

224

Arboriculteurs :

3

50

Eleveurs de porcs :

32

151

Eleveurs de volailles :

73

440

 

 

Dans l'espoir d'avoir pu attirer toute votre attention sur ces propositions concrètes liées à l'exigence de responsabilité collective que nous avons tous aujourd'hui.

 

Je me tiens bien sûr à votre disposition pour participer à la mise en œuvre de ces opérations d'adaptation.

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Dossier en ligne qui propose des outils de communication : cliquez ici

Documents disponibles sur google drive :

lettre Maire-Urgences face à la crise systémique en cours (doc)  ici PDF

lettre-maire- conseil municipal extraordinaire (doc)  ici version PDF

lettre-maire-argument-sociaux-alimentaire (doc) ici version PDF

Lettre-urgence-vivriere-prefet (doc) ici version PDF

Organigramme-Réserve Communale de Sécurité Civile (PDF)

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Licence Creative Commons
Faire face aux urgences liées à la crise systémique en cours de Martins Eldrich est mis à disposition selon les termes de la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commercial....
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Réponses à cette discussion

Une proposition d'organisation d'une Réserve Communale de Sécurité Civile dans notre contexte et pour les semaines à venir pour :
- prévention autour des cas de Cov19
- situation individuelle face à la disponibilité de nourriture
- suivi démarches administratives
- état des revenus familiaux
- suivi état sanitaire et prévention des violences familiales
- suivi scolarité et identification des besoins

-- et des propositions pour vite mettre en place une production alimentaire relocalisée

À Drincham, le maire profite du confinement pour actualiser le «plan communal de sauvegarde»

« Ce document comporte par exemple la liste des personnes fragiles de la commune, du fait de leur âge ou de leur handicap. En ce moment, on les appelle tous les jours ou tous les deux jours », illustre Luc Waymel.

Le Plan de sauvegarde communal – « qu
i fait déjà 50 pages, pour une commune de 300 habitants comme la nôtre ! » – recense aussi les engins (agricoles, notamment) susceptibles de pouvoir participer rapidement à un déblaiement, les contacts-clés en cas de problème sur le réseau d’eau ou de télécommunication, les professionnels de santé qui résident dans la commune… « On se rend compte qu’on a des ressources en la matière, avec cinq infirmiers vivant à Drincham », se félicite Luc Waymel.

Maire depuis 2001 et président des maires ruraux du Nord, l’élu estime qu’une période exceptionnelle comme celle que traverse actuellement le pays est propice à l’amélioration de la « culture du risque », dans la population et parmi les élus locaux. Lui-même transmettra à la nouvelle équipe, élue le 15 mars, une version actualisée de ce précieux PCS. « Je préconise d’ailleurs qu’un conseiller soit en charge de ce dossier, pour effectuer une mise à jour régulière. » résumé proposé par
Julien Lecaille

origine de l'info : https://www.lavoixdunord.fr/733783/article/2020-03-31/drincham-le-m...

Christophe Dietrich présente la Réserve Communale de Sécurité Civile activée pour venir en aide aux Laignevillois.es.

Origine de l'info :

En pleine crise sanitaire du coronavirus, suivez le quotidien du maire de Laigneville, commune de 4800 habitants dans l’Oise. Dans cet épisode 3, Christophe Dietrich nous présente la réserve communale de sécurité civile activée pour venir en aide aux habitants.

La "guerre sanitaire" déclarée par le chef de l’État, lundi 16 mars, contre l’épidémie de coronavirus, mobilise à la fois : le personnel soignant, en première ligne ; les services de l’État, à la coordination stratégique ; mais aussi les élus locaux et d’abord le maire. Il est à la fois représentant de l’État dans sa commune, responsable du maintien de services municipaux indispensables, et interlocuteur privilégié des citoyens.

