L'histoire rapportée de M Macron au pouvoir. - Pour une démocratie directe locale2024-03-28T13:42:55Zhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/forum/topics/l-histoire-rapport-e-de-m-macron-au-pouvoir?commentId=5231443%3AComment%3A14616&xg_source=activity&feed=yes&xn_auth=noTravail : "Surprise", la loi…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-06-05:5231443:Comment:150012017-06-05T21:33:09.035Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p>Travail : "Surprise", la loi Macron s'annonce pire que la loi El Khomri !</p>
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<p><a href="https://www.marianne.net/economie/travail-surprise-la-loi-macron-s-annonce-pire-que-la-loi-el-khomri?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1496662224" target="_blank">Origine de l'article :</a> Lucas Lazo le 05/06/2017…</p>
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<p>Travail : "Surprise", la loi Macron s'annonce pire que la loi El Khomri !</p>
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<p><a href="https://www.marianne.net/economie/travail-surprise-la-loi-macron-s-annonce-pire-que-la-loi-el-khomri?utm_campaign=Echobox&utm_medium=Social&utm_source=Twitter#link_time=1496662224" target="_blank">Origine de l'article :</a> Lucas Lazo le 05/06/2017</p>
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<div><div class="field field-name-field-chapo field-type-text-long field-label-hidden"><div class="field-items"><div class="field-item even">Le Parisien révèle ce lundi 5 juin un "brouillon" du plan de l'exécutif pour réformer le code du travail. Si le gouvernement a démenti qu'il s'agisse de sa feuille de route, les pistes qui y sont présentées sont parfaitement cohérentes avec la ligne Macron, qui avait déjà inspiré la loi El Khomri…</div>
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<p>Le document est présenté comme le <em>"brouillon de l'avant-projet".</em> Ce lundi 5 juin, <em>Le Parisien</em> publie <em>"l'avant-projet de loi"</em> du gouvernement d'Edouard Philippe en vue de la réforme du code du travail par ordonnances voulue par Emmanuel Macron. Un document qui date du 12 mai - le gouvernement n'était pas encore formé - et dont l'exécutif a beau jeu, par la voix de son porte-parole Christophe Castaner sur Europe 1, d'affirmer que ce n'est <em>"ni la feuille de route qui sera présentée aux partenaires sociaux (ce mardi normalement, ndlr) ni une base de travail".<br/></em></p>
<p>Si <em>Le Parisien</em> se targue de dévoiler des <em>"révélations sur les ordonnances de Macron"</em> préparées <em>"à l'abri des regards",</em> comportant notamment <em>"des points jamais évoqués"</em> avec les syndicats, les propositions dévoilées sont dans la droite ligne de la fameuse loi El Khomri, soit qu'elles en reprennent des dispositions abandonnées face à la fronde populaire, soit qu'elles aillent plus loin. Ce qui cadre parfaitement avec la ligne économique à laquelle Macron nous a habitués, lui qui dès mai 2016 - en pleine mobilisation contre la loi El Khomri - avait en tant que ministre de l'Economie considéré qu'il fallait <em>"aller plus loin que la loi El Khomri"</em>. Position réaffirmée tout au long de sa campagne présidentielle. Illustration.</p>
<h3 class="wysiwyg__h3-live">Ce qui avait été supprimé de la loi El Khomri :</h3>
<p>Le plafonnement du barème des prud'hommes, jugé <em>"prioritaire"</em> par l'exécutif selon le document publié par <em><a href="http://www.leparisien.fr/economie/reforme-du-travail-les-8-points-cles-du-plan-macron-05-06-2017-7018110.php">Le Parisien</a></em><a href="http://www.leparisien.fr/economie/reforme-du-travail-les-8-points-cles-du-plan-macron-05-06-2017-7018110.php">Le Parisien</a>. Il s'agit de déterminer un plafond pour le montant de l'indemnité octroyée par le conseil des prud'hommes en cas de licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse, bref, de licenciement abusif. Cette disposition figurait déjà en bonne place dans le projet initial de loi Travail l'an dernier. A l'époque, les syndicats avaient fait de sa disparition un préalable à toute négociation.</p>
<p>Une autre disposition que l'on retrouve dans ce "brouillon", mais qui avait déjà été abordée à l'époque du débat autour de la loi El Khomri : le référendum d'entreprise à l'initiative de l'employeur. La loi El Khomri a déjà instauré la possibilité de passer en force sur des accords refusés par les syndicats majoritaires au sein de l'entreprise, en faisant directement voter les salariés après recours à un référendum proposé par un syndicat représenté à hauteur de 30%. Aujourd'hui, le document de l'ère Macron va plus loin : le gouvernement veut permettre à l'employeur d'être à l'origine de ce référendum. Ce que craignaient à l'époque les partenaires sociaux qui avaient refusé cette mesure, c'était que les salariés soient soumis à des pressions de la part de leur employeur.</p>
<p></p>
<h3 class="wysiwyg__h3-live">Ce qui parachève loi El Khomri :</h3>
<p>L'ordonnance 4 du document, que <em>Le Parisien</em> présente comme <em>"le Graal de la réforme du code du travail"</em>, consiste en la redéfinition de la place des branches, c'est-à-dire à donner la priorité aux accords d'entreprises et à reléguer les accords de branche, pilier de la négociation salariale, à un rôle de seconde main. C'est la poursuite de la fameuse "inversion de la hiérarchie des normes" qui a fait couler beaucoup d'encre au printemps 2016. La Loi El Khomri l'avait en effet initiée en autorisant la primauté de l'accord d'entreprise en matière de temps de travail. Macron ne l'a jamais caché : il veut là encore aller beaucoup plus loin et, selon le texte, la branche n'aurait plus la primauté que sur l'égalité professionnelle et les salaires minimums. Pour le reste, les employeurs pourront déroger à l'échelle de l'entreprisedans un sens moins favorable aux salariés.</p>
<p></p>
<h3 class="wysiwyg__h3-live">Ce qui est nouveau et va beaucoup plus loin que la loi El Khomri :</h3>
<p>Il y a un point d'achoppement révélé par <em>Le Parisien</em> qui ne figurait pas dans l'avant-projet El Khomri mais qui pourtant nous est familier… C'est le projet de renvoyer à l'accord d'entreprise les négociations autour du contrat de travail, notamment en y intégrant directement des motifs de licenciement plus souples. Ces dispositions figuraient en excellente place dans un programme présidentiel, qu'une partie de la droite a d'ailleurs jugé depuis trop libéral, celui de… François Fillon.</p>
<p></p>
<p></p> Les 138 engagements de Macron…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-24:5231443:Comment:147272017-05-24T09:37:24.581Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p style="text-align: left;"><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">Les 138 engagements de Macron ...</span></strong></span></p>
<p style="text-align: left;"><strong><a href="http://laparoledemacron.com/" target="_blank">Origine de l'info :</a></strong></p>
<p style="text-align: left;"></p>
<p style="text-align: left;"><span style="color: #000080;"><strong>Contrat avec la nation :</strong> « Retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle.…</span></p>
<p style="text-align: left;"><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">Les 138 engagements de Macron ...</span></strong></span></p>
<p style="text-align: left;"><strong><a href="http://laparoledemacron.com/" target="_blank">Origine de l'info :</a></strong></p>
<p style="text-align: left;"></p>
<p style="text-align: left;"><span style="color: #000080;"><strong>Contrat avec la nation :</strong> « Retrouver notre esprit de conquête pour bâtir une France nouvelle. »</span></p>
<p style="text-align: left;"><span style="color: #000080;"><strong>Objectif principal du programme :</strong> « Qu’à la fin du quinquennat, chacun maîtrise davantage son destin et que nous vivions tous mieux ensemble. »</span></p>
<p style="text-align: left;"></p>
<p style="text-align: left;"><span style="color: #000080;"><strong><span style="text-decoration: underline;">Sommaire :</span></strong></span></p>
<ol>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Sérieux et responsabilité</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Les territoires qui font notre France</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Une démocratie rénovée</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Rendre la vie des Français plus facile</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Faire plus pour ceux qui ont moins</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Une Europe protectrice et à la hauteur de nos espérances</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Fier d’être Français : exigence et bienveillance</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Les mêmes chances pour tous nos enfants</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Un état qui protège</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Les mêmes règles pour tous</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong><strong>Inventer un nouveau modèle de croissance</strong></strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong>Libérer le travail et l’esprit d’entreprise</strong></span></li>
<li><span style="color: #000080;"><strong><strong>Bien vivre de son travail et inventer de nouvelles protections</strong></strong></span></li>
</ol>
<p style="text-align: left;"></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Bien vivre de son travail et inventer de nouvelles protections</strong></span></p>
<p><span style="color: #000080;">#1 Réduction des cotisations payées par les salariés, par les indépendants et par les fonctionnaires.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#2 Tous les smicards qui bénéficient de la prime d’activité toucheront par exemple l’équivalent d’un 13ème mois de salaire, soit 100€ nets de plus chaque mois.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#3 Les cotisations sociales sur les heures supplémentaires seront de nouveau exonérées.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#4 Droits à l’assurance-chômage aux salariés qui démissionnent. Droit utilisable qu’une fois tous les cinq ans. En contrepartie, l’insuffisance des efforts de recherche d’emploi ou le refus d’offres raisonnables entraîneront la suspension des allocations.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#5 Formation d’un million de jeunes et d’un millions de demandeurs d’emploi peu ou pas qualifiés et aujourd’hui sans perspective.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#6 Cinq millards du Plan d’investissement seront consacrés à la modernisation des exploitations des agriculteurs. Ils seront aidés à être payés au prix juste, en soutenant les organisations de producteurs dans leurs négociations avec les industriels. Combat pour faire évoluer dans ce sens le droit européen de la concurrence.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#7 Développement de périodes de pré-apprentissage et des filières en alternance dans tous les lycées professionnels. Des licences professionnelles seront préparées sur trois ans et en alternance. Convergence des contrats existants et implication pleine des branches professionnelles dans la définition des programmes et de l’organisation des formations.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Libérer le travail et l’esprit d’entreprise</strong></span></p>
<p><span style="color: #000080;">#8 Réduction de charges pour les entrepreneurs</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#9 Suppression du RSI</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#10 Doublement des plafonds pour pouvoir bénéficier du régime fiscal de la microentreprise</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#11 Chaque année, tous les artisans et commerçants pourront opter ou non pour le régime fiscal de la microentreprise</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#12 Baisse des cotisations sociales employeurs de 6 points en remplacement du CICE. Jusqu’à 10 poins au niveau du SMIC</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#13 Création d’un bonus-malus sur l’assurance-chômage. Les employeurs qui entretiennent la précarité en recourant exagérément aux contrats courts paieront plus de charges, ceux qui créent des emplois stables en paieront moins.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#14 Les principes fondamentaux (durée légale du temps de travail, égalité professionnelle, salaire minimum…) resteront dans la loi. Mais, par exemple, les horaires effectifs ou l’organisation du travail seront négociés au plus près du terrain. Ils seront définis par accord majoritaire ou par référendum d’entreprise sur la base d’un accord.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#15 Les artisans, les commerçants indépendants, les entrepreneurs, les professions libérales et les agriculteurs disposeront, comme les salariés, du droit à l’assurance-chômage.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#16 Création d’un site internet unique qui donnera à chaque TPE ou PME les obligations légales et conventionnelles qu’elle doit respecter en fonction de sa situation. Les réponses fournies en ligne seront valables face à l’administration.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Inventer un nouveau modèle de croissance</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#17 Lancement d’un grand Plan d’investissement de 50 milliards d’euros sur 5 ans. Il sera mis au service des qualifications de tous les citoyens, de la transition écologique, de la révolution numérique, de la modernisation des services publics et de la rénovation urbaine.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#18 Baisse de l’impôt des sociétés de 33,3% à 25%.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#19 Transformation du CICE en allègements de charges pérennes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#20 Transformation de l’ISF en « Impôts sur la Fortune Immobilière » sans accroître la fiscalité actuelle sur l’immobilier et les droits de succession, et sans taxer ce qui finance les entreprises et l’emploi.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#21 Création d’un prélèvement unique sur les revenus du capital, de l’ordre de 30%.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#22 Création d’un Fonds pour l’industrie et l’innovation doté de 10 milliards d’euros, issus des actions d’entreprises possédées de manière minoritaire par l’Etat. Il servira à financer l’industrie du futur.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#23 La France sera placée en tête du combat contre les perturbateurs endocriniens et les pesticides.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#24 Rénovation d’un million de logements mal isolés d’ici 2022, et en priorité ceux de propriétaires les plus modestes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#25 La France sera le leader mondial de la recherche sur la transition environnementale. Les spécialistes étrangers bénéficieront de formalités d’accueil accélérées.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#26 D’ici 2022, 50% des produits proposés par les cantines scolaires et les restaurants d’entreprise devront être bio, écologiques ou issus de circuits courts.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#27 Le nombre de jours de pollution atmosphérique sera divisé par deux.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#28 Création d’une prime de 1 000 euros pour acheter un véhicule neuf ou d’occasion moins polluant.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#29 Création d’une banque de données numérique. Les administrations chargées d’autoriser des activités (ouverture d’un hôtel, ou l’obtention d’une licence de chauffeur privée, …) devront mettre à disposition leurs données. Face aux géants étrangers, des nouvelles start-ups pourront ainsi s’adresser par exemple à tous les hôteliers pour leur offrir de nouveaux services.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Les mêmes règles pour tous</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#30 Système de retraite universel avec des règles communes de calcul des pensions sera progressivement mis en place. Le fait de changer d’activité ou de secteur sera sans effet sur les droits à la retraite. Avec un principe d’égalité : pour chaque euro cotisé, le même droit à pension pour tous.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#31 L’âge de départ à la retraite et le niveau des pensions ne sera pas touché.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#32 Des tests au hasard et massif seront entrepris pour vérifier que les entreprises respectent l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#33 Les noms des entreprises qui ne respectent pas l’égalité salariale entre les femmes et les hommes seront publiés.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#34 Les sanctions contre la fraude fiscale seront alourdies.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#35 Lutte contre la fraude aux prestations sociales amplifiée. Une faute grave entraînera désormais, en plus du remboursement, la suspension de la prestation.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#36 Les grands groupes Internet seront imposés sur leur chiffre d’affaires réalisé sur notre sol.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#37 Transparence sur l’attribution des logements sociaux avec la mise en place d’un système de points fondé sur des critères objectifs (taille de la famille, niveau des ressources, lieu de recherche). Il permettra à chacun de connaître ses chances d’obtention d’un logement et le délai d’attente prévisible.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#38 Limitation à un an la durée autorisée de séjour d’un travailleur détaché dans notre pays.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#39 Redéfinition au niveau européen des règles du travail détaché pour mettre fin à toutes les formes de concurrence sociale déloyale.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Un état qui protège</strong></span></p>
<p><span style="color: #000080;">#40 Recrutement de 10 000 policiers et gendarmes supplémentaires</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#41 Création d’une police de sécurité quotidienne. Au plus près des Français, elle développera une connaissance approfondie des lieux et des habitants qu’elle sera chargée de protéger et d’entendre.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#42 Sous le contrôle du juge, les policiers et gendarmes pourront interdire à une personne délinquante de fréquenter le quartier où elle a commis ses délits.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#43 Les incivilités comme le harcèlement des femmes, les insultes, la dégradation du mobilier urbain, les crachats seront punies d’amendes immédiates et dissuasives.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#44 Toute peine prononcée sera exécutée.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#45 Construction de 15 000 nouvelles places de prison.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#46 La cyberdéfense et la cybersécurité seront confirmées comme priorités de notre sécurité nationale.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#47 Augmentation des moyens de l’armée. 2% du PIB seront mobilisés pour renouveler les avions ravitailleurs, à moderniser les blindés de l’armée de terre, ainsi que la flotte de surface de notre marine nationale.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#48 Création d’un état-major permanent des opérations de sécurité intérieure, de renseignement et de lutte contre le terrorisme. Directement rattaché au président de la République, il associera les services et états-majors des ministères de l’Intérieur et de la Défense, avec la participation des ministères des transports, de la santé et de l’industrie.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#49 Création, avec nos partenaires européen, d’une force de 5 000 garde-frontières européens chargés de surveiller et protéger les frontières extérieurs de l’Union européenne.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Les mêmes chances pour tous nos enfants</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#50 Priorité à l’école primaire pour que tous les élèves sachent lire, écrire et compter en arrivant en 6ème.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#51 Usage interdit des téléphones portables dans l’enceinte des écoles primaires et des collèges.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#52 Autonomie accrue aux équipes éducatives. Elles seront suivies et évaluées. La formation des enseignants sera adaptée à ce nouveau cadre.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#53 Les 12 000 classes de CP et de CE1 en zone prioritaire seront limitées à 12 élèves par enseignant.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#54 Les enseignants de CP et de CE1 en zone prioritaire recevront une prime annuelle de 3 000 euros nets.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#55 Les enseignants de CP et de CE1 en zone prioritaire seront plus expérimentés. D’ici 2022, ceux affectés en zones prioritaires auront au moins 3 ans d’ancienneté.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#56 Le parcours bi-langues au collège sera rétabli.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#57 Le parcours européen au collège sera rétabli.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#58 Un véritable enseignement du grec et du latin sera rétabli.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#59 Un accompagnement après la classe sera proposé à tous. Au collège, les études dirigés seront rétablies grâce à des bénévoles (étudiants et retraités).</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#60 La baccalauréat sera modernisé. Il y aura désormais 4 matières obligatoires à l’examen final. Les autres seront validés par un contrôle continu.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#61 L’autonomie des universités sera renforcée. Elles pourront recruter leurs enseignants et définir leurs formations.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#62 Ouverture de 80 000 places dans les filières professionnalisantes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#63 Chaque lycée professionnel et université devront publier leurs résultats (débouchés, salaires, etc.) sur les trois dernières années.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#64 Construction de 80 000 logements pour les jeunes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#65 Les bibliothèques seront ouvertes en soirées et le week-end.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#66 Création d’un Pass Culture. Il permettra à chaque Franças de 18 ans d’effectuer 500 euros de dépenses culturelles (cinéma, théâtre, livres…). Aucun euro ne sera retiré du budget du ministère de la Culture.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Fier d’être Français : exigence et bienveillance</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#67 Le principe de laïcité sera strictement appliqué.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#68 Une formation universitaire à la laïcité, aux valeurs de la République et à la langue française sera organisée pour les ministres du culte.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#69 La connaissance des différentes religions à l’école sera développer en prévoyant un enseignement spécifique sur le fait religieux.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#70 L’interdiction du port du voile ne sera pas étendue à l’université.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#71 Les associations qui, sous couvert de religion, s’attaquent à la République seront démantelées.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#72 Les lieux de cultes dans lesquels certaines de ces associations prêchent l’apologie du terrorisme seront définitivement fermés.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#73 La maîtrise de la langue française sera le principal critère de l’obtention de la nationalité française. Pour cela, l’apprentissage de la langue française sera renforcée pour les candidats à la naturalisation.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#74 Les demandes d’asiles seront examinées en moins de 6 mois, recours compris.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#75 Les réfugiés dont les demandes ont été refusées seront reconduits sans délai vers leur pays afin qu’ils ne deviennent pas des immigrés clandestins.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#76 Quel que soit le lieu où elle se situe, une entreprise qui recrutera en CDI un habitant de l’un de ces quartiers bénéficiera d’une prime de 15 000 euros sur 3 ans.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#77 La lutte contre la discrimination sera une priorité nationale. Des opérations de contrôle aléatoires et imprévues à grande échelle, en matière d’accès à l’emploi ou au logement seront développées. Les partenaires sociaux seront également mobilisés.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Une Europe protectrice et à la hauteur de nos espérances</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#78 Pour pouvoir investir beaucoup plus qu’aujourd’hui, le budget de la zone euro doit être voté par un parlement de la zone euro et exécuté par un ministre de l’Economie et des Finances de la zone euro.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#79 Lutte contre les arrangements fiscaux entre Etats et entreprises multinationales, comme celui entre Apple et l’Irlande. La France se montrera exemplaire en ce domaine.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#80 L’accès aux marchés publics européens sera réservé aux entreprises qui localisent au moins la moitié de leur production en Europe dans le cadre d’un <em>Buy European Act</em>.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#81 Erasmus sera généralisé et étendu aux apprentis. 200 000 étudiants et apprentis français partiront chaque année dans un pays de l’Union européenne.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#82 Avec l’Allemagne sera proposé une Europe de la défense associant les pays volontaires, en créant un Fonds européen de défense qui financera des équipements militaires communs (comme les drones européens) et un Quartier Général européen permanent.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#83 Un mécanisme de contrôle des investissements étrangers en Europe sera mis en place afin de préserver nos secteurs stratégiques.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#84 Dans la discussion du Brexit, l’intégrité du marché unique européen sera défendu. Toutes les entreprises qui y accèdent doivent être soumises aux mêmes disciplines.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#85 Création d’un marché unique du numérique en Europe. Un fonds de capital-risque permettra de financer le développement des start-ups européennes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#86 Création d’un marché unique de l’énergie en Europe. Un prix plancher du carbone sera fixé dans les pays de l’Union.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#87 La parole au peuple sera donné. Des conventions citoyennes dans toute l’Europe seront proposées dès la fin 2017 pour redonner un sens au projet européen. Ces conventions aboutiront à un projet qui sera ensuite adopté par tous les pays qui le souhaitent. Aucun Etat membre n’aura le pouvoir de bloquer cette nouvelle étape.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Faire plus pour ceux qui ont moins</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#88 Le minimum vieillesse sera augmenté de 100 euros par mois.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#89 Toutes les allocations sociales (APL, RSA…) seront versées le même jour du mois, un trimestre maximum après la constatation des revenus.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#90 Création d’un accélérateur d’associations afin de déployer sur l’ensemble du territoire et en moins de 5 ans les associations les plus utiles à notre société.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#91 Prise en charge à 100% des lunettes et des prothèses auditives et dentaires d’ici 2022.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#92 Cinq milliards d’euros du Plan d’investissement sera consacré à la santé, notamment à la transformation de notre médecine de ville et de nos hôpitaux.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#93 Création d’un service sanitaire. 40 000 étudiants en santé consacreront trois mois à des actions de prévention dans les écoles et les entreprises.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#94 Le droit à l’oubli pour les personnes ayant été malades sera renforcé. Les malades de cancers et de l’hépatite C n’auront plus à la mentionner d§s 5 ans après leur rémission (contre 10 ans actuellement). Il sera également étendu à de nouvelles maladies.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#95 Le nombre de maisons de santé sera doublé.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#96 Pour lutter contre les déserts médicaux, ces maisons de santé regrouperont des médecins, des infirmières, des orthophonistes, des kinésithérapeutes, des professionnelles du sport…</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#97 Tous les enfants qui en ont besoin pour avoir une scolarité comme les autres auront accès à un(e) auxiliaire de vie.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#98 Ces auxiliaires de vie auront un emploi stable et un salaire décent.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#99 L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) sera augmenté de 100 euros par mois.