Christophe Dietrich, maire (réélu) de la petite ville de Laigneville, dans l’Oise, a accepté de témoigner régulièrement de la situation de confinement dans sa commune. Au quotidien, l’édile filme et commente pour nous la gestion locale de la crise, les questions des habitants, les initiatives solidaires, ses propres doutes, ses décisions, ses revendications parfois, et ses réflexions sur l’avenir.

Au programme de l'épisode 3 : Christophe Dietrich nous présente la réserve communale de sécurité civile activée pour venir en aide aux Laignevillois.es.

Est-ce que la ville d'Annonay est prête à faire face à une pandémie virale ?

Voir la page d'information de la ville : "La Ville se dote d’un Plan communal de sauvegarde"

le DICRIM qui est le document d’information sur les risques majeurs identifie:

"Le Plan communal de sauvegarde est un outil réglementaire mis en œuvre par le maire. Il relève d’une obligation légale. Le PCS prend la forme d’un document mis à jour régulièrement et contenant toutes les informations relatives à la survenue potentielle d’une crise liée à un événement grave de type catastrophe naturelle, accident industriel, épidémie, etc. Élaboré par la commune en étroite collaboration avec tous les services publics concernés (gendarmerie, centre de secours, services de santé, etc.) et validé par l’État, le PCS développe l’ensemble des actions opérationnelles à mettre en œuvre dans l’urgence en cas de crise et prévoit les chaînes de responsabilité de chaque institution. Il est désormais l’outil de référence pour la protection de la population annonéenne."

LE DICRIM de la ville d'Annonay n'est pas étudié pour aborder la question d'une pandémie virale.

LES RISQUES NATURELS LES RISQUES TECHNOLOGIQUES
Intempéries
Inondations
Feux de forêt
Mouvements de terrain
Risques sismiques
Risques nucléaires
Risque de rupture de barrage
Risques liés au transport de matières
dangereuses

Voir ici le document officiel disponible en ligne consultable en ligne (ici le PDF)

Au regard de ces documents officiels il semblerait que rien ne soit réellement défini pour faire face à la situation.

TRIBUNE : Assurer la sécurité alimentaire des populations
 
Tribune présentée par un collectif autour de Philippe Desbrosses,
Agriculteur, Docteur en Sciences de l’Environnement
* lire la liste des signataires en pied de cette tribune 
 
LA CRISE ALIMENTAIRE EST IMMINENTE, car à la détérioration continue des sols s’ajoute le blocage des circuits internationaux de transport sur lesquels repose le système alimentaire mondial. Nous ne sommes pas mieux préparés à cette échéance qu’à l’actuelle crise sanitaire. Or ces épidémies et ces crises alimentaires seront rendues plus fréquentes par l’état écologique et économique du monde. 
 
La menace de pénurie alimentaire n’est ni un coup du sort, ni une fatalité. Elle résulte d’une insouciance et d’une illusion trop longtemps entretenues selon lesquelles nous serions dans un progrès matériel indéfini, dans une abondance qui pourrait — grâce au marché — résoudre spontanément toutes les difficultés et atténuer tous les risques, laissant le consommateur dormir tranquille et vaquer à ses occupations. Nous en avons perdu de vue des principes biologiques de base.
 
Résultat de ce choix de société : une agriculture artificielle, industrielle, entièrement dépendante des énergies fossiles, hors-sol, sans paysans, anéantie par un exode rural sans précédent. En France, 11 millions de paysans sont passés à la trappe en quelques décennies, et en 2020, c’est encore une exploitation toutes les 26 minutes qui disparaît ! Combien dans le monde ? Ce sont des milliers de kilomètres carrés alignés pour produire, transformer et acheminer une nourriture appauvrie en nutriments, reposant sur trop peu d’espèces, sur des pratiques artificielles et destructrices des sols, des eaux, et des communautés humaines. Ce système alimentaire, trompeusement efficace, n’en est devenu que plus vulnérable aux chocs climatiques, aux maladies, aux crises économiques et géopolitiques, et aux pénuries de ressources.
 
La France a la réputation d’être un pays producteur. Certes, en volumes ! Mais peut-elle pour autant nourrir sa population ? Non : notre système alimentaire dépend d’importations de soja américain et brésilien (faute de protéines végétales cultivées), de matières premières (dont les énergies fossiles et les phosphates), et de fruits et légumes (des milliers de camions par jour nous apportent les denrées agricoles des pays du sud). Aujourd'hui, moins de 2 % de notre surface agricole utile produit des fruits et légumes, alors qu’il en faudrait 10 % !
 
Notre monde vit dans un rêve technologique. Mais le réveil est terrible. Il produit maintenant des foules sans travail et sans nourriture décente, sur des sols progressivement stérilisés par les labours profonds et les molécules toxiques de l’agro-industrie suspectées de contribuer à toutes nos maladies chroniques, dites « maladies de civilisation » ! Une agriculture sans paysans, c’est l’Eldorado pour la pétrochimie et l’industrie lourde, mais c’est le cauchemar pour les peuples et les biens communs.
 
La crise du coronavirus en annonce d’autres, et met en lumière toutes les vulnérabilités extravagantes de ce système industriel. Nous avons l’opportunité de réagir, non pas en stoppant la machine (ça c’est fait), mais en coordonnant et en accélérant une « transition » vers des systèmes alimentaires moins vulnérables et plus résilients aux chocs de toutes sortes. Presque aucun pays n'est épargné par ces menaces, puisque quasi tous ont choisi les mêmes voies techno-chimiques et économiques, les mêmes dépendances des transports au long cours.
 
Nous sommes nombreux à avoir annoncé les catastrophes alimentaires. Depuis la révolution industrielle des années 1960-1970, des mises en garde ont été documentées, des propositions de réorientation ont été faites, alors que les politiques agricoles, sous l’emprise des lobbies agro-industriels, n’ont cessé de poursuivre leur course folle dévastatrice des écosystèmes, de la santé et des emplois…
 
Ce que nous proposons, c’est d’ENGAGER D’URGENCE UNE GRANDE CONCERTATION CITOYENNE par échanges électroniques et visio-conférences, dans chaque région et chaque bassin de vie, visant à remailler le territoire avec des productions diversifiées, à proximité et au service des populations, et avec leur aide.
 
Nous avons besoin :
 
d’hectares soustraits à l’artificialisation et à l’appétit des acquéreurs fonciers ;
de formation des agriculteurs aux techniques simples de culture et d’élevage qui permettent de régénérer les sols, économiser l’eau, réduire la mécanisation, et boucler les cycles du carbone, de l’azote et du phosphore ;
d’outils de production agricole robustes et simples à fabriquer ;
de circuits raccourcis qui alimentent les populations et les usines de transformation, si possible locales.
C’est une question de bon sens, pas d’idéologie. Il y a urgence à faire l’inventaire des ressources et des besoins sur les territoires par des concertations régionales en commençant par les communes avec la collaboration des Maires et des associations locales :
 
Quels sont les lieux et les ressources comestibles disponibles aujourd’hui, les moyens de stockage et de distribution ?
Quels sont les lieux de formation pour les futurs paysans ?
Quelles sont les cultures et les surfaces allouées aux denrées de première nécessité ?
Quelles sont les surfaces à conserver de milieux naturels et d’infrastructures écologiques pour renforcer les populations et la diversité des pollinisateurs et des oiseaux prédateurs des ravageurs ?
Quels sont les moyens humains et matériels à mettre en œuvre dans chaque commune ?
 
 
Chaque municipalité ou intercommunalité peut faire l’inventaire de son territoire avec ses citoyens, selon une grille à co-élaborer, afin de cartographier la France, d’échanger et de s’entraider. Il s’agit de rendre les territoires efficients dans chaque région, en s’inspirant des meilleures solutions des uns et des autres.
 