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Rendre la vie des Français plus facile</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#100 Création d’un droit à l’erreur pour tous. Le coeur de la mission de l’administration ne sera plus la sanction mais le conseil et l’accompagnement, sauf en matière pénale ou lorsque la sécurité est engagée.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#101 Vitesse supérieure pour la numérisation de l’administration. Tous les renouvellements de documents officiels (carte d’identité, passeport, carte grise, etc…- devront pouvoir se faire en ligne, sans nécessité de se déplacer.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#102 Les horaires d’ouverture des services publics seront par ailleurs élargis aux soirées et au samedi pour s’adapter aux nouveaux modes de vie des Français.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#103 Les préfets auront la capacité d’adapter l’organisation des services de l’Etat aux besoins de chaque région et département.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#104 Aucune norme nationale ne sera rajoutée aux normes européennes dans le secteurs agricole, maritime et de la pêche.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#105 Tous les services publics accueillant du public (hôpital, école, tribunal, CAF, etc..) seront tenus d’afficher leurs résultats en termes de qualité de service (ex : temps d’attente, taux de satisfaction, etc…)</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#106 Création dans chaque département d’un tribunal de première instance qui sera le guichet unique permettant un accès facilité au juge.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#107 Les délais de jugement pour les litiges inférieurs à 4 000 euros seront raccourcis.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#108 La procédure concernant ces litiges sera entièrement dématérialisée et la décision sera rendue en ligne.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Une démocratie rénovée</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#109 Interdiction pour les parlementaires d’exercer des activités de conseil parallèlement à leur mandat, pour mettre fin aux conflits d’intérêt.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#110 Toutes les indemnités des parlementaires seront soumises à l’impôt.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#111 Interdiction de toute embauche par un élu ou un ministre d’un membre de sa famille.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#112 Interdiction du cumul de plus de trois mandats identiques successifs.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#113 Interdiction pour tous les détenteurs d’un casier judiciaire (niveau B2) de se présenter à une élection</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#114 Suppression du régime spécial des retraites des parlementaires. Ils seront rattachés au régime général.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#115 Présentation, par le président de la République, de son bilan national et européen une fois par an devant le Congrès.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#116 Réduction d’environ un tiers du nombre de députés et de sénateurs.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#117 Les députés et sénateurs disposeront de moyens supplémentaires pour faire leur travail.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#118 Obligation des formations politiques à respecter la parité dans la présentation de leurs candidats.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#119 Diminution des financements publics des formations politiques qui auront une représentation déséquilibrée en termes de parité.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#120 La procédure d’urgence sera la procédure par défaut d’examen des textes législatifs afin d’accélérer le travail parlementaire.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#121 Limitation du nombre de mois pendant lesquels le Parlement légifère. Plus de temps sera consacré à l’évaluation et au contrôle de l’action du gouvernement, en s’appuyant sur les travaux de la Cour des comptes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#122 Les parlementaires devront mettre en place des dispositifs innovants d’évaluation du travail parlementaire et législatif (jury citoyens, compte-rendus de mandat via les réseaux sociaux…)</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#123 Les communes seront encouragées à développer les budgets participatifs, c’est à dire à consulter directement les citoyens sur l’utilisation de l’argent public.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Les territoires qui font notre France</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#124 Exonération de la taxe d’habitation pour tous les Français des classes moyennes et populaires (80% des ménages). Dès 2020, 4 français sur 5 ne paieront plus la taxe d’habitation et l’Etat remboursera entièrement auprès des communes leur manque à gagner, à l’euro près, en préservant leur autonomie fiscale.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#125 D’ici la fin du quinquennat, l’ensemble du territoire sera couvert en très haut débit ou en fibre.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#126 Les opérateurs téléphoniques doubleront la couverture mobile en zone rurale pour réduire les zones sans réseau et l’Etat prendra ses responsabilités partout où cela est nécessaire.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#127 Au minimum un quart des départements seront supprimés, là où ils peuvent être rapprochés de l’une de nos grandes métropoles.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#128 La construction de logements sera accélérées là où c’est nécessaire, notamment où le logement coûte trop cher. Cela permettra de faire les prix de l’immobilier.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#129 La politique de transports sera réformée. L’enjeu n’est plus de construire partout des autoroutes, des aéroports et des lignes de TGV. Grâce à notre Plan d’investissement, l’enjeu est de moderniser les réseaux existants et de développer de nouveaux services pour que tous les territoires soient raccordés efficacement aux lieux de travail, d’éducation, de culture ou de soins.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#130 Lancement d’un Plan de Transition Agricole de 5 milliards d’Euros. Il soutiendra tous les projets de montée en gamme des exploitations, d’adaptation aux normes environnementales et de bien-être animal.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#131 D’ici la fin du quinquennat, 200 000 billets d’avions à prix aidé seront proposés aux ultra-marins, en particulier les étudiants et les entrepreneurs, pour leur mobilité entre les Outre-mer et l’Hexagone, et dans leur environnement régional.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#132 L’Agence Française pour la biodiversité sera installée en Outre-mer.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#133 Les collectivités d’Outre-mer pourront modifier la réglementation de droit commun pour l’adapter à leur situation particulière.</span></p>
<hr/><p><span style="color: #000080;"><strong>Sérieux et responsabilité</strong></span></p>
<p></p>
<p><span style="color: #000080;">#134 La France réalisera 60 milliards d’économies</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#135 Les dépenses prioritaires seront l’éducation, la défense, la sécurité et la justice.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#136 Les baisses d’impôts seront réparties de manière juste entre les ménages et les entreprises.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#137 Une loi d’orientation votée en 2017 fixera pour 5 ans l’évolution de la fiscalité sur le quinquennat.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">#138 Un même impôt ne sera pas réformé plusieurs fois dans le quinquennat.</span></p> Election de M Macron
Un putsc…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-23:5231443:Comment:147232017-05-23T07:51:19.692Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<h2 class="title" id="single"><span style="color: #ff6600;">Election de M Macron</span></h2>
<h2 class="title"><span style="color: #ff6600;">Un putsch sans soldats, par le général Henri Roure</span></h2>
<p></p>
<p><span style="color: #ff6600;"><a href="http://arretsurinfo.ch/un-putsch-sans-soldats-par-le-general-henri-roure/" target="_blank">Origine de l'article :</a> <span class="post-meta-date"><span class="post-meta-actual-date">22 mai 2017…</span></span></span></p>
<p><img alt="" class="alignnone size-medium wp-image-61208 align-center" height="230" src="http://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2017/05/Henri-Roure-300x230.png" width="300"></img></p>
<h2 class="title" id="single"><span style="color: #ff6600;">Election de M Macron</span></h2>
<h2 class="title"><span style="color: #ff6600;">Un putsch sans soldats, par le général Henri Roure</span></h2>
<p></p>
<p><span style="color: #ff6600;"><a href="http://arretsurinfo.ch/un-putsch-sans-soldats-par-le-general-henri-roure/" target="_blank">Origine de l'article :</a> <span class="post-meta-date"><span class="post-meta-actual-date">22 mai 2017</span></span></span></p>
<p><img class="alignnone size-medium wp-image-61208 align-center" src="http://arretsurinfo.ch/wp-content/uploads/2017/05/Henri-Roure-300x230.png" alt="" height="230" width="300"/></p>
<h1><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Le général Roure entre en résistance</span></h1>
<blockquote><p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">L’élection présidentielle, qui a amené M. Macron à la présidence, est le fruit vénéneux d’un déni de démocratie. Il s’agit d’une spoliation, résultat d’un rejet masqué de l’idéal démocratique. La manipulation vient de loin. Elle est probablement la forme la plus élaborée du coup d’État car elle ne refuse pas le principe des élections sur lequel repose l’expression de la volonté populaire, mais, sciemment – j’allais écrire scientifiquement – elle pervertit, oriente, sculpte l’opinion publique. Elle repose sur l’énorme puissance d’un système qui a l’ambition de s’imposer au monde, à commencer par ce que nous appelons, aujourd’hui, improprement, l’Occident. Ses moyens sont, à l’évidence, considérables.</span></p>
</blockquote>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Nous sommes confrontés à un monstre que certains ont baptisé l’internationalisme financier, ou l’ultra libéralisme, mais qui, en tout état de cause, est intimement lié à la puissance étatsunienne.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Il s’agit de l’avatar le plus ingénieux de l’impérialisme étatsunien relayé par son allié fidèle l’Union Européenne.</span><br/></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;"><span style="color: #993300;">La vraie démocratie est trop dangereuse pour la finance internationale, car elle peut amener au pouvoir des personnes véritablement choisies par le peuple avec des idées aussi saugrenues que la défense des intérêts nationaux, la patrie, la protection sociale, la morale, l’éducation et la culture, le service public ou encore l’État de droit.</span></span></p>
<p></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Ce risque ne peut être accepté quand il s’agit de globaliser ou plus exactement d’américaniser et de subordonner les peuples au puissant réseau politico-bancaire piloté par Washington. Il est donc nécessaire de tendre vers une pensée unique.</span></p>
<p></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Difficile cependant de s’affranchir des élections… Dès lors il faut les truquer à l’aide de la désinformation aboutissant à la manipulation de l’opinion publique ; c’est tellement plus simple et moins risqué puisque le système est propriétaire des médias et des instituts de sondage et peut s’appuyer sur quelques dirigeants, intellectuels ou bobos, bien placés et convaincus. Il ne faut pas s’étonner, ainsi, de l’assassinat politique de François Fillon, dont le programme trop judicieux et national pouvait éloigner la France de cette subordination. L’astuce fut de l’accuser de ce que l’immense majorité des parlementaires fait, en toute légalité, mais qui, pour lui, fut présenté, dans un acharnement médiatique sans limite, comme de la corruption. Aucun journaliste ne s’éleva pour regarder les faits avec objectivité. Et pour cause, tous dépendent du système…</span></p>
<p></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Aude Lancelin, ancienne rédactrice en chef adjointe de l’Obs le dit clairement: « l’ensemble des médias est sous la coupe du CAC 40 ». En association avec eux quelques juges haineux trop liés à un pouvoir désireux de se survivre à lui même et intimement impliqué dans le réseau. La suite se présentait d’évidence. Face à un éclatement consommé des partis traditionnels, résultat de primaires inspirées de la vision états-unienne de la sélection des candidats et inadaptées à la culture politique française, un inconnu, issu directement du milieu bancaire, et présentant l’image de la nouveauté, pu être propulsé dans le pseudo débat.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Le système, alors, n’a même pas cherché à se dissimuler sous les atours d’une apparente objectivité. Les médias aux ordres n’eurent qu’à relayer l’habituelle hystérie anti Front National en utilisant tous les vieux procédés passant de l’association d’images aux citations hors contexte et à l’insinuation. Il fallait faire « barrage » sans que quiconque sache vraiment pourquoi, ou, plus justement, de crainte que le constat devienne trop clair que ce parti avait récupéré les idées gaullistes, imprudemment abandonnées par la droite classique.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Le matraquage, cette fois, fit l’éloge du néophyte et, toute honte bue, ceux qui auraient dû rester neutres ou au moins discrets, affirmèrent péremptoirement qu’il fallait voter pour lui. Preuve suprême de cet internationalisme bien loin d’être prolétarien, l’étatsunien Obama apporta bruyamment son soutien, Merkel de même et l’inénarrable Junker donna sa contribution. Des étrangers intervenaient dans une élection française! Personne n’y vit un scandale… Dans un panorama politique trafiqué et disloqué, le banquier fut élu. Il le fut avec les voix d’électeurs qui, par opposition, viscérale et entretenue, à l’autre candidat, celui de la négation absolue de ce système, se sont piégés. Comment faire désormais pour se séparer de celui qu’ils ont, de fait, contribué fortement à porter à la magistrature suprême?</span></p>
<p></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Ajoutons que l’opération était tellement bien montée que le nouveau président a été élu alors que l’immense majorité du corps électoral lui était, sinon hostile, du moins opposée. Qui le dit ?</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Regardons les chiffres sous un angle particulier.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">La participation a été de 74,56% soit 25% d’abstentions.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Il y a eu 66% de suffrages exprimés, c’est à dire 34% de nuls ou blancs.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Si, à ce chiffre, nous ajoutons les 34% qui ont voté Le Pen, nous constatons que 68% des personnes qui se sont déplacées jusqu’aux urnes n’ont pas voté pour Macron.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Dans cette élection nombreux sont ceux qui se sont abstenus par hostilité aux finalistes.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">En minorant leur nombre parmi les non-votants, nous pouvons les estimer à 6 ou 7%.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff0000;">Ce qui fait un total intermédiaire voisin de 75% qui ont refusé Macron.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff0000;">Si nous ajoutons à ce dernier chiffre ceux qui ont voté Macron par opposition à le Pen, mais pas par adhésion à ses idées, nous aboutissons, probablement, à 85% du corps électoral qui ne soutient pas le nouvel « élu »…</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Le nouveau président est peut être légal aux termes de la Constitution, mais illégitime au regard de la morale politique.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Au bilan, Macron est un usurpateur.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">En réalité, la démocratie française d’aujourd’hui n’est qu’une dictature qui se déguise.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">Elle est devenue le pire des régimes comme tous les autres.</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;">J’ose espérer que personne parmi ces profiteurs, qui vont suivre Macron, ne proférera la moindre critique sur la façon dont nos amis africains voient la démocratie…</span><br/> <span class="font-size-3" style="color: #000080;">Je ne suis donc pas en opposition mais en résistance, tout en sachant que le combat sera long et difficile. Je débute ma marche…</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #000080;"><strong>Général Henri Roure | 13 mai 2017</strong></span><br/> <span class="font-size-3" style="color: #000080;">Secrétaire national pour les questions de défense au CNIP (Centre National des Indépendant et Paysans)</span></p> L'ancien directeur adjoint du…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-22:5231443:Comment:146162017-05-22T07:06:24.286Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<h1><span style="color: #ff6600;">L'ancien directeur adjoint du MEDEF nommé chef de cabinet de la ministre du Travail</span></h1>
<p class="article-infos"><span style="color: #000080;"><a href="https://www.challenges.fr/index/2017/05/20/"></a><a href="https://www.challenges.fr/politique/l-ancien-directeur-adjoint-du-medef-nomme-chef-de-cabinet-de-la-ministre-du-travail_474697" target="_blank">Origine de l'article :</a> Le 20.05.2017 à 11h26</span></p>
<p><span style="color: #ff0000;">Antoine…</span></p>
<h1><span style="color: #ff6600;">L'ancien directeur adjoint du MEDEF nommé chef de cabinet de la ministre du Travail</span></h1>
<p class="article-infos"><span style="color: #000080;"><a href="https://www.challenges.fr/index/2017/05/20/"></a><a href="https://www.challenges.fr/politique/l-ancien-directeur-adjoint-du-medef-nomme-chef-de-cabinet-de-la-ministre-du-travail_474697" target="_blank">Origine de l'article :</a> Le 20.05.2017 à 11h26</span></p>
<p><span style="color: #ff0000;">Antoine Foucher, l'ancien directeur général adjoint du Medef a été nommé vendredi directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.</span></p>
<p></p>
<div class="corps"><p><span style="color: #000080;">C'est une nomination qui devrait faire grincer des dents. Antoine Foucher, l'ancien directeur général adjoint du <a href="https://www.challenges.fr/tag_organisation/medef_1557/"><span style="color: #000080;">Medef</span></a> en charge du social qui avait démissionné de l'organisation patronale en 2016, a été nommé vendredi directeur de cabinet de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a indiqué le ministère, confirmant une information de l'AEF.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Antoine Foucher "quitte Schneider Electric", où il était directeur des relations sociales depuis son départ du Medef, a précisé à l'AFP un porte-parole de Schneider Electric.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">M. Foucher, 37 ans, était arrivé en 2012 au Medef, après être passé par le cabinet de Xavier Bertrand sous le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Ce diplômé de Sciences Po Paris faisait partie du camp des "réformistes" du Medef, et était respecté des syndicalistes.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Il a participé à la plupart des négociations avec les syndicats (assurance chômage, loi de sécurisation de l'emploi, réforme de la formation professionnelle... ) aux côtés de Jean-François Pilliard, ancien président du pôle social dans l'organisation patronale, puis de son successeur, Alexandre Saubot.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Lors de son départ du Medef en juin 2016, il faisait partie de la délégation qui avait conduit un premier round de négociations sur l'assurance chômage. Les discussions avaient échoué sur fond de conflit sur la loi travail et de profondes divisions patronales concernant la taxation des contrats courts. De nouvelles négociations ont repris début 2017 et ont finalement abouti à un accord.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Au ministère du Travail, M. Foucher aura la tâche de mener la réforme du code du travail, pour laquelle Emmanuel Macron a affiché sa volonté d'aller vite, en utilisant la voie des ordonnances.</span></p>
</div> Macron Ministre sous Hollande…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-22:5231443:Comment:145152017-05-22T07:02:26.709Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<h1><span style="color: #ff6600;">Macron Ministre sous Hollande</span></h1>
<h1><span style="color: #ff6600;">Selon Le Canard enchaîné, Macron aurait accordé 900 millions d'euros de baisse d'impôts aux cadres du CAC 40</span></h1>
<p></p>
<h2><span class="font-size-2"><strong><a href="http://www.politique.net/2017041801-macron-president-canard-enchaine.htm" target="_blank">Origine de l'article :</a></strong></span></h2>
<p></p>
<p><span style="color: #ff6600;">c'est l'histoire d'un hold-up de…</span></p>
<h1><span style="color: #ff6600;">Macron Ministre sous Hollande</span></h1>
<h1><span style="color: #ff6600;">Selon Le Canard enchaîné, Macron aurait accordé 900 millions d'euros de baisse d'impôts aux cadres du CAC 40</span></h1>
<p></p>
<h2><span class="font-size-2"><strong><a href="http://www.politique.net/2017041801-macron-president-canard-enchaine.htm" target="_blank">Origine de l'article :</a></strong></span></h2>
<p></p>
<p><span style="color: #ff6600;">c'est l'histoire d'un hold-up de 900 millions qui ne dit pas son nom. Et qui a totalement été ignoré pendant la campagne présidentielle. Alors que Macron s'apprête à se qualifier pour le second tour de l'élection présidentielle à en croire les derniers sondages, nous republions une information du Canard enchaîné qui date de 2015 et qui, <a href="http://www.politique.net/2016083001-macron-quitte-le-gouvernement-article34-900-millions.htm"><strong>malgré les 19 000 partages sur les réseaux sociaux l'année dernière</strong></a>, reste encore largement ignorée du grand public.<br/><br/> A l'époque du vote de la loi Macron en 2015, Le Canard enchaîné <a href="http://www.politique.net/2015021901-loi-macron-article-34.htm"><strong>avait découvert</strong></a> qu'un dispositif permettait aux cadres du CAC 40 d'économiser... 900 millions d'euros. C'est l'histoire de l'article 34 de la loi Macron que nous vous racontons ici.</span></p>
<div class="article-p"><h2><strong>Article 34 sur l'allègement de la fiscalité des actions gratuites</strong></h2>
<p>De quoi s'agit-il ? Certaines entreprises, notamment les start up, distribuent gratuitement à leur salarié des "actions" de la société. Une sorte de promesse sur l'avenir, le jour où l'entreprise réalise d'importants bénéfices et voit sa valeur monter en flèche. Jusqu'à présent, la valeur de ces actions gratuites était incluse dans le calcul de l'impôt sur le revenu. Normal, il s'agit bien d'une rémunération. Sauf que l'article 34 de la loi Macron change les règles de calcul.</p>
</div>
<div class="article-p"><h2><strong>Une réduction d'impôts de près de 50%</strong></h2>
<p>Dans le texte d'accompagnement de la loi, voilà comment le changement de règle est présenté : <em>"Actuellement imposable à l'impôt sur le revenu selon les règles de droit commun applicables aux traitements et salaires, la valeur de ces actions sera désormais imposée selon les principales modalités applicables aux plus-valeurs mobilières"</em>. Vous n'avez rien compris ? C'est normal. Selon Le Canard enchaîné, cela signifie que les actions gratuites bénéficieront d'un abattement de 50% avant imposition, ce qui réduit de moitié l'imposition. Exemple donné par l'hebdomadaire : <em>"Le bénéficiaire d'une action gratuite paie aujourd'hui, selon sa tranche d'imposition (dont peut soupçonner qu'elle est élevée), jusqu'à 42,71 euros d'impôt sur le revenu, hors CSG et RDS. Si l'article 34 est voté, il ne paiera plus que 20,21 euros"</em>.</p>
</div>
<div class="article-p"><h2><strong>Un cadeau de 900 millions d'euros... pour les plus riches</strong></h2>
<p>Officiellement, l'allègement de la fiscalité sur les actions gratuites est censée favoriser le développement des start up qui ont recours à ce dispositif. Mais pour Le Canard enchaîné, ce sont surtout les cadres des entreprises du CAC 40 qui vont remporter le jackpot. <em>"La distribution d'actions gratuites a complètement supplanté les stock-options, dont la fiscalité a été alourdie ces dernières années"</em>, explique l'hebdomadaire. Et les chiffres sont éloquents : <em>"Les conseils d'administration des entreprises du CAC 40 ont voté, en 2014, l'attribution d'actions gratuites pour un montant de 6,4 milliards. Et, dans l'immense majorité des cas, à leurs cadres dirigeants les mieux payés"</em>, précise Le Canard enchaîné.<br/><br/> Malgré toutes ces réserves, le gouvernement a décidé de maintenir cet article de loi. Dont le coût est estimé à 200 millions d'euros par Macron. Un chiffre sous-estimé par plusieurs cabinets privés qui évaluent plutôt à 900 millions d'euros le manque à gagner pour le fisc.<br/><br/><br/> *** Source<br/> - "Le cadeau de Macron aux riches ennemis de Hollande", Le Canard enchaîné, 28.01.2015</p>
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<div class="photo-pull-left"><img src="http://www.politique.net/img/loi-macron-canard-enchaine.jpg" alt="Loi Macron - Canard enchaîné" class="img-responsive"/></div> Macron et la Presse Insultes,…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-21:5231443:Comment:147222017-05-21T18:51:17.364Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">Macron et la Presse<br></br><br></br> Insultes, verrouillage, pression : Les journalistes inquiets depuis l’arrivée de Macron </span></strong></span></p>
<p><a href="https://resistanceauthentique.net/2017/05/19/macron-naissance-dun-fascisme-mediatique/" target="_blank">Origine de l'article :</a></p>
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<p><span style="color: #000080;">Depuis quelques jours, la polémique enfle : la communication sans faute d’Emmanuel Macron…</span></p>
<p><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">Macron et la Presse<br/><br/> Insultes, verrouillage, pression : Les journalistes inquiets depuis l’arrivée de Macron </span></strong></span></p>
<p><a href="https://resistanceauthentique.net/2017/05/19/macron-naissance-dun-fascisme-mediatique/" target="_blank">Origine de l'article :</a></p>
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<p><span style="color: #000080;">Depuis quelques jours, la polémique enfle : la communication sans faute d’Emmanuel Macron cacherait-elle un verrouillage qui menace la liberté de la presse ? <span style="color: #ff0000;"><strong>Dernier éclat en date : le choix des journalistes autorisés à suivre le chef d’Etat en déplacement imposé par l’Élysée.</strong></span> Un choix démenti par la présidence.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">L’Elysée assure ne pas avoir cherché à “imposer un journaliste plutôt qu’un autre” lors du déplacement du chef de l’État au Mali. C’est la réponse donnée par l’équipe du nouveau président aux sociétés de journalistes de plusieurs grands médias.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Plusieurs quotidiens français ont en effet publié jeudi une lettre ouverte, intitulée “Monsieur le président, il n’appartient pas à l’Elysée de choisir les journalistes”, pour protester contre l’organisation de la communication du nouveau président de la République.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Ils pointaient du doigt notamment le fait que ce soit la présidence qui choisisse les journalistes autorisés à l’accompagner lors de son premier déplacement au Mali ce vendredi. “Aucun de vos prédécesseurs ne s’est prêté à ce genre de système, au nom du respect de la liberté de la presse”, écrivent-ils.</span><br/> <span style="color: #000080;">“L’Élysée n’entend pas faire le travail des rédactions”</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Dans son courrier adressé ce vendredi à Reporters sans frontières (RSF), la présidence indique : “Il va de soi que nous avons ouvert l’option aux rédactions mais jamais imposé un journaliste plutôt qu’un autre (…). Les journalistes qui se sont inquiétés peuvent se rassurer : l’Élysée n’entend pas faire le travail des rédactions”.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Selon le courrier cité par RSF, l’Élysée affirme que sa démarche “est le contraire d’une démarche de fermeture : elle est une démarche d’ouverture”.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Il y est expliqué que le chef de l’État “est très attaché au traitement de fond des sujets et souhaite ouvrir l’Élysée aux journalistes sectoriels qui portent sur l’action présidentielle un autre regard. C’est dans cet esprit qu’il a été proposé aux rédactions d’élargir aux journalistes spécialisés Défense ou Diplomatie le voyage officiel auprès des forces armées”. Sous-entendu que ce ne soit pas seulement les journalistes politiques qui suivent le chef de l’État.</span><br/> <span style="color: #000080;">Il s’inspire d’Obama</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Cette polémique pourrait retomber comme un soufflé s’il n’y avait pas d’autres signaux de verrouillage plus inquiétants. Alors la communication d’Emmanuel Macron va-t-elle trop loin ? C’est la question à laquelle tentent de répondre des journalistes dans une enquête publiée dans M le magazine Le Monde.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Ils décortiquent le système de communication autour du candidat, qui s’inspirerait grandement du précédent Obama, ce président cool et irréprochable sur papier glacé.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Mais comme pour le président américain, cette image parfaite a un revers : celui d’un verrouillage extrême de la communication avec un conseiller de l’Èlysée parfois prêt à décrocher son téléphone pour injurier les journalistes…</span><br/></p>