La nourriture est le premier des besoins, or les systèmes alimentaires sont devenus majoritairement vulnérables et contre-productifs. L’agriculture est l’une des fonctions essentielles à la sécurité et au bien-être des communautés humaines, c’est le moment de lui redonner ses bases et son sens : c’est une question d’ordre public et de sécurité nationale.
 
 
Signataires :
 
Philippe Desbrosses : agriculteur et docteur en sciences de l’environnement
Dominique Bourg : philosophe, professeur honoraire, Université de Lausanne
Valérie Cabanes : juriste internationaliste
Françoise Laborde : sénatrice de la Haute-Garonne
Stéphane Linou : ancien conseiller général de l’Aude, auteur de Résilience alimentaire et sécurité nationale (2019)
Edgar Morin : sociologue
Christian Mouchet : Président de la Fondation pour le Progrès de l’Homme, agronome, professeur émérite Agrocampus Ouest
Coline Serreau : cinéaste, membre de l’académie des Arts
Pablo Servigne : ingénieur agronome et auteur
Julien Bayou : secrétaire national du groupe EELV
Sophie Swaton : Présidente de la Fondation Zoein, économiste et philosophe, Université de Lausanne
Maxence Layet: écrivain, éditeur de la revue Orbs l’autre Planète
Gilles-Eric Séralini : scientifique, professeur d’Université, spécialiste des O.G.M.
Delphine Batho : ancienne Ministre, députée des Deux-Sèvres, auteure de L’ Ecologie Intégrale 
Benoît Biteau : paysan bio, agronome, député Européen EEVL
Corinne Lalo : journaliste indépendante d’investigation, auteure
Dr Dominique Eraud : phytothérapeute-nutritionniste, présidente de Solidarité-Homéopathie
Emmanuel Bailly : ingénieur auteur des tables d’indices de Souveraineté Alimentaire
Alexandre Boisson : expert sécurité civile, co-fondateur de SOS maires
Yannick Jadot : député Européen EELV
Jean-Marc Governatori : auteur, Écologie Politique
Corinne Lepage : ancienne ministre et députée Européenne, avocate
Charles et Perrine Hervé-Gruyer : fondateurs de la Ferme du Bec-Hellouin, auteurs Permaculture
Lucile Cornet-Vernet : parodontologue, fondatrice des Maisons de l’ARTÉMISIA
André-Jacques Holbecq : auteur, économiste, co-fondateur de SOS maires
Claude Aubert : agronome, écrivain, fondateur de Terre Vivante et Quatre Saisons du Jardinage
Boris Aubligine : paysan, fondateur d’Ethica Mondo MBA
Charles Kloboukoff : PDG du groupe Léa Nature
Michèle Rivasi : députée Européenne EELV
Samuel Lachaume : conseil en finance et territoire durables
Cyril Dion : co-fondateur du Mouvement des Colibris et co-réalisateur du Film Demain
Lionel Montoliu : fondateur de 0.6 Planet, docteur de Polytechnique, co-directeur du master Management de la Technologie et de l’Innovation
François Plassard : paysan Terre-Mer, ingénieur agronome, docteur en Economie, auteur ruralité
Monica Bassett : artiste peintre Internationale
Isabelle Champion-Poirette : présidente de Mille Variétés Anciennes
Olivier Roellinger : chef restaurateur de Cancale

La commune de Dompierre sur Yon en Vendée a annoncé l'inscription du Risque de rupture d’approvisionnement alimentaire dans son Plan Communal de Sauvegarde (PCS), au même titre que les autres risques habituellement identifiés, et prépare son DICRIM (Document d’Information Communal sur les RIsques Majeurs) sur le sujet.

C'est une première.


Stéphane Linou qui leur avait présenté son livre et qui creuse la question depuis 20 ans de dire : « Compte tenu notamment de la raréfaction structurelle des stocks mondiaux de pétrole et des tensions géopolitiques impliquant les pays producteurs, l’occurrence du risque de rupture d’approvisionnement alimentaire est probable, avec des conséquences graves et immédiates pour la population.

Le plan communal de sauvegarde devra envisager cette hypothèse et proposer des pistes pour la prévenir et y répondre en cas de réalisation du risque. »

A quoi s'expose les responsables des communes qui ne veulent pas mettre en oeuvre des mesures de sauvegardes :

 

1- Les maires des communes ont ainsi la responsabilité politique de prendre des mesures pour assurer la sécurité alimentaire
"Les maires des communes ont ainsi la responsabilité politique de prendre des mesures pour assurer la sécurité alimentaire de leurs villes, pour en garantir la résilience en cas de rupture de la chaîne alimentaire, en créant, à côté des zones d'activité économique ou commerciale, des zones d'activité nourricière.
 
Ils n'ont d'ailleurs besoin d'aucune autorisation pour faire cela. Ils peuvent acquérir des terres, comme l'a fait à Val-de-Reuil la Communauté d'agglomération Seine-Eure, afin de développer une agriculture biologique sur 110 hectares situés sur le périmètre de protection de captage de sa ressource en eau. La collectivité a même transformé un ancien bâtiment industriel, de 10.000 mètres carrés, en "pôle alimentaire", où les producteurs commercialisent leurs produits, les conditionnent, partagent des outils agricoles, organisent des cours de cuisine... En un an, cela a permis de recréer les 59 emplois détruits à cause de la fermeture de l'ancienne usine." Origine de l'article
 
Les fonctions du maire :
"le maire est titulaire de pouvoirs propres. En matière de police administrative, il est chargé de maintenir l’ordre public, défini dans le code général des collectivités territoriales (CGCT) comme le bon ordre, la sûreté, la sécurité et la salubrité publiques. Il s’agit également de polices spéciales (baignade, circulation…)." Origine de l'info
2- Trois hauts-dignitaires de l'ONU et de l'OMC alertent sur le risque de pénurie alimentaire au niveau mondial, en raison des perturbations sur la chaîne d'approvisionnement liées à la pandémie de coronavirus (Covid-19).

"Après la crise sanitaire, la pénurie alimentaire ? A cause des perturbations liées à la pandémie de coronavirus (Covid-19), les chaînes d'approvisionnement alimentaire sont sous tension, alertent les trois hauts-dignitaires de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). 

"Les incertitudes liées à la disponibilité de nourriture peuvent déclencher une vague de restrictions à l'exportation", provoquant elle-même "une pénurie sur le marché mondial", avertissent dans un rare communiqué commun le Chinois Qu Dongyu (FAO), l'Ethiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus (OMS) et le Brésilien Roberto Azevedo (OMC)." Origine de l'info :

  • Si malgré les alertes de L'OMS et L'ONU (alertes officielles) rien est fait, l'article législatif suivant précise quelles pourraient être les responsabilités encourues :

 

"Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.

 

Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.

 

Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

 

Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer.

 

Il n'y a point de contravention en cas de force majeure. " Texte Légifrance ici

 
3 - Et si le maire refuse catégoriquement de prévoir de la nourriture pour ses adminsitrés malgré ses obligations légales de prévention, c'est cet article à faire jouer au procureur de la République :
"Le fait d'exposer directement autrui à un risque immédiat de mort ou de blessures de nature à entraîner une mutilation ou une infirmité permanente par la violation manifestement délibérée d'une obligation particulière de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement est puni d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende." Origine de l'info
 
4 si on veut déposer une plainte en plein confinement c'est possible ici: https://www.pre-plainte-en-ligne.gouv.fr/
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Qui veille au grain pour demain ?

Origine de l'info : Les Greniers d’Abondance

La crise du Covid-19 agit comme révélateur de la complexité du système alimentaire et met en lumière nombre de ses vulnérabilités. Elle pourrait provoquer des crises politiques et économiques entraînant l’insécurité alimentaire d’une part considérable de la population mondiale. Elle ne doit pourtant pas nous empêcher de préparer l’après.

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