<p><span style="text-decoration: underline;"><span style="color: #000080; text-decoration: underline;">“Gros connard”</span></span></p>
<p><span style="color: #000080;">Deux exemples sont cités dans l’article. Le premier remonte au soir du premier tour et au traitement de l’affaire de la Rotonde, du nom de cette brasserie parisienne parfois comparée au Fouquet’s de Nicolas Sarkozy.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Le lendemain, selon le magazine M, le directeur de la communication d’Emmanuel Macron, appelle l’émission Quotidien, et “l’animateur de l’émission, se fait agonir par Sylvain Fort. ‘Gros connard.’ ‘Débile profond.’ (après lecture le 18 mai, l’intéressé dément le deuxième terme)”. Sylvain Fort confirme donc implicitement avoir usé du premier à l’endroit de Yann Barthès…</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Michel Field également aurait fait les frais de la nervosité du même Sylvain Fort. Au soir du second tour, ce dernier aurait reproché à France 2 de ne pas consacrer toute sa soirée à la victoire d’Emmanuel Macron et de diffuser par exemple le discours de Jean-Luc Mélenchon en direct.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Source</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Les journalistes inquiets depuis l’arrivée de Macron</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Une quinzaine de rédactions, dont « Le Monde », signent une lettre ouverte au président de la République afin de lui « transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle ».</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Vous effectuez demain votre premier déplacement de chef d’Etat au Mali. Avant votre décollage, nous souhaitons vous transmettre nos inquiétudes quant à l’organisation de la communication présidentielle qui est en train de se mettre en place depuis votre entrée en fonction.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Pour des raisons de place ou de sécurité, nous comprenons la nécessité de constituer des pools de journalistes – parfois, et à condition que toutes les rédactions y aient accès selon un roulement établi. En revanche, il n’appartient en aucun cas à l’Elysée de choisir ceux d’entre nous qui ont le droit ou non de couvrir un déplacement, quel qu’en soit le thème (défense, diplomatie, économie, éducation, social…). Ce n’est pas au président de la République, ou à ses services, de décider du fonctionnement interne des rédactions, du choix de leurs traitements et de leurs regards. Ce choix relève des directions des rédactions et des journalistes qui la composent, qu’ils soient permanents ou pigistes, JRI ou reporters, photographes ou dessinateurs.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Aucun de vos prédécesseurs ne s’est prêté à ce genre de système, au nom du respect de la liberté de la presse. Alors que la défiance pèse de plus en plus sur l’information, choisir celui ou celle qui rendra compte de vos déplacements ajoute à la confusion entre communication et journalisme, et nuit à la démocratie.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Les sociétés des journalistes de l’AFP, BFM TV, Europe 1, Le Figaro, France Info,France Inter, Libération, les JT de M6, Mediapart, Le Monde, Le Parisien, Le Point, RFI, RMC, Télérama, TF1</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Jean-Philippe Baille, directeur de la rédaction de RTL</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters sans frontières</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Guillaume Dubois, directeur de L’Express</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Johan Hufnagel, directeur des éditions de Libération</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Luc Bronner, directeur de la rédaction du Monde</span></p>
<p><span style="color: #000080;">David Pujadas viré du 20 heures. L’effet Macron ?</span></p>
<p><span style="color: #ff0000;">Convoqué par les dirigeants de France Télévisions, David Pujadas s’est vu signifier son limogeage. Le présentateur du 20 heures de France 2, dont les audiences étaient pourtant excellentes, paye, semble-t-il ses mauvaises relations avec le patron de l‘info du groupe, Michel Field. Des négociations sont en cours quant aux modalités de son départ de la chaîne.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Il se dit qu’Anne-Sophie Lapix est la première sur la liste pour remplacer l’emblématique D. Pujadas qui aura été le visage des français durant plus de 16 ans.</span></p>
<p><span style="color: #000080;"><span style="color: #ff0000;">Toute l’équipe du 20 heures semaine est également écartée.</span> Trois jours après l’investiture d’Emmanuel Macron et du très écolo Edouard Philippe, l’heure est au grand nettoyage sur les chaînes de TV publique.</span></p> «Macron Leaks»: les secrets d…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-21:5231443:Comment:145142017-05-21T18:29:22.131Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">«Macron Leaks»: les secrets d'une levée de fonds hors norme</span></strong></span></p>
<div class="author"><a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/210517/macron-leaks-les-secrets-dune-levee-de-fonds-hors-norme?onglet=full" target="_blank">Origine de l'article :</a></div>
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<h2 class="post-title"><span style="color: #000080;">Macron Leaks : les dessous d'une incroyable machination…</span></h2>
<p><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">«Macron Leaks»: les secrets d'une levée de fonds hors norme</span></strong></span></p>
<div class="author"><a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/210517/macron-leaks-les-secrets-dune-levee-de-fonds-hors-norme?onglet=full" target="_blank">Origine de l'article :</a></div>
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<h2 class="post-title"><span style="color: #000080;">Macron Leaks : les dessous d'une incroyable machination financière, par Mediapart</span></h2>
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<div class="post-excerpt"><a class="media-link" href="http://yetiblog.org/public/Revolution_En_Marche.jpg"><span style="color: #000080;"><img alt="Revolution_En_Marche.jpg" class="media" src="http://yetiblog.org/public/.Revolution_En_Marche_m.jpg"/></span></a>
<p><span style="color: #000080;"><em>Ça y est, on connaît le secret de l’incroyable machination financière qui a amené le produit marketing Macron à la présidence de notre République. Toutes ces révélations étaient bien contenues dans les Macron Leaks. <a href="https://www.mediapart.fr/journal/france/210517/macron-leaks-les-secrets-dune-levee-de-fonds-hors-norme"><span style="color: #000080;">Mediapart</span></a> les relaie aujourd’hui (les intertitres sont de mes soins). Ce qui étaient une « manœuvre russe » deux jours avant le second tour de la présidentielle devient une information.</em></span></p>
</div>
<div class="post-content"><hr/><p><span style="color: #000080;">Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser près de 13 millions d’euros de dons en un temps record. Loin de l’image cultivée par <em>En Marche !</em> d’une campagne aussi spontanée que populaire, un puissant réseau de banquiers d’affaires a discrètement ouvert ses carnets d’adresses au nouveau président. Révélations</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Mail du 13 février 2017 : « Comme vous l’observez, notre start-up continue de tracer son sillon ! Alors que nous allons entrer dans le “dur” dans les prochains jours, nous avons plus que jamais besoin de soutien. » La start-up en question n’est pas une entreprise comme les autres. Et l’homme derrière son clavier n’a rien d’un banal VRP. <strong>Christian Dargnat n’est autre que l’ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management</strong>, branche du groupe bancaire chargée de la gestion d’actifs. « Marcheur » de la première heure, il a tout lâché en avril 2016 pour organiser « à titre bénévole » le financement de la campagne de son ami Emmanuel Macron. Dargnat, c’est l’homme du coffre-fort. Pendant des mois, il a multiplié les rendez-vous discrets, les dîners confidentiels et les mails de relance pour les riches donateurs, en plein accord avec l’actuel locataire de l’Élysée.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Ce courriel du 13 février est adressé au collectionneur américano-allemand Olivier Berggruen, une figure incontournable du marché mondial de l’art. Dès le lendemain, le riche New-yorkais répond favorablement à la demande de Dargnat en promettant « de contribuer à 4 000 euros au mouvement et 4 000 euros au candidat ». Un virement est effectué deux jours plus tard : 8 000 euros en un message, voilà qui témoigne d’une redoutable efficacité.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Une camarilla de banquiers d’affaire</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">À l’image de cet échange, l’exploitation des milliers de mails et documents issus des Macron Leaks (voir Boîte noire) – ainsi que d’autres documents récupérés au fil de la campagne par Mediapart – permet de comprendre comment la garde rapprochée d’Emmanuel Macron a explosé les compteurs de dons entre avril 2016 et avril 2017 pour permettre à l’ancien ministre de François Hollande d’accéder au pouvoir, un an à peine après la création de son propre mouvement. À l’extérieur, Dargnat et les membres de l’équipe Macron ont tout fait pour démentir l’image du candidat des affaires, préférant insister sur l’afflux de petits dons. <strong>En réalité, c’est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l’ovni politique Macron.</strong></span></p>
<p><span style="color: #000080;">Cette stratégie s’est appuyée sur un raisonnement simple, résumé dans un court message de M. Dargnat en septembre 2016, alors que Macron vient juste de quitter le gouvernement : « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à “trouver” 13 millions », expose l’ancien banquier. En clair, calcule-t-il, « si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7500 € chacune [le plafond autorisé pour le financement d’une campagne – ndlr] ».</span></p>
<p><span style="color: #000080;">En réalité, c’est dès le printemps 2016 que les plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron se sont discrètement activés pour organiser de façon méthodique la mobilisation de riches contributeurs. Emmanuel Macron est encore à Bercy, mais il veut déjà tout faire pour se présenter à la présidentielle. Une véritable « task force » s’organise alors autour de Christian Dargnat, le président de l’association de financement d’<em>En Marche !</em> (AFCPEM). Dans cette petite équipe soudée, on trouve Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : Stanislas Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd’hui candidat aux législatives dans la capitale ; et Cédric O, un jeune directeur d’usine du groupe Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy. Cédric O, garçon discret qui fuit les médias, a endossé le costume de mandataire financier de la campagne, dont il est un des couteaux suisses les plus efficaces.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé la campagne de Sarkozy en 2007</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Pendant des mois, ce petit groupe a manœuvré avec une seule idée en tête, quasi obsessionnelle : faire fructifier en un an des carnets d’adresses bien fournis, afin de fonder un club de « grands donateurs » aux profils globalement homogènes (urbains, CSP+, issus de grandes écoles). Nous sommes là loin, bien loin, d’un mouvement soutenu par une vague aussi populaire que spontanée, image que les communicants d’<em>En Marche !</em> ont savamment cultivée et propagée. Et pas très loin du « Premier Cercle » de riches donateurs ayant financé une partie de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, même si l’entourage de Macron s’en est toujours défendu au motif qu’<em>En Marche !</em> n’a jamais organisé de grand raout mélangeant tous les grands donateurs. Effectivement : les proches d’Emmanuel Macron ont été bien plus discrets.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Dans les mails de l’équipe d’Emmanuel Macron, on retrouve un document de travail, diffusé et amendé en comité restreint en avril 2016 : la notice pour la chasse méthodique aux millions de la campagne. <em>En Marche !</em> est alors un mouvement balbutiant, à peine créé. Le tout nouveau parti n’a enregistré qu’environ 400 000 euros de dons et promesses – à 95 % des grands donateurs à 7 500 euros. L’équipe veut passer à la vitesse supérieure en activant un impressionnant maillage des réseaux d’entrepreneurs, banquiers, avocats, lobbyistes et autres « influencers » susceptibles de dégainer un jour ou l’autre l’équivalent de 6,5 Smic pour aider le candidat Macron</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Ces généreux bienfaiteurs seront approchés les mois suivants à travers des dizaines de dîners organisés en France et à l’étranger, le plus souvent en présence du « chef », le surnom d’Emmanuel Macron. Ces sauteries, symboles du confinement et de l’endogamie d’une certaine élite, sont « très mal vu[e]s par certaines catégories de la population », convient <em>En Marche !</em> dans une note interne. Mais elles sont aussi tellement rentables, surtout quand le candidat se déplace. Mi-avril 2016, un seul déjeuner à Londres au domicile privé de la directrice financière d’un site de vente en ligne permet de réunir 281 250 euros, selon un document d’<em>En Marche !</em>. Deux semaines plus tard, à Paris, un cocktail dînatoire génère 78 000 euros en à peine une heure et demie. La cash machine est lancée.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Des rabatteurs très bien intégrés dans les hautes sphères économiques</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Pour multiplier les rencontres, l’équipe <em>« fundraising »</em> (« collecte de fonds ») d’<em>En Marche !</em> a élargi son maillage par l’intermédiaire de rabatteurs, des sympathisants du mouvement – très bien intégrés dans les hautes sphères économiques – qui ouvrent leurs carnets d’adresses, accueillent des déjeuners, voire, parfois, organisent des événements « clés en main ». Ne reste alors au mouvement qu’à valider les listes d’invités et à organiser la venue du candidat. Détail financier non négligeable : les frais liés aux dîners effectués aux domiciles des donateurs sont des « dépenses privées non intégrées » aux comptes de campagne.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Le 1er juin 2016, le conseiller de dirigeants d’entreprise Édouard Tétreau, un temps protégé par l’ancien PDG d’Axa Claude Bébéar, accueille l’un des tout premiers grands cocktails parisiens. « Durée : 1 h 30, dont passage Emmanuel d’1 h 00 », note minutieusement l’équipe d’<em>En Marche !</em>. Tout est millimétré : « Salutations 15 min/speech 20 min/Q&A [questions/réponses – ndlr] 20 min/sortie 5 min. » Les invités sont triés sur le volet : une trentaine de « quadra, hors CEO [PDG – ndlr] CAC40 ». Une semaine plus tard, Édouard Tétreau renouvelle l’expérience pour une nouvelle cible. Cette fois, 32 personnalités issues de « différents cercles (avocats, conseil, lobbying, édition, etc.) » sont concernées. Ne reste qu’à valider la liste d’invités. Mais « attention ! », alerte <em>En Marche !</em>, « un <em>partner</em> d’Image 7 », la boîte de la communicante Anne Méaux, qui conseille François Fillon, fait partie des convives potentiels.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Un autre « PP » (pour « poisson-pilote ») du mouvement, Hélène Chardoillet, directrice du développement d’une PME dans le domaine bancaire et « amie » d’Astrid Panosyan, une ancienne conseillère du cabinet Macron, s’active aussi en coulisses. Au mois de mai, elle alerte Emmanuel Miquel sur le positionnement politique du candidat. « Les personnes que je connais et que j’ai commencé à approcher (5 sur cette dernière semaine) sont de sensibilité politique centre droit et leur retour en substance est le suivant », écrit-elle au trésorier du mouvement : flou sur le programme de Macron, danger de voir sa candidature « phagocytée » par François Hollande, faiblesse de son bilan à Bercy…</span></p>
<p><span style="color: #000080;">« Mon sentiment, développe Chardoillet, si nous restons sur l’objectif précis du <em>fundraising</em>, est que cette cible centre droit n’est pas, pas du tout mûre pour la donation. Positionnement, programme et démarcation de Hollande seront des éléments clés pour que cette cible évolue. »</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">« Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause »</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">« Top de voir ces manifestations », se réjouit dans la foulée Emmanuel Miquel, dans un message en copie au reste de la direction d’<em>En Marche !</em>. Seul bémol : pour « aller dans le sens » de ce que « Christian [Dargnat – ndlr] évoquait de constituer une petite base de gens disponibles pour appeler des contacts », Miquel « pense qu’il faut être vigilant à ne pas trop diluer l’exercice de <em>Fundraising</em>. Il faut certes se démultiplier, mais le sujet FR [<em>fundraising</em> – ndlr] reste sensible ».</span><br/> <span style="color: #000080;">Des demandes d’audience auprès du ministre</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Trois semaines plus tard, Christian Dargnat, encore lui, est à la manœuvre pour motiver ses troupes : « Si vous connaissez des gens désireux d’aider la cause [sic], n’hésitez pas à les orienter vers moi », encourage-t-il par mail. Un appel reçu cinq sur cinq. « Hello, une de mes amies me dit que son patron [d’une mutuelle – ndlr] souhaiterait participer à un de nos dîners. J’ai bien précisé que c’était réservé aux grands donateurs <span class="_47e3 _5mfr" title="émoticône smile"><img alt="" class="img" src="https://www.facebook.com/images/emoji.php/v8/f4c/1/16/1f642.png" height="16" width="16"/><span class="_7oe"><img src="http://yetiblog.org/themes/giacomo2/smilies/smile.png" alt=":)" class="smiley"/></span></span> », écrit Cédric O. Retour de Dargnat, un mois plus tard : « J’ai déjeuné avec le DG et [la responsable des affaires publiques du groupe – ndlr] : excellents contacts et gros potentiels de <em>networking</em>. Merci encore. »</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Très investi, Cédric O préconise aussi de convier à un dîner du mois de juillet un patron qu’il connaît personnellement : « Je ne suis pas certain qu’il donnera, mais c’est un très gros <em>driver</em> pour d’autres (sur la thune et en termes de réseau). » Bonne pioche : ce quadra donnera plus tard 2 500 euros à la candidature. « Pas mal », note, impassible, le mandataire. « Nous organisons le 1er juillet un déjeuner autour d’E. Macron : si vous avez des gens prêts à contribuer à hauteur de 7,5 K€, envoyez à Emmanuel Miquel et moi-même les coordonnées de ces personnes », relance encore Dargnat à une dizaine de ses contacts.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Dans la liste, des gens <em>helpful</em> « au taquet »</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Dans la liste : Frédéric Surry, directeur des investissements actions et obligations convertibles à la BNP, Denis Panel, DG d’une des filiales du groupe bancaire, et un ancien de la maison, David Pillet, ex-business manager ayant fondé en 2016 sa propre société de conseil. Deux mois plus tard, une nouvelle soirée fait saliver l’équipe : 23 chefs d’entreprise « qui peuvent bcp aider » ont déjà promis d’être là. L’un d’entre eux, patron d’une jeune société d’investissement, semble « très <em>helpful</em> ». Un autre – dans le classement Challenges des plus grandes fortunes de France en 2016 – est carrément « au taquet ». La récolte promet d’être grandiose.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">L’équipe tient des tableaux précis de chacun des événements. Et Dargnat veille au grain : « Peux-tu m’envoyer la liste des invités (noms + adresses mails) de ton dîner afin que nous puissions suivre l’évolution des contributions et t’en rendre compte également ? », demande l’ancien banquier à l’organisateur d’un dîner. Les retours sont bons, mais il faut à tout prix garder le rythme. « Les amis, les deux prochaines semaines, nous n’avons pas de dîner FR, souffle Emmanuel Miquel le 20 juin. Nous nous proposons avec Christian de (re)mettre la pression sur ceux qui auraient déjà dû donner, afin de les relancer pour qu’ils donnent d’ici la fin de semaine. »</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Le trésorier soumet alors à son équipe une liste de sept noms, « soit un potentiel de 53 K€ pour cette semaine ». Ismaël Emelien, le plus proche conseiller d’Emmanuel Macron – il est aujourd’hui son conseiller spécial à l’Élysée –, se propose d’en appeler quelques-uns. Mais pas l’avant-dernier nom de la liste, celui du directeur général d’une grande entreprise française de sites internet : « J’avais en revanche senti […] [qu’il n’était] pas très chaud pour payer, il aide beaucoup en termes de conseil. »</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Une frontière entre fonctions parfois ténue</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">À l’autre bout de la chaîne, le « chef » supervise les opérations par l’entremise de son cabinet. « Sophie [pour Sophie Ferracci, cheffe de cabinet de Macron à Bercy – ndlr], peux-tu nous faire un point avec les prochaines dates ? Merci bcp », demande le 2 mai 2016 Julien Denormandie, un autre membre de la garde rapprochée d’Emmanuel Macron, son ancien dircab à Bercy.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">À la même période, Dargnat sollicite Emmanuel Miquel et Cédric O pour qu’ils trouvent « des gens qui pourraient organiser des dîners » à l’occasion des déplacements à venir du ministre à « Orléans le 8 mai, La Rochelle le 9 mai, Toulouse le 19 mai, La Grande-Motte le 26 mai, Chalon-sur-Saône le 30 mai, Rennes le 20 juin, Annecy le 23 juin ». Très efficace à Paris, <em>En Marche !</em> veut désormais braconner en région. Le mouvement assure que ces dîners provinciaux ont été des fiascos.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Pas question, en revanche, qu’Emmanuel Macron s’investisse publiquement dans la collecte alors qu’il est encore à Bercy. « Tant qu’Emmanuel est ministre, je ne crois pas en sa volonté de vouloir signer les courriers [de remerciement aux donateurs de plus de 500 euros – ndlr] », prévient Julien Denormandie. Le « chef » se contente alors de textos. C’est que la frontière entre les fonctions est parfois ténue. Comme pour ce fondateur d’un fonds d’investissement, qui sollicite une audience auprès de Macron-ministre après avoir fait un don à Macron-candidat. Son message est directement transmis par Denormandie à Ferracci, sans que l’on sache si ce donateur a obtenu gain de cause : « Sophie, pour ta pochette “demande d’audience”. Merci beaucoup. »</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">L’homme sérieux à lunette qui a annoncé la liste du gouvernement d’Édouard Philippe</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Le 15 septembre, Emmanuel Miquel, prudent, rappelle aussi la nécessité de vérifier « l’absence éventuelle de conflits d’intérêts (incompatibles avec les fonctions passées d’EM) » et le « caractère recommandable [sic] du donateur ». Il transmet une liste comportant les noms et coordonnées de 62 contributeurs – principalement domiciliés à Paris et Londres – représentant 276 000 euros de dons. Cette fois, c’est Alexis Kohler qui se charge de répondre. L’ancien directeur de cabinet de Macron à Bercy a alors officiellement quitté la campagne pour travailler dans le privé, mais il reste très impliqué dans l’organisation : « Je regarde de plus près demain mais je n’en vois aucun susceptible de poser problème à première vue », répond-il. Depuis le 14 mai, Alexis Kohler est le nouveau secrétaire général de l’Élysée. C’est lui, l’homme sérieux à lunettes qui a annoncé mercredi 17 mai la liste du gouvernement d’Édouard Philippe.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Pour les donateurs étrangers, la prudence est de mise. « Vous êtes à l’aise avec les virements reçus ? », s’inquiète par exemple, le 2 février 2017, le mandataire Cédric O en découvrant les noms de plusieurs de ces donateurs étrangers sur un relevé de comptes. « Oui je les connais tous », répond Dargnat dans la minute.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">La banque saisit aussi à plusieurs reprises l’équipe du candidat. « Je suis à même de vous les réclamer [des justificatifs pour des virements en provenance de l’étranger – ndlr] en fonction des demandes de notre service des affaires internationales », prévient la directrice adjointe de l’agence du Crédit agricole où est logé le compte de campagne. Mediapart a ainsi identifié plusieurs situations litigieuses – toutes résolues a posteriori, selon les documents consultés –, dues notamment à l’incompréhension par certains donateurs de la réglementation française (interdiction de contribuer pour une personne morale ou dépassement des seuils).</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">« Si cela n’est pas trop gênant »</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Le 21 mars, par exemple, le compte de l’AFCPEM reçoit un virement de 12 000 euros de la part d’un richissime donateur installé à Madagascar, Amin Hiridjee, très présent dans les secteurs de la finance, des télécoms, de l’immobilier et de l’énergie. « Nous sommes contraints de rembourser intégralement les dons qui dépassent les plafonds. Sur le compte de l’AFCPEM (financement candidat) le maximum autorisé est 4 600 € ; sur celui de l’AFEMA (financement mouvement), le max est 7 500 € », alerte Dargnat, avant de demander au frère du donateur – Hassanein Hiridjee, qu’il tutoie – s’il peut lui demander, « si cela n’est pas trop gênant », de faire « deux virements : un de 4 600 à l’ordre de l’AFCPEM et l’autre de 7 500 à l’ordre de l’AFEMA ». Pas de problème : « Je m’en occupe et te reviens », répond H. Hiridjee.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Plus problématique est le sujet traité, début janvier, lors d’une réunion réduite à cinq participants. Les fidèles d’Emmanuel Macron ouvrent la discussion sur un point « spécifique » : le cas du « financement d’une vingtaine de donateurs libanais ». « Problème traité (identifié) », notent les participants dans leur compte-rendu. Sollicité par Mediapart pour en savoir plus quant à la nature du problème et sa résolution, En Marche!, rebaptisé depuis peu La République en marche, n’a pas retourné nos questions (voir la Boîte noire).</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Dès sa création, le mouvement a su générer une « forte demande pour organiser des événements » à l’étranger, ainsi que le mouvement le notait en avril 2016. De fait, les expatriés dans les pôles urbains de Londres, Genève, San Francisco ou New York ont été très actifs dans la collecte de dons. Parfois, les investisseurs étrangers ont aussi directement pris attache avec l’équipe.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Plus de 57 % des dons proviennent des dîners et réseaux</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Tandis qu’Emmanuel Macron s’installait en tête des sondages, le dirigeant d’un important <em>hedge fund</em> à New York a par exemple sollicité fin mars 2017 Cédric O, par l’entremise d’une connaissance commune, pour qu’il organise une rencontre avec un membre du mouvement à Paris. O l’oriente alors vers Dargnat, qui accepte la mission : « Oui j’en fais 2 à 3 par jour [sic] des présentations de ce type… Cela me détend des négociations sur le prêt [<em>En Marche !</em> est alors en pleine négociation – tardive – d’un emprunt de 8 millions – ndlr]. » Rien ne prouve dans la comptabilité analysée par Mediapart que cet investisseur ait financé la candidature, mais l’épisode témoigne de l’attrait du mouvement à l’international.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Très organisée, la dynamique de dons n’a cessé d’affoler les compteurs. Dans ses toutes premières projections, <em>En Marche !</em> prévoyait de récolter un total de 1,15 million d’euros par l’intermédiaire des campagnes de <em>fundraising</em> jusqu’en juillet 2016. S’il a tenu ce rythme de croisière (moyenne de 7 900 euros récoltés par jour) jusqu’au mois d’août, la cadence s’est considérablement accélérée dès le mois de septembre, au lendemain du départ d’Emmanuel Macron du gouvernement.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Au 31 décembre 2016, selon la comptabilité du mouvement, <em>En Marche !</em> avait récolté un peu plus de 5 millions d’euros de dons, bien au-dessus des 3,5 millions d’euros prévus dans son scénario central. Près de 70 % de cette somme – 3,482 millions – provenaient uniquement du travail de <em>fundraising</em> (dîners/réseaux) auprès de 669 donateurs (dont 400 à plus de 5 000 euros).</span></p>
<p><span style="color: #000080;">La communication du mouvement a évidemment cherché à rendre compte d’une tout autre réalité. En avril 2017, dans un échange sur les éléments de langage à utiliser face à la presse, alors que Macron est pressé par certains médias de faire la lumière sur l’origine de ses dons, Ismaël Emelien préconise d’insister sur les 35 000 donateurs à l’origine de la collecte totale de 10 millions d’euros et de communiquer sur le don médian de 50 euros. Il note par ailleurs que « 1/3 des dons » sont inférieurs ou égaux à 30 €, « 2/3 des dons » inférieurs ou égaux à 65 € et que les « dons supérieurs à 5 000 € » ne représentent que « 1,7 % du total des donateurs ». Ou l’art de faire dire aux chiffres ce que l’on veut. Car en réalité, la place des « grands » contributeurs est centrale. Dans ses projections financières pour le début d’année 2017 (de janvier à mai), <em>En Marche !</em> prévoyait notamment que les campagnes de <em>fundraising</em> lui rapporteraient 57,5 % des dons totaux du mouvement (contre 43,5 % pour le financement participatif).</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">Le soutien sans réserve de la banque Rothschild</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Ce rythme soutenu n’a jamais entamé le dynamisme des argentiers de Macron. Après Paris, Genève, Londres ou New York, Dargnat a aussi intensément lorgné vers l’Afrique. Ainsi qu’en témoigne son message à l’égard du responsable d’une grande banque française sur le continent. « Comme évoqué, par votre intermédiaire et celui d’[…] et de quelques autres, ce serait exceptionnel de pouvoir organiser une levée de fonds sur le continent africain, et notamment en Côte d’Ivoire », lui écrit-il en juin 2016.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Sollicité par Mediapart, le banquier – qui confirme avoir rencontré Dargnat puis Macron – déclare avoir refusé de s’engager : « La question d’une levée n’a en réalité jamais fait l’objet d’une discussion, affirme-t-il. J’ai dit clairement que nos fonctions ne pouvaient pas nous permettre de nous mettre en avant de manière ostentatoire. J’ai dit que si une visite en Côte d’Ivoire s’organisait, je pourrais y participer au titre de citoyen franco-ivoirien mais c’est tout. Je n’aime pas le mélange des genres. »</span></p>
<p><span style="color: #000080;">D’autres banquiers n’ont pas songé à prendre de telles précautions. La banque Rothschild, où a travaillé Emmanuel Macron pendant quatre ans, lui apporte un soutien sans réserve. Fin septembre, Olivier Pécoux, directeur général de Rothschild – dans les faits il est le dirigeant opérationnel de la banque –, organise pour <em>En Marche !</em> une rencontre de donateurs potentiels sur les Champs-Élysées. Déjà contributeur pour un montant de 7 500 euros au mouvement, M. Pécoux n’avait toujours pas été remboursé des frais engagés pour l’événement sept mois plus tard. L’a-t-il été depuis ? Il n’a pas répondu aux sollicitations de Mediapart.</span></p>
<h3><span style="color: #000080;">C’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf</span></h3>
<p><span style="color: #000080;">Cinq autres associés-gérants de cette banque, interlocuteur privilégié de l’État dans des opérations capitales menées par le ministère des finances, ont aussi directement soutenu <em>En Marche !</em>. Il s’agit de Laurent Baril (don maximal de 7 500 euros), de Cyril Dubois de Mont-Marin (7 500 euros), de Cyrille Harfouche (7 500 euros), d’Alexandre de Rothschild (2 500 euros) et d’Arnaud Joubert (7 500 euros). Florence Danjoux – compagne de Vincent Danjoux (autre associé de la banque) – fait aussi partie des premiers donateurs (7 500 euros). Tout comme Luce Gendry (3 000 euros), associée-gérante jusqu’en 2016.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Le 19 mai 2016, un cadre de Rothschild, Philippe Guez, a aussi organisé une récolte de dons dans son appartement du XVIe arrondissement. Y étaient conviés une dizaine d’invités – chefs d’entreprise, avocats, family office et investisseurs dans l’immobilier –, en compagnie de Christian Dargnat et d’Emmanuel Macron. « Tous ont été informés d’une contribution de 7 500 euros », précise alors l’hôte de l’événement.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Dans un autre établissement bancaire, la banque privée Edmond de Rothschild, certains salariés se sont eux aussi très activement engagés dans la campagne. C’est le cas par exemple de Mylène Bonot, une chargée de partenariat qui n’a pas ménagé son temps dans la collecte. « Salut à tous. Suite à notre échange d’hier soir et comme convenu, je vous fais suivre le profil de Mylène, proposait Cédric O en avril 2016. Je pense qu’elle serait top pour donner un coup de main sur le fundraising pour gérer la bande passante de contacts : elle est très maligne, hyper sympa, c’est son job de soutirer de la maille aux gens qui ont de la thune et en plus c’est une meuf, ce qui est un atout non négligeable. Par ailleurs je la connais très bien et je lui fais confiance », ajoutait-il à l’époque.</span></p>
<p><span style="color: #000080;">Depuis, la jeune femme s’est activement impliquée dans la prospection et la relance de « grands donateurs » du mouvement, en liaison étroite avec Emmanuel Miquel. Ni elle, ni l’équipe d’<em>En Marche !</em> n’ont répondu à nos questions sur le cadre de cette mission. A-t-elle été rémunérée pour cette tâche ? Ou, peut-être, s’agissait-il d’un investissement à plus long terme ?</span></p>
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<p></p> Emmanuel Macron, en chef des…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-20:5231443:Comment:147032017-05-20T13:56:43.664Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;"><strong>Emmanuel Macron, en chef des armées, au Mali</strong></span></p>
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<p><strong><a href="http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Emmanuel-Macron-chef-armees-Mali-2017-05-19-1200848609" target="_blank">origine de l'article :</a></strong></p>
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<div class="lc-alert"><p>À Gao, le président français au Mali s’est adressé aux forces françaises et a rencontré son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.</p>
<p>Depuis son…</p>
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<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;"><strong>Emmanuel Macron, en chef des armées, au Mali</strong></span></p>
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<p><strong><a href="http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Emmanuel-Macron-chef-armees-Mali-2017-05-19-1200848609" target="_blank">origine de l'article :</a></strong></p>
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<div class="lc-alert"><p>À Gao, le président français au Mali s’est adressé aux forces françaises et a rencontré son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.</p>
<p>Depuis son investiture, il multiplie les gestes le montrant en chef des armées.</p>
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<div class="article-main-image"><div class="image-container"><img class="img-responsive align-center" src="http://img.aws.la-croix.com/2017/05/19/1200848609/Emmanuel-Macron-visite-troupes-francaises-region-Gao-Mali-19-2017_0_728_485.jpg" alt="Emmanuel Macron visite les troupes françaises dans la région de Gao, Mali 19 mai 2017." height="345" width="518"/>
<a class="imageZoomTrigger" href="http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Emmanuel-Macron-chef-armees-Mali-2017-05-19-1200848609#imageZoom">ZOOM</a><br />
<p class="under-picture">Emmanuel Macron visite les troupes françaises dans la région de Gao, Mali 19 mai 2017. / Christophe Petit Tesson/AFP</p>
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<p>« <em>Emmanuel Macron se rend au Mali pour se montrer aux forces françaises. Ce voyage est un prétexte pour une rencontre personnelle avec elles</em> », confie-t-on du côté de Paris.</p>
<p>Loin d’être d’abord un voyage en Afrique, loin d’être conçu comme un voyage au Mali, le déplacement effectué par Emmanuel Macron à Gao, vendredi 19 mai, est une « <em>adresse aux forces françaises</em> » engagées dans le Sahel contre les groupes armés islamistes.</p>
<h3>Face au Mali et face à Barkhane</h3>
<p>Si le Mali apparaît comme un décor, il n’est pas complètement oublié du voyage présidentiel. Faute de recevoir Emmanuel Macron à Bamako, le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), s’est déplacé lui-même à Gao.</p>
<p>Au menu de leur entretien, plusieurs dossiers dont l’application de l’accord de paix d’Alger, pour lequel Emmanuel Macron a appelé à une <em>« accélération</em> ». <em>« On sait où sont les difficultés principales et ce que nous devons faire. Faisons-le sans barguigner »</em>, a exhorté le président français. Paris est déçu par le manque entrain du président malien pour appliquer cet accord, signé il y a deux ans.</p>
<p class="LIEN_LIRE_AUSSI">À lire :<a href="http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Lattentat-Mali-dement-loptimisme-francais-2017-01-19-1200818546" target="_self">L’attentat au Mali dément l’optimisme français</a></p>
<p>Emmanuel Macron devait également insister sur trois points concernant la lutte contre les groupes terroristes du Sahel. Le premier touche à l’Europe. Son engagement militaire doit s’amplifier dans la région comme le montre la montée en puissance de l’Allemagne. C’est à cette aune qu’il faut comprendre le choix de l’eurodéputée Sylvie Goulard comme ministre des armées.</p>
<p>Le second touche à la formation des armées africaines et à leur capacité à travailler ensemble pour assurer, un jour, la sécurité de la région. La France entend poursuivre ses efforts dans ce sens. À ce titre, le chef de l’État s’est dit prêt, à l’invitation de son hôte malien, à se rendre à une prochaine réunion du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, Tchad) <em>« dans les semaines qui viennent »</em>.</p>
<p>Enfin, Emmanuel Macron, sur place, a voulu insister sur l’appui au développement du Sahel, prônant un <em>« grand volontarisme »</em> en la matière. Sans développement, pas de sécurité. Raison pour laquelle le président de l’Agence française du développement est de ce voyage.</p>
<p>Pour l’AFD, <em>« un peu plus de 470 millions d’euros (d’aide) on a été décidés sur la zone pour les années à venir, pour accompagner cet effort militaire »</em>, a annoncé le président de la république. <em>« Cela permettra d’investir dans l’éducation, les infrastructures, la santé »</em>, a-t-il ajouté, voyant dans cet effort pour <em>« permettre à la population de mieux vivre (…) le meilleur antidote au développement du terrorisme islamiste »</em>.</p>
<p class="LIEN_LIRE_AUSSI">À lire : <a href="http://www.la-croix.com/Monde/Afrique/Au-Mali-limplosion-cours-2017-05-04-1200844601" target="_self">Au Mali, « l’implosion est en cours »</a></p>
<h3>Emmanuel Macron, chef des armées, Imperator et thaumaturge</h3>
<p>Depuis le dimanche 14 mai, jour de son investiture, le président français multiplie les gestes qui traduisent et soulignent la dimension régalienne de sa fonction et de sa personne : en premier lieu, sa qualité de chef des armées.</p>
<p>Le jour de la passation de pouvoir, il a choisi de se montrer remontant les Champs-Élysées à bord d’un véhicule de commandement militaire, un « Command car », plus précisément un VLRA (Véhicule de Liaison, de Reconnaissance et d’Appui) : c’est le <em>« triomphe »</em> romain de l’empereur « imperator », chef des armés. Ses prédécesseurs, Charles de Gaulle compris, l’avaient fait à bord de véhicules civils ou à pied.</p>
<p>Autre geste chargé de sens, il s’est rendu ce même 14 mai à l’hôpital militaire Percy, à Clamart, aux chevets des militaires blessés, tel un « roi thaumaturge » qui entend soigner et protéger ses soldats. Il a encore rebaptisé le ministère de la Défense ministère des armées, s’inscrivant dans un imaginaire multiséculaire.</p>
<p>Du côté de l’Élysée, on en convient : ces gestes <em>« expriment la dimension gaullienne et régalienne du président »</em>. Aller à Gao pour s’adresser aux forces françaises en guerre, s’inscrit aussi dans cette démarche.</p>
<div class="author"><span style="color: #ff6600;"><span class="font-size-3"><strong>Laurent Larcher</strong></span></span></div> Présidentielle: La visite d'E…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-20:5231443:Comment:145102017-05-20T13:31:40.283Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;">Présidentielle: La visite d'Emmanuel Macron à Berlin pour voir Angela Merkel est-elle un passage obligé?</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;"> </span></p>
<p><a href="http://www.20minutes.fr/politique/2068059-20170515-presidentielle-visite-emmanuel-macron-berlin-voir-angela-merkel-passage-oblige" target="_blank">Origine de l'article :…</a></p>
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<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;">Présidentielle: La visite d'Emmanuel Macron à Berlin pour voir Angela Merkel est-elle un passage obligé?</span></p>
<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;"> </span></p>
<p><a href="http://www.20minutes.fr/politique/2068059-20170515-presidentielle-visite-emmanuel-macron-berlin-voir-angela-merkel-passage-oblige" target="_blank">Origine de l'article :</a></p>
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<p><a class="popup-link" href="http://img.20mn.fr/9250kCx5S3yB6w0dCj1rrA/2048x1536-fit_emmanuel-macron-recu-angela-merkel-lundi-berlin.jpg"><img class="img align-center" src="http://img.20mn.fr/9250kCx5S3yB6w0dCj1rrA/648x415-52x46_emmanuel-macron-recu-angela-merkel-lundi-berlin.jpg" alt="Emmanuel Macron sera reçu par Angela Merkel ce lundi à Berlin." title="Emmanuel Macron sera reçu par Angela Merkel ce lundi à Berlin." height="267" width="417"/></a> Emmanuel Macron sera reçu par Angela Merkel ce lundi à Berlin. - AFP</p>
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<div class="summary"><ul>
<li>Emmanuel Macron se rend à Berlin le lendemain de son investiture</li>
<li>Cette figure imposée pose question, estime un spécialiste</li>
<li>Le dialogue avec la chancelière allemande ne sera pas forcément apaisé</li>
</ul>
</div>
<p>Aller à Berlin serrer la main d’<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Angela_Merkel" target="_blank">Angela Merkel</a> : la scène est désormais un classique du premier déplacement du président de la République Française. Si Nicolas Sarkozy et François Hollande y étaient allés le jour même de leur investiture, pour <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Macron" target="_blank">Emmanuel Macron</a> ce sera le lendemain.</p>
<h2>« Macron ne casse pas les codes »</h2>
<p>Une figure imposée « au fur et à mesure » mais dont « on peut se poser la question de la validité aujourd’hui », explique Serge Cosseron, historien spécialiste de l’Allemagne. Les raisons ? « Une proximité économique et géographique » mais surtout un « affect historique », poursuit l’historien, pour qui finalement « Emmanuel Macron ne casse pas les codes. Car pour ce faire, il aurait dû aller à Bruxelles pour son premier déplacement ou recevoir le président de la Commission Européenne par exemple ».</p>
<p><a href="http://www.20minutes.fr/elections/2067831-20170514-passation-pouvoirs-emmanuel-macron-jour-1-presidence" class="highlight"><strong>>> A lire aussi : Passation de pouvoirs: Emmanuel Macron, Jour 1 de sa présidence</strong></a></p>
<p>Cette tradition trouve son origine historique en 1963 selon Eileen Keller, spécialiste des relations France-Allemagne à l’Institut Franco-Allemand. « Depuis la rencontre entre Charles de Gaulle et Konrad Adenauer en 1963, les dirigeants allemands et français ont convenu que les chefs de gouvernements respectifs se retrouvent deux fois par an. Cela figure d’ailleurs dans le traité d’amitié franco-allemand, dit <a href="http://www.20minutes.fr/operations/amitie_franco_allemande/histoire.html">traité de l’Élysée</a> ». Mais c’est véritablement sous la présidence de <a href="http://www.20minutes.fr/dossier/jacques_chirac">Jacques Chirac</a> que le couple franco-allemand prend forme.</p>
<p>« Depuis, les deux pays leaders de l’Europe ont pris des décisions communes sur la guerre en Irak, la crise économique grecque et le conflit ukrainien », poursuit-elle. A la différence qu’à l’époque de Jacques Chirac, c’était le chancelier Helmut Kohl qui s’était déplacé à Strasbourg le 18 mai 1995 <a href="http://www.lefigaro.fr/mon-figaro/2012/03/12/10001-20120312ARTFIG00754-chirac-kohl-tenir-les-engagements-de-maastricht.php" target="_blank">au lendemain de l’investiture de l’ancien maire de Paris</a>.</p>
<h2>Un signe d'« allégeance »</h2>
<p>Si certains peuvent y voir un signe d'« allégeance » à la politique du pays le plus en forme économiquement de la zone Euro, Eileen Keller rappele qu'« il y a réciprocité » de l’autre côté du Rhin. En novembre 2005, <a href="http://www.20minutes.fr/dossier/angela_merkel">Angela Merkel</a> qui vient être élue chancelière pour son premier mandat se rend le lendemain à Paris où elle rencontre Jacques Chirac. « Maintenant cette rencontre est entrée dans les moeurs en Allemagne. On ne comprendrait pas qu’il y ait un autre choix, que ce soit de la part d’un nouveau président français ou d’un nouveau chancelier allemand », décrit Eileen Keller. Emmanuel Macron sera <a href="http://www.lefigaro.fr/international/2017/05/15/01003-20170515ARTFIG00099-chirac-sarkozy-hollande-macron-les-presidents-de-merkel.php" target="_blank">le quatrième président de la République Française</a> avec qui Angela Merkel aura à travailler. Avec, en perspective, un dialogue pas si appaisé, car <a href="https://www.marianne.net/economie/l-euro-premier-desaccord-entre-emmanuel-macron-et-angela-merkel" target="_blank">les désaccords sont nombreux</a> sur le fonctionnement de la zone euro.</p>
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<p><span class="font-size-3"><strong><span style="color: #ff6600;">En visite à Berlin, Emmanuel Macron appelle à une "refondation historique" de l'Europe</span></strong></span></p>
<p><br/> <strong>"Le sujet des changements de traité fut un tabou français, en l'espèce il n'y en aura pas avec moi."</strong></p>
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<p><strong><a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/15/emmanuel-macron-recu-par-angela-merkel-pour-son-premier-deplacem_a_22087720/" target="_blank">Origine de l'article :</a></strong></p>
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<p>POLITIQUE - Emmanuel Macron a rencontré lundi 15 mai à Berlin où, en dépit de quelques divergences sur des questions comme la réforme des traités européens, il a souhaité réaffirmer <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/15/macron-chez-merkel-une-tradition-franco-allemande-inauguree-dan_a_22086940/?utm_hp_ref=fr-homepage" target="_blank">le rôle moteur du couple franco-allemand</a> dans une Europe en crise qu<a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/09/emmanuel-macron-promet-de-remettre-leurope-en-marche-dans-son_a_22078210/" target="_blank">'il voudrait "refonder"</a>.</p>
<p>Au lendemain de son investiture et sitôt son Premier ministre, <a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/15/edouard-philippe-un-rocardo-juppeiste-pour-incarner-la-recompos_a_22079062/?utm_hp_ref=fr-homepage" target="_blank">Edouard Philippe</a>, nommé, <a href="http://www.huffingtonpost.fr/news/emmanuel%20macron/" target="_blank">le nouveau président</a> s'est donc envolé pour la capitale allemande choisie pour son premier déplacement présidentiel à l'étranger, comme Nicolas Sarkozy ou François Hollande avant lui.</p>
<p><img class="image__src align-center" src="http://o.aolcdn.com/dims-shared/dims3/GLOB/crop/4336x3120+0+0/resize/630x453%21/format/jpg/quality/85/%3Ca%20href="/>http://o.aolcdn.com/hss/storage/midas/f3b3f767b91719a487a01c3fcd8a0b6e/205269168/000_OF5UD.jpg" height="316" width="440" /></p>
<p style="text-align: center;">Angela Merkel et Emmanuel Macron</p>
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<p>Après l'accueil en grande pompe à la chancellerie, Emmanuel Macron et <a href="http://www.huffingtonpost.fr/news/Angela%20Merkel/" target="_blank">Angela Merkel</a> se sont retrouvés pour un entretien avant de tenir une conférence de presse et de partager un dîner.</p>
<p>La chancelière et le président français se sont dits ouverts lundi si nécessaire à l'idée d'un changement des traités pour réformer l'Europe en crise face à la montée des populismes. "Du point de vue allemand, il est possible de changer les traités si cela fait sens", a déclaré à la presse Angela <strong>Merkel</strong>, tandis que le chef de l'Etat français a souligné, à ses côtés, qu'il n'aurait "pas de tabou" à l'égard de cette idée.</p>
<p>"Le sujet des changements de traité fut un tabou français, en l'espèce il n'y en aura pas avec moi", a-t-il dit.</p>
<p><strong>Emmanuel Macron appelle à une "refondation historique"</strong></p>
<p>Ce dernier appelle de ses voeux à terme un tel changement de traité depuis longtemps, en particulier pour réformer le fonctionnement de la zone euro. Mais Berlin s'est montré jusqu'ici très réservé. Le souvenir du rejet en France du projet de Constitution européenne en 2005 a laissé de mauvais souvenir et la perspective de devoir fait valider un nouveau changement de traité par ratification dans tous les pays européens suscite des réticences.</p>
<p>Les propos de la chancelière, tout en restant prudents, constituent un geste et une marque d'ouverture à l'égard du nouveau président français. Emmanuel Macron a appelé à une "refondation historique" de l'Europe face à la montée des populismes et au risque "de délitement".</p>
<p>La réaction face à ces phénomènes ne peut se faire que "dans une refondation historique" de l'Europe, passant notamment par des réformes en France mais aussi par un "travail de conviction" d'Angela Merkel à l'égard de son opinion, a dit Emmanuel Macron. Il lui lançait ainsi un appel du pied à l'aider dans son projet face à une opinion allemande, qui se méfie des projets européens du nouveau chef d'Etat en redoutant que cela ne conduise l'Allemagne à devoir payer davantage.</p>
<p><strong>Opposé à l'idée d'une mutualisation des dettes</strong></p>
<p>Dans le même temps, le président s'est efforcé de rassurer son hôte allemande en assurant qu'il était opposé à l'idée d'une mutualisation des dettes du passé des pays de la zone euro. Un chiffon rouge en Allemagne.</p>
<p>"Je ne suis pas un promoteur de la mutualisation des dettes du passé" dans la zone euro, a dit Emmanuel Macron, car "cela conduit à une politique de déresponsabilisation". Il a revanche appelé à ouvrir le débat concernant des projets d'investissement d'avenir.</p>
<p>"Ce que je crois, c'est que nous avons des investissements nouveaux à prendre et donc à réfléchir à des mécanismes d'investissements nouveaux pour le futur et à travailler à une plus grande intégration pour le futur", a souligné le président français. "Ce dont la zone euro a besoin, c'est d'une politique volontariste en termes publics et privés et donc de réfléchir aux moyens d'injecter de l'argent neuf", a-t-il dit.</p>
<p><a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/15/entre-emmanuel-macron-et-angela-merkel-des-debuts-magiques-ma_a_22087928/?utm_hp_ref=fr-homepage" target="_blank">Des débuts "magiques"</a> entre les deux chefs d'États... mais "la magie ne pourra durer que s'il y a des résultats", a prévenu Angela Merkel tout en citant Herman Hesse.</p>
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<p><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;"><strong>Entre Emmanuel Macron et Angela Merkel, des "débuts magiques" mais...</strong></span><br/> <strong>Le nouveau président français et la chancelière allemande se sont dit "oui" à Berlin.</strong></p>
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<p><strong><a href="http://www.huffingtonpost.fr/2017/05/15/entre-emmanuel-macron-et-angela-merkel-des-debuts-magiques-ma_a_22087928/" target="_blank">Origine de l'article :</a></strong></p>
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<p>POLITIQUE - La solennité de la réponse a provoqué les rires de la salle. Lorsqu'un journaliste a demandé à <a href="http://www.huffingtonpost.fr/news/emmanuel-macron/" target="_blank">Emmanuel Macron</a> s'il voulait d'une "relation historique" <a href="http://Macron%20chez%20Merkel,%20une%20tradition%20franco-allemande%20inaugur%C3%A9e%20dans%20les%20ann%C3%A9es%2090" target="_blank">entre la France l'Allemagne,</a> c'est un grand et franc "Oui" qui est sorti de la bouche du président, comme vous pouvez le voir <em><strong>dans la vidéo en tête de l'article.</strong></em></p>
<p><a href="http://Macron%20rencontre%20Merkel%20%C3%A0%20Berlin,%20son%20premier%20d%C3%A9placement%20%C3%A0%20l%27%C3%A9tranger" target="_blank">Pour son premier déplacement officiel à l'étranger,</a> Emmanuel Macron était en visite à Berlin, où il a rencontré Angela Merkel. Les deux chefs d'États ont donné une conférence de presse commune, assurant vouloir "créer une nouvelle dynamique" dans le couple franco-allemand.</p>
<p>"Herman Hesse a dit que tous les débuts étaient magiques", a de son côté assuré la chancelière, non sans émettre une condition à la réussite de leur couple: "La magie ne pourra durer que s'il y a des résultats", a-t-elle prévenue.</p>
<p><strong> </strong></p> Un défilé en commandecar et u…tag:elevons-niveau-nos-democraties.ning.com,2017-05-20:5231443:Comment:146052017-05-20T13:30:47.241Ztinsmarhttp://elevons-niveau-nos-democraties.ning.com/profile/tinsmar
<p><strong><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;">Un défilé en commandecar et une visite auprès de militaires blessés.</span><br></br></strong></p>
<p><a href="http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/05/14/35003-20170514ARTFIG00116-pour-se-presidentialiser-macron-a-enfile-le-costume-de-chef-des-armees.php" target="_blank">Origine de l'article :</a></p>
<p>Pour se présidentialiser, Macron a enfilé le costume de chef des armées…</p>
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<p><img alt="Emmanuel Macron à Paris, le 14 mai 2017." class="align-center" height="301" src="http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453_crop/2017/05/14/XVMe17e0e9e-38b8-11e7-8018-1134ab7dd4db.jpg" width="536"></img></p>
<p><strong><span class="font-size-3" style="color: #ff6600;">Un défilé en commandecar et une visite auprès de militaires blessés.</span><br/></strong></p>
<p><a href="http://www.lefigaro.fr/elections/presidentielles/2017/05/14/35003-20170514ARTFIG00116-pour-se-presidentialiser-macron-a-enfile-le-costume-de-chef-des-armees.php" target="_blank">Origine de l'article :</a></p>
<p>Pour se présidentialiser, Macron a enfilé le costume de chef des armées</p>
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<p><img class="align-center" src="http://i.f1g.fr/media/figaro/805x453_crop/2017/05/14/XVMe17e0e9e-38b8-11e7-8018-1134ab7dd4db.jpg" alt="Emmanuel Macron à Paris, le 14 mai 2017." height="301" width="536"/></p>
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<p><strong>Défilé sur un véhicule militaire, déplacement auprès des soldats blessés à l'hôpital militaire de Percy... Avant de rendre visite aux forces armées au Mali, le futur locataire de l'Élysée a tenu à jouer la carte régalienne.</strong></p>
<p><strong>Il a réussi sa mue. Immédiatement après la cérémonie officielle d'investiture qui s'est tenue ce dimanche matin à l'Élysée, le nouveau chef de l'État, Emmanuel Macron, a enfilé le costume de chef des armées. Le président de la République a-t-il tenu à effectuer le traditionnel défilé des Champs-Élysées sur un véhicule militaire (un camion militaire ACMAT, filiale de Renault Trucks Défense, fabriqué à Saint-Nazaire, comme le relève Le Lab d'Europe 1). À l'avant du véhicule, un drapeau tricolore floqué du symbole du chef des armées était arboré, comme l'a souligné France 2.</strong></p>
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<p>Dans l'après-midi, le nouveau locataire de l'Élysée s'est rendu «au chevet des soldats blessés au combat», à l'Hôpital militaire de Percy, «pour défendre notre nation et la liberté dans le monde», a indiqué son entourage. Il y a notamment rencontré Philippe P., 29 ans, membre du premier régiment parachutiste d'infanterie de marine et blessé au Mali ; le caporal-chef Kevin E., 27 ans, membre du premier régiment étranger du génie et blessé en Afghanistan ; et le première classe Geoffrey D., 21ans, membre du troisième régiçment du génie et blessé au Mali.</p>
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<p>Enfin, ultime message envoyé par Emmanuel Macron à ses troupes: il se rendra au Mali en fin de semaine, pour rendre visite aux forces armées qui y sont déployées dans le cadre de l'opération Barkhane. «Nos soldats à l'étranger se battent pour notre sécurité. Notre bataille est une bataille à l'internationale contre Daech. Je continuerai ce combat avec fermeté et détermination», avait-il expliqué sur TF1 le jeudi 27 avril, en plein entre-deux tours, pour justifier son choix. Il avait d'ailleurs envisagé dans un premier temps d'effectuer ce déplacement avant même de se rendre à Berlin, mais il y a renoncé pour des raisons logistiques.</p>
<p>Avec cette séquence, Emmanuel Macron, premier président à n'avoir pas effectué de service militaire, cherche à se présidentialiser et à répondre aux critiques émises par la droite sur ses faiblesses régaliennes. Pari réussi, à en croire la réaction du député-maire LR de Villeneuve-Loubet (Alpes-Maritimes), Lionnel Luca, qui a salué les premiers pas du nouveau président. «Emmanuel Macron commence plutôt bien en allant saluer nos soldats blessés...!», a-t-il posté sur Twitter.</p>
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